On parle beaucoup de la dévirilisation du mâle occidental. C’est un fait. D’ailleurs, curieusement, gloser sur ce fait n’est pas considéré comme une stigmatisation, un amalgame nauséabond ou toutes ces petites choses de nature à déclencher ces caprices pavloviens et autre caca-nerveux qui font sourciller la HALDE…
Féminisation du porte-couilles donc. Tout nous y invite.
Je me souviens d’une discussion que j’avais eue un jour avec un père salésien sur les problèmes des jeunes d’aujourd’hui. Au détour de la conversation celui-ci m’avait lancé tout de go : "- La pire des conneries faites par Jospin en 1990 lors de la suppression des écoles normales, c’est la mixité dans les IUFM."
Ce disciple de Don Bosco n’était pourtant pas vicaire à Saint Nicolas du Chardonnet, plutôt le genre curé des loubards. Voyant mon air interrogateur, il avait développé :
"- Avec les concours séparés, il y avait de fait des quotas assez équilibrés d’instituteurs et d’institutrices. Avec le concours unique, comme dans d’autres métiers (dans les domaines médicaux et judiciaires notamment) on a observé une féminisation à outrance du corps des professeurs des écoles. Le résultat, c’est qu’aujourd’hui un gamin est certain d’effectuer toute sa scolarité primaire et parfois l’essentiel de ses années pubertaires au collège en n’ayant affaire qu’à des maîtres femmes. Il n’est pas exclu qu’un ado puisse effectuer la totalité de son cursus scolaire sans devoir s’affronter à un homme. Y compris en conseil de discipline, s’agissant de certains soi-disant caïds incontrôlables…"
C’était il a sept ou huit ans. Et il pensait manifestement déjà à ces écoliers et collégiens des cités qui sont une chance pour la France. Jeunes dont toute la "vraie vie" (hors de l’école donc) n’est qu’apartheid sexuel : survalorisation du mâle et dévalorisation de la femme (mère-domestique et sœur itou…) D’où transfert automatique du mode de pensée à l’école : la maîtresse ou professeurE = pionne de garderie méprisée, voire ridiculisée ; non écoutée en tout cas… Résultat : cf. autour de vous…
Mais on peut retourner la problématique. A Saint Jean de Passy, même situation mais effets inversés. La recette est simple. D’abord, vous prenez un beau contexte de multiplication et de valorisation des familles monoparentales. Vous ajoutez comme note positive une bonne dose de familles recomposées. Vous saupoudrez avec le piment de la garde alternée où le gosse ne sait plus où il en est (dans tous les cas, c’est la femme, mère ou marâtre, qui manage…) Vous faites revenir dans une valorisation systémique des qualités féminines, campagnes permanentes orchestrées tous azimuts par la publicité commerciale autant que par la propagande d’Etat. Vous terminez en mettant le couvercle de la pression sociale d’un antimachisme d’Etat presque aussi délétère et hystérique que l’antiracisme. Et vous laissez mijoter…
Le résultat ? Un agent d’influence de l’avant-garde de l’avenir qui était aussi un poète de cour à la manière de Vincent Voiture - Aragon je crois qu’il s’appelait - l’avait déjà fait chanter par un de ses portes-flingue qui avec une belle voix : "La femme est l’avenir de l’homme"…
C’est prêt, y a plus qu’à servir : Dans la cocotte, la petite bête est toute lisse et souple. Androgyne à souhait. Bien qu’on ne puisse toujours pas vraiment s’en passer pour démarrer la recette (mais ça va venir rassurez-vous) les derniers effluves de ces funestes graillons de virilité se seront déjà dissipés.
Vous trouvez que ça a du goût ?
Note subsidiaire :
Mec ou Nana ?
Nana au vu des cuisses…
Mais pas sûr. Va savoir…
Dernier must, dernier buzz, déjà mainstream
(je rigole pas, le web en est plein) :
Plaisir d’être pénétré, plénitude orgasmique !
Banalité des voies de façade, subtilité de la prostate.
Clitoridien ou vaginal, pardon anusien ou rectal, tel est l’homme !
Il ne peut l’ignorer, il ne doit pas s’en priver…
L’homme enfin femme ? Non, enfin les deux !
Des ventres libérés remercions la Science,
Gloire au Gender parfait au sperme sans semence…
"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"
"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.
Aragon est un cas singulier, la seule personne qu'il ait aimée c'est Drieu la Rochelle et pas vraiment l'anti-libido faîte femme, Elsa Triolet. A la fin de sa vie, on le voyait errer entre les gitons dont François-Marie Banier qui a dû commencer sa carrière de compagnon des personnes âgées comme ça.
RépondreSupprimerSinon votre père salésien a vu juste, confier les fonctions éducatives ou d'autorité aux femmes dans les 3/4 des cas est un problème, sur l'analyse en revanche je mettrai un bémol. Ce n'est pas par antimachisme d'Etat que cela s'est accompli mais parce que ces métiers sont, dans les actes et non dans les discours publics, dévalorisés voire méprisés et que les femmes en question s'achètent souvent une bonne conscience de gauche en partageant une partie de leur vie (divorces, familles recomposées, séparations etc.) avec des hommes qui ont les moyens d'entretenir une femme cultivée sur un bon pied et qui trouvent là de quoi flatter un amour-propre d'inculte notoire. Ce que ce genre de père transmet, c'est un héritage matériel, un nom, un carnet de relations pour tout le reste on renvoie à maman et quand maman occupe tout le champ, on la trouve très pesante, elle et tout ce qu'elle incarne
Meme s'il m'est toujours difficile de laisser un commentaire ici , par privation de spontanéité, impossible de rester muette ...c'est hélas vrai et , fondamentalement , c'est la faute des femmes , pas de l' Etat ...des femmes qui n'ont pas eu la malice , pourtant si féminine , de s'imposer des limites afin de ne pas ressembler à des grenadiers de l' Empire ( c'est l'impression que j'ai quand je viens en France )..
RépondreSupprimerLa féminisation de l'enseignement ??...je n'approuve pas non plus ...mais il se trouve que c'est un des rares métiers qui conjugue plus aisément travail et famille ..
En somme , ce doit etre une des raisons pour laquelle je suis restée en Italie : une autre façon d'etre homme , meme si un peu matcho ...mais aussi une autre façon d'etre femme , et pas vieux copain de chambrée ..
J’hallucine ! "il m'est toujours difficile de laisser un commentaire ici, par privation de spontanéité"
RépondreSupprimerChris vous me laissez sans voix ! Chris privée de spontanéité ? Vous avez déjà vu ça somebody ?
Je sais que le service du Protocole est ici calqué sur celui de l’impératrice Théodora à Byzance et qu’il est exclu que ça change mais quand même !