"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

lundi 5 décembre 2011

Se choisir un président…

Depuis que notre ripouxblik s’est doté d’un n° 5 comme Chanel mais avec d’autres parfums, passé le temps de son président inaugural (et de son commis à la prose qui lui a assez honorablement succédé) la question qui s’est posée de façon récurrente tous les sept ans (puis cinq pour faire moderne) a été et reste toujours la suivante :

"- Sur quel critère choisir le président ?"


Je ne parle évidemment pas du rituel de consécration de ce choix, avec sa liturgie spécifique, ses boîtes à compteur, ses listes d’émargement et ses cabines d’essayage dont l’indispensable rideau vous prouve s’il en était besoin que remplir son devoir citoyen est quelque chose d’aussi impudique que d’aller aux chiottes. Consécration qui, vous le savez bien, s’achève en apothéose célébrée à 20 heures par l’ouverture du tabernacle et l’ostension par les célébrants de son contenu validé par les acurabas. Ite missa est… Enfin presque…


Non, je veux parler des vraies raisons pouvant motiver le choix du président qu’on se donne ; enfin, que certains nous donnent et que beaucoup auront cru se donner…


Que l’individu nous plaise ou non, qu’on l’encense ou qu’il nous insupporte, en dehors de tout a priori affectif ou moral, le président en question doit réunir un certain nombre de conditions préalables permettant pour le moins de supposer qu’il sera en mesure de faire le job en ne décevant pas plus de – disons 80 % - des acurabas.


Pour schématiser, tenons-nous en à cinq grandes conditions :


A : Le vouloir absolument et organiser sa vie à cette seule fin, quitte à tuer tous ses "amis"…

B : Etre capable de présenter au bon peuple un projet tenant à peu près debout, c’est à dire a priori crédible, c’est à dire qui ne soit pas hors sol et capable de susciter l’adhésion...

C : Donner à la fois l’impression d’y croire et celle, qu’en plus de le vouloir, on est vraiment prêt à bosser en mouillant la chemise…

D : Donner l’impression d’être capable de rassembler et de rassurer en digne mandataire de Big Mother…

E : Enfin, éviter "quelque part" de paraître banalement et faute de mieux normal


Jusqu’à présent, du moins lors de leur accession à la fonction, chacun avec sa personnalité et plus ou moins de bonheur, nos présidents ont tous répondu à ces conditions objectives initiales.

Ce fut bien le cas de tous, quel que soit leur bord. Or, aujourd’hui où la question se repose, il y a un je-ne-sais-quoi qui m’interpelle au niveau du vécu et me fait faire du souci pour nos amis degauche. En effet: depuis que leur tonton leur a bouffé l’héritage, je sens comme un bug dans leur logiciel de sélection. Reprenons les cinq critères ci-dessus :


A : Lionel Jospin

B : Ségolène Royal

C : Dominique Strauss-Kahn

D : Eva Joly

E : François Hollande…


Autre chose ? - Non, rien...

3 commentaires:

  1. kobus van cleef06/12/2011 13:33

    effectivement "remplir un devoir citoyen" "derrière un rideau" , ça fleure le...ça fleure la ....
    bref
    en général , le président déçoit 100% des acurabas
    c'est d'ailleurs pour ça qu'ils le réélisent
    histoire de voir si ça sera pire
    pas de problème
    on peut toujours faire pire
    la preuve ;
    mitterand ? réélu
    chirac ?réélu
    sarko?...heu....

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