- D’abord, je voudrais vous demander d’avoir
un brin de compassion (un
brin seulement) pour ce
pauvre Benoît Hamon. Voilà un garçon qui, depuis l’âge de 19 ans (depuis 31 ans, donc) n’a pas démérité du Parti : Sevré
du biberon par les manifestations contre la loi Devaquet dont personne ne se
souvient, hantant depuis lors les couloirs et motions du Parti, membre des
cabinets des premiers secrétaires et des ministres de la période Jospin, innocente
et parfaite incarnation de l’archétype de l’apparatchik
bolchévique-de-gouvernement, il s’est dévoué (comme… Pétain ?) pour "offrir sa personne à la
Fwance au Péèsse" afin d’abréger
son agonie. Nous ne pouvons que saluer son abnégation…
Je trouve donc scandaleux que l’on
ricane à son propose. Et j’ai trouvé particulièrement odieux ce touïtte de
Ouest-France :
"- Au Havre, Benoît Hamon peine autant à réunir qu’à faire venir…"
Phrase méchamment illustrée par ces
photos prises au cours de son meeting
où l’on voit quelques braves militants s’efforcer de couvrir de bâches noires
les travées inoccupées de gradins au deux-tiers vides vu-que-ça-craint-pour-la-photo…
Ce n’est pas seulement anecdotique.
Cette petite cruauté anodine commise par un quotidien de la presse régionale
est plus que ça : elle est la preuve que toulemonde a dorénavant intégré dans ses neurones que le Péèsse est
définitivement ringard, obsolète et que son leader, quel qu’il soit, est destiné
à n’être plus qu’une sorte d’Henri Guaino ou Michèle Alliot-Marie de gauche…
On est loin des efforts louables que les
médias faisaient encore naguère et font encore souvent pour conforter l’importance
de certains hors-système car
celui-ci, par exemple :
- Dans un autre ordre d’idée, citons une
autre petite cruauté qui, celle-ci, nous ridiculise tous en tant que français :
Hier, lors de la réunion au sommet de l’UE
où Merkel et Hollande se sont mis d’accord sur une position commune ne mangeant
pas de pain évoquant la possibilité d’une Europe à plusieurs vitesses, la
Premier(e) ministre polonaise a refusé de signer les conclusions de la réunion.
En lisant la presse anglaise (le Financial Times et le Guardian), on apprend que notre Pédalonaute lui
a envoyé dans les dents qu’elle n’avait pas vraiment son mot à dire, vu que "la Pologne était l'un des plus grands
bénéficiaires des fonds structurels européens"…
Et, surtout, que la dame a répondu aussi sec : "- Je suis supposée prendre au sérieux le
chantage d'un président dont le taux de popularité est à 4% et qui ne sera
bientôt plus président ?"
Ce sera tout pour aujourd’hui.
Que vois-je ? "Aucun commentaire"... En voici un : MERCI !
RépondreSupprimerMerci !^^...
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