Mardi dernier, malgré un agenda que l’on espère chargé,
malgré la crise non alors encore résolue avec son chef d'état-major des armées,
le cyborg-président a consacré sa soirée à assister à une projection privée à l'Élysée de la dernière production vidéo de Bernard-Henri
Lévy ! Ce n’était pas une avant-première puisqu’il s’agissait du
documentaire intitulé La Bataille de Mossoul déjà diffusé en mars sur
Arte. Comme ladite chaîne - bonne fille – a dû être la seule ayant consenti à
payer les droits, la séance élyséenne a sûrement contribué à accroître l’audience
cumulée de cet opus. Sous réserve, ne
soyons pas excessifs, d’éventuelles reprises, çà et là, dans quelques salles de
MJC de province en manque de matériaux de propagande…
Pour visionner en bonne compagnie cette œuvre magistrale
qui nous interpelle au niveau du vécu, le Président de la République avait convié
une brochette d’invités : Bien sûr Béachelle soi-même, tout frétillant d’être
à l’honneur. Mais aussi une tripotée d’autres convives bien obligés de devoir répondre
à l’invitation et de se farcir la séance en faisant bonne figure et sans trop
regarder leurs montres : Il y avait là son chef de cabinet militaire (un
amiral) et plusieurs membres de son cabinet ayant dû laisser leurs dossiers en
suspens ; un neveu du chef kurde Barzani avec une délégation de ses combattants
à qui ça n’apprenait rien et qui ont dû bien se marrer ; et diverses
personnalités bien de chez nous dont l’architecte Jean Nouvel et… Christine
Angot…
Un esprit naïf aurait pu penser que Béachelle était
définitivement démonétisé depuis ses catastrophiques pantalonnades libyennes.
Ne rêvons pas. En revanche, aussi méfiant soit-on, on aurait aussi pu penser
que le Cyborg-président avec ses logiciels intégrés n’accorderait aucune
importance à ce ludion grotesque, pas même 40’ de son temps par pur souci de
mondanité politicienne. Eh bien, l’insertion de cette "projection privée"
dans son emploi du temps m’inquiète…
Et elle me rassure tout à la fois : Demain sera bien comme aujourd’hui…
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C’est l’occasion de vous ressortir quelques photos :
Là, nous sommes à Sarajevo. Notre héros est encore un beau jeune homme. La photo de gauche a été publiée. Le héros prêt à tout pour la Cause est interviewé, planqué derrière un mur pour s’abriter des tirs des méchants Serbes. Celle de droite ne l’a pas été. Les deux flics derrière le muret ont l’air cool. Ils doivent griller leur clope en réglant la circulation…
Que c'est beau ! J'en chialerais !!!
RépondreSupprimerun clown invite des clowns ,ils se racontent des histoires de clowns
RépondreSupprimerle problème,lorsque CES clowns là se racontent des histoires de clowns, c'est que nous en sommes l'objet (pas le sujet, un sujet est ,par essence au dessus de l'objet)
Supprimerl'objet de leurs histoires et de leur attention
et jusqu'à présent , l'étude de l'histoire , petite , grande ou moyenne , montre que leur attention ne se porte pas sur le bien des objets, voyez?
ça se porte plutôt sur d'autres éléments , genre , cadastre , recensement des biens et acquisitions , et en définitive , échéancier de la dette par eux constituée....
ça va couiner très fort dans les chaumières lors du prochain tiers provisionnel....c'est pas faute de l'avoir prédit
J'hésite à faire un commentaire, parce que ça se passe de commentaires.
RépondreSupprimerJe ravale donc mon vomi. C'est pas beau, n'est-ce pas!
La presse est complice!!! C'est ça le plus grave. Libre à BHL de jouer son propre rôle, si ça lui donne l'impression d'exister, mais que des professionnels de l'information relayent pour nous faire avaler de la propagande, non! Et après, on conspue ceux qui doute et la théorie de complot. La faute à qui?
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