"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 30 août 2011

Grand Remplacement : une expérience qui vaut la peine ?

Reprise d’un commentaire de Mark Steyn, auteur du livre récent After América, sur les dernières statistiques du Bureau national de la statistique de Grande-Bretagne :


Mon précédent livre était notoirement «alarmiste» (et mon nouveau livre l’est indéniablement), mais si vous êtes réticent à accepter la moitié de mon analyse démographique, prenez connaissance des données de l’Office National des Statistiques du Royaume-Uni :


En 2010, les naissances de mères nées à l’étranger représentaient 25 pour cent du total, selon l'Office :


Si le quart des bébés nés en Angleterre et au Pays de Galles sont de mères étrangères, alors nous vivons le plus grand bouleversement de notre identité démographique depuis les invasions anglo-saxonnes du 5e siècle. Les futurs historiens verront cela comme l’évènement majeur de l’histoire britannique du début du 21e siècle. ...

Rien de comparable ne s’est jamais produit. S'il vous plaît, la prochaine fois que vous verrez à la télévision un historien de gauche raconter une version romantique de l’arrivée des Normands, des huguenots, des juifs d'Europe de l’est, etc., ne prêtez pas attention à son discours. Certes, il s’agissait d’afflux importants, mais la Grande-Bretagne n'a jamais été une «nation d’immigrants». Même Londres, une ville cosmopolite, n’a jamais rien connu qui soit le moindrement comparable au changement de population révélé par les statistiques de l’ONS. Plus de la moitié de tous les bébés nés dans la capitale en 2010 étaient de mère étrangère ; dans l'arrondissement de Newham, plus des trois quarts de toutes les nouvelles mères sont nées à l'étranger.


Beaucoup de gens diront : «Et alors ? Quel est le problème ?» C'est très bien si vous voulez transformer les États-nations parmi les plus anciens de la planète en rats de laboratoire. Peut-être que l'expérience se passera bien, peut-être pas. Toutefois, comme les nations les plus enthousiastes face à cette expérience sont responsables de 90 pour cent de tout de ce que le monde moderne tient pour acquis, on se serait attendus à ce qu'un plus grand nombre de personnes s'interrogent à savoir si le pari en vaut la peine.


Pour ma part, je suis prêt à parier que de grandes parties de la Grande-Bretagne du milieu du 21e siècle ne seront plus que ruines violentes, bestiales, balkanisées. Je vous donne rendez-vous pour le lunch vers 2035, et nous verrons qui avait raison.


Source : Outsourcing the Future, par Mark Steyn, National Review Online le 27 août.. Merci aux sentinelles québécoises de Poste de veille pour la traduction.

5 commentaires:

  1. est-ce bien différent ici ? Oui il y a une différence, c'est qu'apparemment au Royaume-Uni on peut encore l'écrire.

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  2. On peut l'écrire aux USA. Au Royaume "Uni" j'ai des doutes...

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  3. Il faut lire Mark Steyn. Il ne fait pas de quartiers et souvent il est furieusement drôle.
    Le seul problème, c'est que le lire demande un certain niveau d'anglais.
    Et pour rebondir sur ce que l'on "peut" écrire, vous savez sans doute que Steyn a eu des ennuis "judiciaires" au Canada avec son livre précédent.
    Big Other is watching you.

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  4. Dieu merci, nous autres franchouilles sommes
    incapables de sortir ce genre de statistique.
    Nous autres, on préfère faire l'autruche.
    Mais au grand bal de 2035 je crains que nous aussi nous ne dansions une java endiablée.
    Peut être même avant, tiens, si ça se trouve.
    Amitiés.

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  5. Bonjour.

    En effet je crains que la France soit peu et prou dans le même cas.
    Même avec une immigration zéro et une natalité égale à la nôtre, la population allogène aura doublé d’ici une vingtaine d’année. En sachant que des villes entières sont quasiment uniquement composées d’immigrés extra-européens, si l’on ne fait rien, nous vivrons forcément une situation similaire a celle en ex-yougoslavie d’ici peu de temps.
    Le retour de ces millions d'afro-maghrébins dans leurs Patries respectives est la seule solution.

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