Maintenant,
tu sais, il y a déjà bien longtemps qu’on se passe de roue de secours. D’abord,
il y a eu les "galettes" bien suffisantes pour rouler juste ce qu’il
faut ; ça prend moins de place mais ça en prend quand même encore. Comme
les Verts par exemple. Mais depuis,
en a remplacé toussa par des bombes (sic) gonflantes (resic) Plus besoin d’encombrer le coffre…
Bayrou,
donc, l’éternel supplétif. Mais le vieil adage ploukèmien "Il y aura toujours un Raffarin pour faire l’appoint
" a beaucoup perdu de sa pertinence…
Le Béarnais
amer et vieillissant a donc tenté hier un dernier tour de piste. L’annonce de
sa conf’ de presse était bien montée. En dépit du permanent barrage d’artillerie
contre Fillon, du faux suspens sur-joué
Mélenchon-Hamon, du suspens ridicule
Jadot-Hamon, des angoisses existentielles des télé-groupies de Macron et de la
Trumpophobie en fond de plateau, il a réussi à faire parler de lui en tête de
gondole pendant 24 heures consécutives !
Bon. Pas
plus que celle de Hollande qu’il a contribué à faire élire pour le malheur du
peuple, sa renonciation à se présenter n’est une preuve de courage. C’est
seulement la prise de conscience raisonnable qu’il ne pouvait pas. Sans logistique, sans financement, sans hommes,
bref sans moyens, son quatrième et dernier
tour de piste aurait été un naufrage ; comme tant d’autres tristes naufrages,
d’hommes politiques parfois, de saltimbanques surtout, ne sachant pas quitter
la scène à temps… Son propos qualifiant sa décision de "geste d’abnégation " a failli me
faire étouffer de rire !
Mais
on ne se fait pas. Et Bayrou est non
seulement un indécrottable centriste mais aussi un type devenu au fil du
temps complètement boursouflé de lui-même… Son heure ne peut pas être vraiment passée ! D’où cette décision bâtie à
la mords-moi-l’œil de faire une offre d’alliance à Macron !
Quelle
offre ? Ben l’offre de sa personne sans doute (what else ?), en contrepartie d’un engagement à plus de transparence (air connu qui ne mange
pas de pain) et d’introduction
de la proportionnelle (un
jour) pour faire miroiter
quelques strapontins aux derniers ravis de la crèche encartés au MODEM… Macron
lui dira oui, peut-être, vu que ça ne mange pas de pain et qu’on verra bien…
Et
puis après ? – Eh bien après : Rien. Les seuls titres de gloire de Bayrou
auront été de donner aux syndicats les dernières clefs qu’ils n’avaient pas
encore du ministère de l’Educ’Nat’ du temps de Balladur ; de contribuer à
faire passer Le Pen père devant Jospin en 2002 ; de s’être fait éconduire
par Ségolène Royal quand il bavait à sa porte en 2007 et d’appeler à voter
Hollande en 2012. Aujourd’hui, pour couronner sa carrière, le clown pourfendeur des puissances d’argent appelle
sans vraie contrepartie à voter Macron qui ne dira pas non et pas oui non
plus...
Triste
fin sans panache d’Henri IV…
La seule
chose qui me rassure, c’est que, toujours absent du 2° tour, il a jusqu’ici alors
toujours choisi le perdant…
"En tête de gondole"! L'image est vraie tant Sa Grandiloquence est drôle (dans tous les sens du terme).
RépondreSupprimer"Qui donne aux pauvres prête à rire", disait Pierre Dac. Pauvre et pitoyable Bayrou; couillon et enfariné Macron.
Bayrou-le-Loser soutient le banquier comme la corde soutient le pendu; le pauvre Macron est ruiné!
La bonne nouvelle, le Plouc, c'est qu'il n'est pas parvenu à vous faire étouffer de rire. On aura encore droit à vos billets, qui ne risquent pas de manquer de matière pour les semaines qui viennent.
RépondreSupprimerSans compter qu'a moins de 5%,il se ruinait car non remboursé,chiant quand on est à l'age de la retraite
RépondreSupprimerAu risque de doucher votre assurance, je voudrais rappeler qu'il avait soutenu Hollande Ouille en 2012, qui n'a pas perdu... Un coup de pas de bol (pour nous) dans sa carrière, en quelque sorte...
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