"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 14 juin 2017

Bayrou de secours…



Même pas !

Le psychodrame qui est en train de se jouer appelle plusieurs commentaires qui, tous, me ravissent quelque part puisque par les temps qui courent on se fait plaisir avec ce que l’on trouve…

Tout d’abord, même si ça ne fait que confirmer ce qu’on savait déjà, nous assistons gratos (euh non, c’est vrai qu’on a payé) au spectacle du naufrage dans une bouffonnerie pantalonesque d’un ego devenu si surdimensionné avec l’âge que l’EHPAD risque de devoir passer la main à l’asile psychiatrique. Le clown triste faisant son dernier tour de piste peut nous arracher une larme ; Bayrou non.
Qui peut croire à ses déclarations de chevalier blanc dressé sa monture son Modem pour défendre en un baroud d’honneur sa "liberté de parole" ? Il a tout tenté, les a tous trahi les uns après les autres, a dit tout et le contraire de tout. Déstabilisé par les petits arrangements du parti qu’il a créé rien-que-pour-lui en tuant l’UDF, voilà qu’il sait dorénavant que ni Macron ni Phillipe n’ont besoin de son mini MODEM à la con, et donc pas besoin de lui… Alors que faire ? Il a trop roulé sa bosse dans le Landerneau, y compris comme ministre, pour ignorer qu’il a tort : Quand on est ministre on ne peut réagir comme quand on est un simple citoyen.
N’est pas Antigone qui veut…
De deux choses l’une :
- Soit il croit à ce qu’il dit (ce qui serait nouveau), auquel cas il n’est non seulement pas à sa place mais une saturation de Valium ne lui évitera pas forcément l’asile.
- Soit, une fois encore (la dernière), il cherche à entuber le populo en tentant désespérément de passer pour un martyr et un héros de la liberté, de la démocratie, toussa, plutôt que de sombrer dans l’oubli, aspiré par le magma brumeux des petits à-côtés d’une Histoire qu’on n’apprend plus…
Dans un cas comme d’en l’autre, il ne nous fera pas pleurer.

Ensuite, et en revanche, j’ai une pensée moins émue que ricanante pour tous ces couillons de centristes, centre-gauche et centre-centre, qui ont cru modèmement pouvoir peser constructivement sur les projets du Cyborg-Président en se mettant à sa remorque. Parce que eux, hein, ils avaient fait alliance avec lui avant le premier tour ! Pour les ralliés plus tardifs, on en reparlera plus tard…

Enfin et surtout, nous pouvons voir chaque jour que le système reste le système et que l’Histoire suit son cours. Quelque part ça rassure…
Comme d’hab’, nous aurons dans quelques jours un gouvernement Philippe 2 où il y aura un nouveau ministre de la Justice qui ne devrait pas être Ferrand qui a suffisamment de travail avec les Territoires.
Les affaires, le plus souvent minables, vont continuer de faire surface ici et là, notamment sur les nouveaux élus LREM issus des pochettes surprises, tant il était urgent de renouveler le stock de biographies à éplucher pour alimenter le palmipède pas-si-enchaîné-que-ça. Mais bon ; cépapareil.   

1 commentaire:

  1. Il est quand-même peu flatteur que les quelques panégyriques de monsieur bayrou ne lui aient trouvé que de vagues qualités intellectuelles dans le domaine de la littérature ou de l'histoire.
    Pour le reste, la grande force du promoteur de l'extrême centre réside dans le vide du moyeu de la roue sans lequel elle ne pourrait tourner, comme l'expliquait Lao Tseu dans le Tao Tö King.
    Mais je m'égare, comme dirait notre höte.

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