Infecté
jusqu’au trognon par la perfusion H24 du cocktail de chimio qu’on lui a
administré durant dix mois pour son bien,
l’acuraba moyen n’a pu percuter qu’en dépit de son âge, de son intelligence complexe, etc., le cyborg qu’il a porté
aux plus hautes fonctions n’était par
ailleurs qu’un de ces petits vieux imprégnés des stéréotypes les plus
éculés. Il a beau jouer au tennis ou faire mannequin de couverture chez Gai
Pied ; sa meuf, l’ourlet au ras du moteur, a beau singer les pattes arrière
de sauterelle de Mireille Darc pour tenter de diviser son âge par trois, le
cyborg en question a perdu sa jeunesse (et son innocence) dès le
lycée chez les Jèzes d’Amiens et n’est plus depuis lors qu’un petit vieux
bourgeois aux reflexes rassis. D’ailleurs, vous l’aurez remarqué, il ne sort
jamais sans sa meuf sa mère…
Qu’est-ce
que je raconte, là ? - La vérité, mon bon. La preuve ? – Ecoutez-le :
Quand il
cause à plusieurs individus à la fois (à Touboutchan [c’est au Kirghizistan. NDLR] mais pas seulement), il ne sait s’adresser que « à
celles et ceux… »
Rendez-vous
compte ! Il tient à exprimer expressément la discrimination surannée entre
le masculin et le féminin ! Totalement dépassé le
mec ! Et les hermaphrodites ? et les trans ? et les asexués,
bordel !
Notre cyborg
est tout aussi hétérocentré, limite facho, que les extrême-gauchiasses des collectifs
subventionnaires qui perdent leur temps à rallonger leurs communiqués
illisibles de suffixes "(e)" à chaque mot… Au lieu de dire d’un ton
pédant "- Je m’adresse à celles et ceux…", peut pas dire ""-
Je cause à vous-autres… » comme tout le monde ? Surtout quand c’est
pour les enfumer…
Pourquoi
vous causer de ça ? Parce que les
actualités comme disait mon arrière-grand-mère nous apportent chaque jour
une preuve supplémentaire de ce fait avéré : Macron est toujours en retard
d’une guerre. A l’instar de l’économie pour laquelle il barbote toujours dans la
mode des 80’ du précédent siècle, toujours à la remorque, il en est resté à
cette ridicule égalité binaire hétéronormée qu’à dû lui enseigner sa maman peut-être
et sa prof de lycée sans doute...
La preuve du
jour, disais-je, nous est apportée par la direction de Transport for London (la RATP locale). Par
circulaires et ordres de mission impératifs, tous les personnels, qu’il s’agisse
de ceux du métro, des bus avec ou sans impériale, du Dockands Light Railway ou
du London Overground, ont reçu la
consigne de cesser d’employer les mots « Mesdames
et Messieurs » dans les annonces faites aux voyageurs… Consigne également
donnée à l’ensemble du personnel de la ville par son Lord Maire Sadiq Khan comme
son nom l’indique, pour promouvoir la neutralité des sexes…
Oui Madame, oui Monsieur. Nous-autres bouffeurs de grenouilles avions
certes déjà ostracisé le si charmant Mademoiselle, sucré des formulaires
administratifs comme de la traditionnelle accroche des discours "-
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs…". Mais il y avait encore des efforts à faire…
Mais ils vont dire quoi,
hein, les agents pour s’adresser aux usagers [masculin pluriel] ? Que ce soit au
micro, sur les quais ou dans les voitures ? Ben il paraît qu’on leur a
demandé d’utiliser des termes tels que "Bonjour, tout le monde" ; toutes
les annonces préenregistrées vont d’ailleurs être modifiées pour intégrer les
nouvelles expressions.
Que c’est beau ! Un
cabinet de consultants en communication a dû vachement se torturer les méninges
à la mesure de sa facture pour leur trouver ça : "- Bonjour, tout le
monde !". Et pourquoi en dire tant ? Le besoin d’en rajouter
inutilement comme les Ploukèm dans ses billets… Préciser "tout le monde" se veut inclusif, mais n’est-ce pas, à trop
vouloir en faire, une façon discriminatoire
d’exclure ceux qui ne sont pas là ?
Comme l’ado attardé en bermuda et casquette à l’envers qui pousse la porte du
salon de thé des vieilles retraitées, ne suffirait-il pas de mâchouiller un "-
B’jour !" ?
Et puis pourquoi Bonjour ?
Hein ? Est-ce suffisamment neutre
pour ne chagriner personne ? Non ! Il n’y a pas que les minorités
poly- ou a-sexuées qui méritent une attention prioritaire ! Et les aveugles
mal-voyants qui pourraient se sentir stigmatisés dans leur chair de se voir
rappeler qu’il fait jour ? Et "Bonjour", c’est fwançais !
Donc étriqué, restrictif, ça exclue. Et ceux qui ne causent que baloutche, swahili
ou somalien, hein ?
Il faut dire rien…
Hello ladies and gentlemen !
Hello anyone !
Hello !
Hello anyone !
Hello !
Hell…
Je crains, Monsieur Plouc, que nous ne soyons plus de ce monde; vous avez bien du mérite à persévérer dans vos analyses.
RépondreSupprimervous aussi , vous dites "les jèzes"?
RépondreSupprimertout comme mon papa!
lorsque j'étais jeune et que je foutais rien au collège , cet adepte de l'école sans dieu me disait "je te foutrais chez les jèzes à Avignon!"
la méthode avait marché au moins pour un de mes oncles , il avait eu son bac , premier diplôme universitaire ( paraît il , c'est pour ça que , toujours , un agrégé des universités préside le jury.....une fois c'est tombé sur une copine à ma femme qui a tellement enfoncé les candidats "vous repêchez cui là ? avec son orthograf ? mais vous êtes dingos mes pauvres amis! ou alors complètement cons ! oui , c'est ça , vous êtes cons, cons à bouffer d'la pine par paquets de douze !" qu'on l'a plus jamais invitée....depuis,ma femme espère son tour ....pour ne jamais être réinvitée , elle non plus )
l'autre oncle , par contre , ça avait pas marché ....mais, à l'époque, on pouvait vivre une vie d'honnête homme sans le bac
aujourd'hui, hé bien ....
Les anglais seraient donc aussi c... que les français ? Pourtant c'est difficile aujourd'hui.
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