"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 20 juillet 2016

Les nouveaux Compagnons de la Libération…



Les Compagnons de la Libération, il n’y en a plus… ou presque. Ce n’était pas quelque chose comme la Légion d’Honneur à titre civil ou le Mérite Agricole. Non. C’était une sorte d’ordre chevaleresque fermé non renouvelable d’homme et femmes ayant mené ensemble (plus ou moins) un combat bien précis où ils avaient, au début, (presque) tout à perdre et (presque) rien à gagner. Bref une fraternité d’armes un peu comme le tour de table des chevaliers de la Table Ronde. Fallait être De Gaulle pour instituer un truc pareil au XX° siècle. S’agissant de certains, on ne va pas ergoter sur son choix de les accueillir dans son truc. Mais bon ; la plupart ont aujourd’hui passé l’arme à gauche et c’est heureux pour eux car ça leur a épargné de connaître la suite de l’histoire…

Maintenant, toussa n’est plus d’actualité. Et comme il faut bien renouveler le stock de hochets que tout régime politique se doit de distribuer pour honorer x ou y et justifier des réceptions à petits fours, que faire ? Il n’est plus l’heur d’honorer l’honneur, le courage, l’abnégation, voire l’héroïsme. Toussa n’est ni moderne ni porteur d’avancées sociétales. Et, horresco referens, ce serait discriminatoire et stigmatisant pour l’acuraba vulgus, parfois encore erectus mais si peu, que rien ne peut distinguer de par sa propre volonté. Ce serait injuste.

Il était donc nécessaire, conformément aux valeurs de la République contraceptive et compassionnelle et en prévision des temps qui viennent, notamment pour consolider la lutte contre le salafisme combattant, d’instituer un hochet pour les Compagnons de la Faute-à-pas-de-chance, pour les Martyrs à l’insu de leur plein gré sur les cadavres desquels se construit le vivrensemble qui vient régénérer la nation. Ils le méritent bien…

Or donc, pour honorer les Français victimes d'actes de terrorisme et les étrangers victimes d'actes commis contre les intérêts de la France, le Président de la République a souhaité la création d'une médaille destinée à manifester l'hommage de la Nation aux victimes du terrorisme.
Et notez-le bien, cette distinction pourra être accordée aux personnes ayant été victimes d'actes commis à compter du 1er janvier 2006

Que c’est beau ! Des médailles pour les morts et les estropiés, certes. Mais ne me demandez pas où commencera et où s’arrêtera le curseur pour déterminer quelles sont les victimes reconnues et celles qui ne le seront pas. Toussa annonce un beau foutoir juridique ; foutoir qui, en volume, le sera de plus en plus…

Notez, disais-je, la date retenue à partir de laquelle commence le terrorisme ; elle n’est pas neutre.

Pourquoi le 1° janvier 2006, hein ? Je vous le demande…

Avant mars 2012 (Mohammed Merah à Montauban et Toulouse), je ne trouve rien de significatif dans les annales. Et rien en 2011, 2010, 2009, 2008, 2007...  
Alors, pourquoi 2006 ? Après avoir épluché l’année, je ne trouve qu’une raison et une seule : C’est le 13 février 2006 que Ilan Halimi a été découvert à l’agonie après avoir été séquestré plus de trois semaines par le "Gang des Barbares" en raison de son appartenance au judaïsme. Les débats en cour d’assises ont bien montré que la cause était raciste, certes. Mais le mobile était manifestement crapuleux, les tarés bas de front qui l’avaient torturé à mort étaient persuadés qu’en tant que juif il était plein de fric par définition ! Et la confession probable de certains de ses assassins n’a joué aucun rôle dans l’affaire. Ce n’était pas un acte de terrorisme ; même s’il est probable que ces barbares feraient aujourd’hui de parfaits terroristes de base s’ils étaient en liberté…

Alors pourquoi remonter à 2006 ? Sauf existence d’un cas particulier qu’on nous aurait caché, je ne vois qu’une raison : Montrer ainsi que le terrorisme dont nous souffrons n’a rien à voir avec l’Islam !  

A moins que le moustique-tigre soit catalogué comme terroriste puisque le premier mort dû à l'épidémie de chikungunya a été recensé à la Réunion le 13 janvier 2006. Mais je m’égare…

2 commentaires:

  1. Il est essentiel d'avoir pleine et entière conscience que le terrorisme n'a rien à voir avec l'Islam, qui d'ailleurs est une "religion d'amour, de paix et de tolérance". Cette idée de médaille est absolument géniale. Qui ne désirerait pas se faire massacrer pour avoir le droit de l'obtenir, avec le beau diplôme signé par Culbuto en personne ?

    RépondreSupprimer
  2. kobus van cleef22/07/2016 09:30

    le chicungunya ( en dialecte des îles "maladie de l'homme courbé") n'a rien à voir avec le 'slam!
    il s'agirait d'une ricketsiose
    un peu comme la maladie de lyme ( ricketsia burgdorferyi)
    ou je me trompe?
    ça fait des années que j'ai pas mis le nez dans un bouquin d'infectiologie

    RépondreSupprimer