C’est n’importe quoi mais c’est mon titre…
AUTOCONSTRICTION APPROXIMANTE VIBRANTE RETROFLEXE
(avec la participation de Viridiana Toledo Rivera & Andrés Garcia
Nestitla)
« La
pratique d’Abraham Cruzvillegas convoque
l’histoire et la construction de soi dans des contextes économique, social et
politique. Il utilise différentes stratégies de production et de réception pour
créer du sens. Il donne aux objets une nouvelle vie dans de nouveaux contextes
générant des changements dans leur interprétation. La réflexion sur les
interrelations et interconnexions est au cœur de son travail. Il s’intéresse
aux objets délaissés, recyclés souvent dans le contexte de la ville de Mexico
ou récemment à Paris dans un projet qu’il a mené sur la Petite Ceinture. Il
examine les façons dont sont construites ou reconstruites des histoires à
partir d’informations, de documents, de témoignages. L’improvisation et
l’assemblage sont au centre de sa pratique en relation avec l’idée de survie
économique, du travail et du ready-made. Il a développé le projet d’Autoconstruction à partir de
l’expérience de ses parents qui ont construit leur maison à partir de matériaux
trouvés. L’idée est le développement d’une architecture qui fait référence au
processus naturel de nécessité et d’opportunité. L’exposition à Carré d’Art est
constituée de nouvelles œuvres réalisées en relation au contexte à partir de la
collecte de matériaux dans la ville de Nîmes et inclut la participation d’un
couple de danseurs traditionnels qui interagissent avec les sculptures pour
produire divers sons. »
Z’avez tout lu ? Z’êtes
allés jusqu’au bout ? Z’êtes encore là ? Bon…
Il y a bien longtemps
que je n’ai plus rien publié dans ma rubrique "art content de soi". J’en veux au pédalonautisme et
alii d’avoir autant détourné mon attention de toute cette richesse esthétique
qui nous entoure… Soyons bref. Aujourd’hui, je voulais juste soumettre à votre
contemplation le texte ci-dessus, notice de présentation de l’exposition
temporaire d’œuvres d’Abraham
Cruzvillegas au Carré Art, musée
d’art contemporain de la bonne ville de Nîmes (temporaire l’expo, pas les œuvres)
Mais pourkoidonc ? Parce que j’ai enfin
compris ce qui définit l’art comptant pour rien : L’œuvre en soi n’est
rien ; ce qui l’élève au statut d’œuvre d’art, c’est seulement et
exclusivement sa notice explicative !
Comme ce blog est par
nature suspect de distiller des fake news,
c’est autant par prudence que par conscience citoyenne que je présente accessoirement
ci-dessous trois œuvres prises au hasard parmi celles exposées (la notice se serait
suffi à elle-même) :
NB : Je trouve que moi je me débrouille très bien aussi, par exemple là
Mais le must de l’expo, c’est à n’en pas douter l’avertissement
en petits caractères en bas de page de la notice ci-dessus :
Merci
aux visiteurs d’être attentifs dans leur déplacement.
De
nombreux objets potentiellement dangereux sont disposés dans l’espace.
Ah oui ! Si je me suis décidé à
publier ce billet à-la-con, c’est surtout par rage de ne pas trouver sur le net
la ventilation des ressources du Carré Art à Nîmes (parts de la ville, du
département, de la Région, des ministères…)
Il ne faut plus que le travail manuel soit considéré comme une voie en cas d'échec scolaire, sinon... voilà !
RépondreSupprimerj'espère que tu n'a pas payé l'entrée ?
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerCela fait longtemps maintenant que j'ai fait le rapport entre l'art contemporain et le conte "le roi nu"...
Seulement écoutons nous encore les "paroles d'enfants"?
C'est peut-être de l' art comptant pour rien mais sûrement pas de l' art coutant pour rien...
RépondreSupprimerIl y a, à peu de choses près, la même exposition temporaire près de chez moi.
RépondreSupprimerDans le souci de se distinguer et "pour donner du sens", sans quoi l'Art n'est rien, la commune lui a donné un nom inspiré des interactions multidirectionnelles des objets délaissés, témoins de vies diverses en relation avec l’idée de survie économique, de l'oisiveté ou du travail et du ready-made (ou pas !), que tout artiste de passage soucieux d'élargir les potentialités du lieu en interaction directe avec le contexte à partir de la collecte de matériaux qui trouvent ici la finalité de leur existence, peut déposer : "la Dèche est Tri".
Vous me confirmez là que tout est bien dans la notice explicative !
SupprimerEmmaüs expose ses arrières-cours ?
RépondreSupprimerpour la ventilation des ressources du centre d'art comptant pour rien , c'est fastoche
RépondreSupprimerles différents pourcentages n'ont aucun intérêt
c'est la somme ( in english , sigma) qui compte
et lorsqu'on fait les comptes, au bout , on obtient : 100% , le con de tribuable anonyme
voilà, le compte y est
une aut' question?