J’ai épluché
en détail l’organigramme de la Chancellerie (le ministère de la Justice,
quoi) Il y a bien un Bureau
des politiques pénales générales et de la protection des libertés individuelles, un Bureau du Statut et de la déontologie,
une Mission de recherche droit et justice,
etc. On y trouve même un Pôle des
distinctions honorifiques. Mais je n’y ai pas trouvé de Bureau des poids et mesures…
Souvenez-vous :
- Le 12 févier, un
commando de ces pouffiasses hystériques faisant mouiller Caroline Fourest s’est
imposé à Notre-Dame de Paris. Bavant l’insulte et la haine, prônant l’éradication
de la Papauté, elles n’étaient même pas foutues d’écrire en français sur leurs
nichons de harpies agitées. Bilan : profanation d’un espace cultuel
et d’objets sacrés, enfants choqués, touristes éberlués, fidèles scandalisés,
objets de prix détériorés ; surtout, personnel agressé avec coups et
blessures (une
évacuation par les pompiers), etc.
Conclusion : Auteur(e)s conviées à perdre un quart d’heure
de leur temps précieux au commissariat voisin pour relever leur identité avant
de rentrer chez elles sans suites. Même pas une petite convocation pour
entendre bisounoursement un petit "rappel à la loi" (question de principe, mesdames, et
on s’en excuse…).
- Le 20 octobre dernier, un
commando d’une trentaine de jeunes gens propres sur eux et bien de chez nous s’introduit
sans effraction sur le chantier inoccupé d’une mosquée en construction, monte
sur le toit et déploie une banderole faisant exclusivement référence au nom de
leur mouvement et à la date de la bataille de Poitiers, élément encore non
extirpé de notre Histoire de France… Bilan : Personne n’est molesté,
rien n’est dégradé. Des fidèles sans doute choqués d’apprendre ça après coup. On relèvera la trace de
leurs chaussures sur des bouts découpés de moquette usée servant, nous dit-on,
de tapis de prière aux ouvriers pour leurs dévotions. Commando se retirant de
lui-même en bon ordre sur injonction de la police…
Conclusion : Les plus hautes autorités de l’Etat comme de
la morale manifestent leur consternation et appellent à la dissolution, à l’interdiction
du "groupuscule fasciste" en question. Les auteurs de cette
occupation momentanée du chantier sont placés en garde à vue et un certain
nombre sont mis en examen sous divers chefs d’inculpation. Outre celui de
profanation et destruction d’objets de culte (les "tapis de prière"…) certains des motifs retenus, faisant référence au
racisme et quoique seulement correctionnels, me semblent désormais plus graves
dans ce pays qu’un viol avec préméditation, séquestration et actes de barbarie
suivi d’assassinat sur mineure de moins de quinze ans en réunion et en
situation de récidive…
Depuis, on n’en
parle plus mais ce n’est pas fini :
Cela fait aujourd'hui
exactement six mois et quatre jours que quatre de ces jeunes gens inculpés sont
placés sous contrôle judiciaire sans avoir la moindre idée de quand ils seront
présentés au tribunal pour répondre des actes qui leur sont reprochés et
pouvoir s’en défendre.
En attendant, depuis
six mois mais, qui sait, peut-être encore pendant un an ou plus, ils sont sous contrôle judiciaire et… soumis aux
conditions du dit contrôle. Ça veut dire quoi ?
Ça veut dire que ces quatre militants de Génération
Identitaire - parmi lesquels trois porte-parole de ce mouvement non
interdit – sont privés de leur liberté d'expression politique pour une durée
indéterminée sans jugement ! En
effet, les clauses de leur contrôle judiciaire leur interdit de participer à toute activité du mouvement
identitaire. Toute infraction à cette obligation entraînerait la résiliation de
leur liberté sous contrôle judiciaire et leur retour en taule, en détention
préventive jusqu’à leur jugement… Pour les contraindre encore davantage à
l'inaction, ils doivent aussi pointer chaque semaine dans un commissariat. Au
cas où ils partiraient en cavale certainement...
Accessoirement, il
leur faut payer leurs avocats…
Ces mesures
attentatoires aux libertés publiques doivent faire réfléchir TOUS les militants
de TOUTES les causes, car acceptées pour les uns elles pourraient s'appliquer
aux autres, vue la nature autoritaire du pouvoir PS&C° qui n’ose plus se
cacher aujourd'hui dans sa répression délirante et disproportionnée des
opposants au projet de loi Taubira.
Nous sommes dans un état totalitaire, il faut en être bien conscient.
RépondreSupprimerIl n'y a pas de justice.
C'est une évidence et c'est la raison pour laquelle cette "justice" est placée sous la direction d'une incompétente.
Pourquoi mettre une compétence à la tête de quelque chose d'inexistant ?
Il y a ce problème du deux poids, deux mesures.
Il y a un autre problème important : celui du temps que cela met pour avoir un jugement rendu. Au moins 10 ans pour le moindre truc. Si bien qu'avec les frais d'avocat et tout le reste, les gens ne peuvent pas faire appel à la justice, surtout les anciens.
Ils risquent d'être morts avant d'avoir justice rendue. Et c'est bien là-dessus que l'adversaire table.
Ils sont bien, ces Identitaires !
RépondreSupprimerJ'avais fait un billet pour saluer leur initiative, lors de leur action à Poitiers.
amécépapareil!!!
RépondreSupprimerEux ils sont sur le "mur des cons". Cible légitime des magistrats du syndicat de la magistrature, donc.
http://www.atlantico.fr/decryptage/mur-cons-syndicat-magistrature-et-epinglent-meme-victimes-xavier-bebin-706940.html
Popeye
Plouc, t'as encore oublié de pointer, toua !
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