On
avait déjà l’Obs qui réalise n’être plus très nouveau et perd ses lettres comme
d’autres leurs poils en vieillissant. Outre l’adjectif qualificatif, il vire l’ervateur en huit lettres pour économiser
sur la maquette et la rotative. Bon. L’aurait pu n’en enlever que quatre, cène ? Non, ça fait trop
eucharistique. Alors va pour Obs. C’est
encore un peu long, jeune homme ! O tout
court ? Non. On ne va pas en faire une Histoire…
Ø ? Rien ça serait très bien. Ils
finiront par y venir…
Mais
je m’égare. Que voulais-je dire ? Ah oui ! J’ai lu que les médias n’ont
rien trouvé de mieux pour meubler que
de faire réaliser des sondages pour savoir ce que pensent les Fwançais d’un
éventuel changement de nom pour le PS. C’est vraiment le truc dont je n’ai rien
à foutre mais on s’occupe comme on peut.
Le
PS doit-il changer de nom ? La
réponse de la large majorité des personnes
interrogées est nette : la réponse est non.
Deux
remarques :
-
La première c’est que la question posée est prématurée. Elle ne pourrait venir,
le cas échéant, qu’après une question préalable, primordiale, qui est la suivante :
"- De quoi le PS est-il le nom ?"
On aurait alors appris quelque chose… Encore que… Pour répondre, une écrasante
majorité de sondés risquerait fort de
cocher la case " N S P ".
-
La seconde, c’est que cette large majorité de réponses négatives à la question
dit quelque chose du Français
de l’acuraba lambda : Il ne faut pas lui changer ses petites habitudes. Ce
serait trop compliqué pour ses neurones de s’habituer à un tel changement (sans parler des
autres) Après les nouveaux
francs et l’Euro, il ne faut pas trop en rajouter.
Entendre
prononcer "LeuPéèsse", c’est
une mélodie agréable à l’oreille qu’on nous met dedans (dans l’oreille, hein) depuis 45 ans, dès le lendemain de
la démission du Général De Gaulle. Autant dire depuis le Déluge. Entendre LeuPéèsse, c’est saliver depuis toujours
comme une sensation positive de rêve
métissé dans l’éternel futur. Une mélodie vers laquelle le naturel se porte
instinctivement. Enfin c’était ; jusqu’à l’autre jour…
Les
mandarins de ce parti conservateur typiquement de chez nous doivent naïvement se
réjouir d’apprendre que les Français veulent que LeuPéèsse reste LeuPéèsse.
A leur place, j’aurais des doutes. Il est probable que si les sondés veulent
que LeuPéèsse reste LeuPéèsse, c’est qu’ils se méfient et ne
veulent pas que les mêmes continuent à les prendre pour des cons et à leur vendre
la même chose sous un autre packaging.
Car désormais entendre LeuPéèsse fait
tousser. Et la toux est un bon indicateur
d’alerte pour rappeler d’avoir à s’éloigner des microbes.
Changer
de nom ne leur servirait à rien. Le Péèsse est définitivement sorti de cette sorte
de galaxie prétendument positive,
magma de mouvements, ONG, mutuelles, associations humanitaires et
subventionnaires, etc. que Pierre-Patrick Kaltenbach avait appelé un jour - il y
a treize ans déjà - les "Institutions
moralement autonettoyantes"…
C’est
terminé pour eux. Mais il en reste beaucoup d’autres…
C'est choron qui avait fait un gentil poème sur ce qu'il convenait de faire de son poumon restant, ça finissait par "je l'ai mis
RépondreSupprimerDans la cage thoracique
Avec un hamster
Et une roue qui r'mue
Mais ce con de hamster
A tout bouffé"
Ou approchant, ça fait des années que j'ai pas relu choron
Pour le peesse, même pas sûr que si on le mette dans la cage thoracique, le hamster veuille bien le bouffer