Ce
matin, mon esprit vagabondait encore parmi tous les souvenirs heureux réveillés
en moi par la noce de samedi dernier ; un de ces petits moments de bonheur
né de la conjonction de retrouvailles diverses, d’une convivialité vraie, d’un classicisme
de bon aloi et d’un mélange harmonieux d’urbanité et de décor champêtre. Bref, en
petit cadeau fugace, un clin d’œil d’une France, d’une identité qui n’est peut-être plus mais qui est encore…
Au
demeurant, me voilà replongé dans l’actualité, et donc dans ce mélange de panique
et de perplexité concernant les économies budgétaires. Après avoir acté qu’on
ne changera rien avant 2017 sur l’indemnisation des chômeurs, rien sur les régimes
de retraite, statuts des fonctionnaires, dwoits à l’assistance pour tous, etc. ; après avoir mis la Défense au clou et fini d’essorer
ce qu’il reste encore d’acurabas solvables, on sait que le compte n’y sera pas.
Dès lors que l’Etat reste bien décidé à ne rien changer d’essentiel (à ses yeux), il n’y a plus que deux choses à
faire : D’abord ajouter deux points de TVA et sabrer dans les taux réduits.
Imaginez le film… Et, en dernier ressort, faire un hold-up sur les comptes d’assurance-vie
des acurabas. Woui m’sieurs-dames ; si rien ne change il faudra qu’on y
vienne le plus légalement du monde (cf. Chypre) Re-imaginez le film. Mais je m’égare…
Pas
(encore) suicidaire, l’Etat pense différer l’issu
en refilant un gros morceau du bébé aux collectivités locales. Et on nous affirme,
fort opportunément, n’est-ce pas, que là résident les plus gros gisements d’économies
possibles…
Je
méditais donc tout à l’heure en prenant mon café. Méditation où se mélangeaient
en un désordre brumeux les dépenses
des collectivités locales, les identités
et le mariage… Comment s’y retrouver ?
Simple !
Allez
donc vous marier à Bobigny et vous comprendrez tout !
Oui,
Bobigny. Avec son tiers de la population de moins de vingt ans c’est un symbole
de l’avenir !
Avec
son tribunal et sa "gare de la déportation", c’est aussi le symbole
du présent et du seul passé dont on doit se souvenir !
Surtout,
Bobigny a su, par la pertinence de ses investissements,
faire œuvre utile pour psychédéliser
le vieil homme rance à béret et baguette et remplacer
la Marianne surannée afin d’ouvrir nos cerveaux ramollis sur la voie radieuse
du réel métissé d’un tout prochain futur !
Ne
ratez pas la visite !
La vache! L'avenir de la France est à nos portes.
RépondreSupprimerJe vous imaginais plus sympa avec les vaches -surtout nantaises, que l'on reconnait à leur regard, si beau et langoureux, et à ce qu'elles boivent beaucoup.
SupprimerHeureux gens... Chez moi, ce sont encore les chaises d'écolier normées anti scoliose !
RépondreSupprimerMais je pense que toute cette salle psychédélique a due coûter l'équivalent budget de mon village.
Amike
"la technique ancestrale des fondeurs de bronze de Founbam au Camreoun : la cire perdue"
RépondreSupprimerWhat the fuck? on a EXACTEMENT la même à la maison
C'est quoi cette p....n de marianne négrifiée?!?
Popeye
Effectivement, faut Habsolument aller jeter un oeil sur le site
RépondreSupprimerLe must, à mon sens, le fauteuil du maire dont les bras symbolisent la republik qui ouvre ses bras à tous les citoyens sans distinction d'opinion ( je voudrais bien voir ça)
Un autre, la table, lourde massive et en forme de COEUR ,qui elle aussi symbolise quelque chose, mais j'ai pas compris quoi
C'est vraiment la pensée magique dans toute sa hideur
Sinon, au jeu des homophonies approximatives, Bobigny m'a toujours fait penser à bobinard qui est, comme chacun sait, un autre nom pour boxif
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