J’évoquais ici
l’an dernier, presque jour pour jour, l’aventure
industrielle chère à Ségolène Royal pour tenter de sauver les emplois d’Heuliez.
Il suffisait de faire entrer la collectivité publique au capital pour redresser
toussa à grands coups de désirs d’avenir et de thunes des
contribuables fwançais en général et de Poitou-Charentes en particulier.
A peine trois mois
après, le tour de table se défilant déjà, on refilait la patate chaude à une agitée
franco-coréenne, espoir d’avenir. Y avait qu’à baisser de 30 à 40% le prix de
vente des bagnoles déjà allégé par des subventions publiques, d’imposer encore
plus aux services publics et à la clientèle
captive (sic) d’acheter les
bagnoles, de réclamer aux fournisseurs qu’ils réduisent leurs prix de plus de 30%
et achètent eux aussi des caisses, pour afficher une prévision de ventes au
rythme de 10 à 12.000 voiturettes par an à l’horizon premier trimestre 2014.
Nous y sommes…
"- En théorie, cela devait fonctionner"
a dit la direction…
800 véhicules
auraient été vendus en 2012 (dont au moins 500 à la centrale d’achat de la fonction
publique)
et… seulement 201 ont été immatriculées en 2013. Il y en aurait, dit-on,
environ 300 en carnet de commande mais la trésorerie est à sec, les
investisseurs (y
compris Coréens)
invités à remettre au pot regardent ailleurs, les salaires sont versés avec
retard au compte-goutte et les fournisseurs qui ne livrent plus assignent à
tout-va…
Bref, bonne fille, le
Tribunal de commerce a prononcé hier la mise en redressement productif
judiciaire jusqu’au 12 août, ce qui a le mérite de geler les créances des fournisseurs.
Lesquelles s’évaporeront doucement au profit des créanciers privilégiés et
super-privilégiés, c’est-à-dire l’Etat et les six mois de salaires d’avenir
à venir de braves gens contraints de se tourner les pouces mais dont l’ajout aux statistiques du chômage se trouve judicieusement
différé après les élections. Et l’inéluctable liquidation ne viendra s’ajouter aux autres que le week-end du 15
août où chacun a la tête à ses vacances dans la vacance générale. Cébien…
L’ex ex du
pédalonaute a bien évidemment regretté "qu’au
niveau national il n’y ait pas une politique plus affirmée de soutien au
véhicule électrique, alors que c’est un marché d’avenir en plein développement"
Où est Montebourg ?
Où est Ayrault ? Heureusement que le pwesident est parti s’acheter la
Silicon Valley…
Heuliez était le dernier carrossier français, il commença par transformé des carrioles tirées par des chevaux et véhicules commerciaux coms plus prestigieux disparme les autobus.
RépondreSupprimerComme ses concurrents plus prestigieux, tel Chapron, il ne pu trouver dans la production automobile française des châssis a habillé de superbes carrosserie, il les a rejoints;
Requiem in pace
La censure et le protocole de céans, aussi arbitraires et byzantins qu'à la cour de l'impératrice Théodora, stipulent qu'on ne relaie pas de liens émanant des "anonymes". Toute règle ayant ses exceptions, ça ira pour cette fois compte tenu du dossier...
RépondreSupprimerHa Maverdave !
RépondreSupprimerEncore planté ?
Ça ne fait que la troisième faillite....
Autant dire rien du tout.....
Ça devrait faire rigoler le mari de ma fille, qui circule beaucoup en autolib, lesquelles autolib ne sont PAS produites par Heuliez....dans le genre soutien parigot à la production charentaise.... encore heureux que Zigoulaine est du même parti que de la noix....