Sont
foutus de monter ici ces cons…
Bon.
Le Plouc-em’ est à la bourre. Bientôt le jour J : Débarquement des
premières escouades avant-garde du Clan pour l’été, avec cartons à chapeaux,
cages à oiseaux, et échantillonnage de mouflets de tous âges. On est à J-6. Avec
grosse rénovation dedans-dehors de fréquence jubilaire en cours en notre douar d’élection.
Les charpentiers et menuisiers devraient en avoir fini à… J-3. Dépoussiérage et
"remise en place" à prévoir pour le poor lonesome Plouc-em’ entre J-2
et J… Pour la suite, on verra à l’automne… Bref, le blog risque de se sentir un peu
délaissé.
Entre
temps, je vous suggèrerais bien quelques lectures (moi je n’ai pas le temps) :
" La transformation des anciens quartiers populaires en quartiers bourgeois
et l’appropriation d’un parc de logements historiquement destinés aux couches
populaires par des catégories supérieures ne suscitent aucun émoi particulier.
Alors que les discours incantatoires sur le manque de logements sociaux n’ont
jamais été aussi présents, rares sont les politiques qui s’émeuvent aujourd’hui
de la conquête par une petite bourgeoisie du parc privé “social de fait” des
grandes villes.
Ce silence est d’autant plus étourdissant que c’est ce parc privé, et non
le parc social, qui, jusqu’à aujourd’hui, a toujours répondu majoritairement
aux besoins des couches populaires, et l’ampleur de cette perte ne sera que
très partiellement compensée par la construction sociale.
Le changement de destination d’un
parc de logements occupés depuis deux siècles par des catégories modestes est
d’autant moins dénoncé qu’il bénéficie aux catégories supérieures et aux
prescripteurs d’opinions. (…)
En réalité, et au-delà des discours
grandiloquents, ce sont des logiques foncières et patrimoniales qui déterminent
les dynamiques à l’œuvre. (…)
Dans ces quartiers, les bobos sont
en train de se constituer un patrimoine d’une très grande valeur en acquérant
de grandes surfaces industrielles, artisanales ou en réunissant de petits
appartements. Les services des impôts ont ainsi enregistré une explosion des
ménages payant l’ISF dans tous les quartiers populaires des grandes villes (…)"
"Fractures françaises" de Christophe Guilluy , éditions : François Bourin
Avec la
suite, c’est ici
Et bien !
RépondreSupprimerBon courage pour la rénovation puis pour la remise en état.
Profitez-bien ensuite de votre tribu.
La famille, il n'y a que ça de vrai…
Sur les bobos qui habitent les quartiers populaires en trouvant le moyen de ne jamais se mélanger avec les divers, c'est l'insupportable et brillantissime XP qui a écrit les lignes les plus percutantes, je n'arrive pas à retrouver le papier sur Ilys, peut-être en commentaire ?
RépondreSupprimerIl avait hasardé que le vélib permettait aux bobos de ne jamais descendre dans le métro et de trôner sur leurs selles comme des illustrations vantant la race supérieure.
Excusez l'anonymat, Plouc, je n'entre dans aucun des profils proposés.
Que les Bobos paient l'ISF, c'est bien la moindre des
RépondreSupprimerchoses. Il leur restera encore à accueillir, au sein de leurs nouveaux quartiers chics, la Diversité à
laquelle ils sont si attachés et leurs désirs les
plus légitimes seront comblés.
Bon courage pour la suite et amitiés.
En même temps, si les "bobos" (d'ailleurs c'est quoi un bobo ?) n'allaient pas dans ces quartiers, qui irait ? La grande réussite de Balkany ce fut de faire monter en flèche le prix de l'immobilier dans une ville immonde, on ne parlait ni de bobos, ni de vélibs, et pourtant c'était le même processus. Paris-centre est interdit au moins de 15 mille euros/mois et le parc locatif non-HLM de Paris en entier, petite couronne comprise, est prohibitif, donc si on ne veut pas quitter Paris et sa région (c'est l'autre solution, l'exode), on va en lisière des quartiers pourris, ça s'est toujours fait et ça continuera, les bobos n'y sont pour rien
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