Comme je l’avais bêtement écrit un jour : "- Qu’est-ce que l’art ? Pour répondre, moi, plouc, je me contente d’un discriminant très primitif ; celui de la pomme accrochée à son pommier. De deux choses l’une : Soit j’ai envie de la prendre et de la croquer… Et c’est tout sauf de l’art. Soit j’ai envie de m’asseoir devant et de la contempler… et alors c’est probablement de l’art. Encore que…"
Ouais… Enfin… Pas si simple. Beaucoup de gens s’esbaudissent devant des œuvres d’art que dans ma naïveté mal dégrossie j’ai du mal à classer comme telles. Pourtant elles doivent l’être puisque je n’ai pas du tout envie de croquer dedans ! Mais pour autant, je n’éprouve guère l’envie de m’asseoir devant dans une contemplation que, perso, je réserve au Saint-Sacrement… Pour conclure, le doute m’étreint…
J’ai donc décidé de m’imposer quelques promenades culturelles pour parfaire mon éducation (de l’œil, entendons-nous bien ; le reste ça va) Et je m’en serais voulu de ne pas vous en ramener quelques cartes postales.
1° Promenade Cul-turelle : Catégorie Expos temporaires
1. Sculpture de Patrick Guaffi.
Installations Artistes belges.Expo
Office d’art contemporain.
Sans doute une fixation de l’artiste et une fascination esthétique pour la maille tricotée.
Enfin… Probablement…
2. Le Spermeman de Takashi Murakami en son château de Versailles.
Le modèle devait avoir une belle endurance pour tenir la pose.
C’est vrai qu’il est jeune… Et productif…
Mais que cherche-t-il vraiment avec son lasso ?
A chevaucher quelque cheptel ou à le féconder ?
Et après l’expo, qui c’est qui va passer la serpillière ?
3. De je ne sais plus qui je ne sais plus où. Pas grave. J’suis pas payé pour engraisser la billetterie…
La palette de l’artiste remplacée par le chariot élévateur trans-palettes du cariste…
On n’arrête pas le progrès.
C’est qui après qui va poncer le parquet ?
4. Expo Nanning à l’abbaye de Maubuisson.
Le must de l’effort créatif ; neurones et kilo-joules compris.
En outre, après, la remise en place sera vite faite.
Fondée par Blanche de Castille, l’abbaye est un site d'art contemporain ayant vocation à présenter des expos conçues et réalisées pour le lieu. Latrines du XIII° siècle…
5. Paris. Œuvre exceptionnelle qui interroge le cadre muséal.
Remarquable composition par sa diversité dans le choix des matières.
Faut reconnaître qu’y a du boulot…
Pour ranger après, y a quand même un souci : Emmaüs a refusé de venir.
6. C’est pas le chantier. C’est l’œuvre.
Les artistes sont les femmes derrière.
Elles s’y sont mises à deux. Fallait ça.
C’est pas du cuivre à recycler après. Mais ça vaut plus…
Faudra pas se tromper en déménageant.
Bien dire aux manutentionnaires où ça va…
"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"
"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.
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Tain! Je ne sais pas où on va, mais on y va.
RépondreSupprimerIl vaut mieux, qu'ici , il y ait un protocole sévère ! .....sinon , mieux vaut ne pas penser à ce que je serais capable d'écrire ...
RépondreSupprimerJe n'en doute pas ^^
RépondreSupprimerCa y est, je viens de comprendre:j 'apprends à l 'instant sur France Inter que " la beauté est à éviter dans l 'art contemporain car elle renvoie au totalitarisme",la petite coquine.
RépondreSupprimerdonc on peut en conclure que les œuvres que vous avez sélectionnées ici échappent à cette tare.