"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

jeudi 29 novembre 2012

Bricolage, enfantillages et panique à bord…



Une bande de morveux (et morveuses) en barbotteuses empile ses cubes à la va-comme-j’te-pousse puis proclame fièrement : "- Regardez ce qu’on a fait comme c’est beau ! Et puis c’est solide ! N’y touchez surtout pas !" Il faut alors que le premier minus habens qui passe leur dise ce qu’il en est ; c’est-à-dire que toussa ne tiendra pas debout deux minutes, pour qu’ils puissent se dire : "- Ah oui, tiens c’est vrai ! On n’avait pas vu ça comme ça. Vite, vite, on va changer un ou deux trucs. Mais chut ! Vous n’avez rien vu…"

Ce ne sont pas des mômes en phase d’apprentissage des formes et volumes dans l’espace. Non… C’est notre gouvernement…

A peine a-t-il validé en grande pompe les modalités du Pacte de compétitivité que le gouvernement modifie l’échéancier de mise en place du crédit d’impôt prévu pour la compétitivité et l'emploi (CICE) en faveur des entreprises ; échéancier sur lequel il n’admettait aucune critique…   
Hier, donc, sortant juste du Conseil des ministres, le Sinistre des finances est venu défendre en commission des Finances de l'Assemblée nationale deux amendements visant à une mise en œuvre de ce CICE sur deux ans au lieu de trois comme il était prévu dans le projet de loi de finances rectificative de fin d'année que son gouvernement avait présenté à l’Assemblée quasiment la veille…

Sortant du même Conseil, Dépassé 1° a délivré son oracle à la presse : "- Ce matin, j'ai demandé une accélération du pacte de compétitivité parce que chaque jour maintenant compte." En ajoutant : "- Nous avons perdu trop de temps depuis 10 ans avec un chômage qui augmente depuis 18 mois, pour que le moindre jour soit utilisé pour mettre en œuvre notre politique"

Pendant ce temps-là, le Conseil d’Etat continue de retoquer, suspendre ou annuler la litanie de textes, règlements et décrets ni faits ni à faire pondus à la va-vite, toutes ces petites choses commises  au cours de ces six mois bien plan-plan. Qu’est-ce que ça va être désormais, puisque maintenant, chaque jour compte…

Et personne ne rigole…

Heureusement qu’il y a l’UMP ! Ça meuble la presse et sature les journaux télévisés. Et c’est bien pratique. Du coup, faute de temps résiduel disponible, le rejet par le Sénat du projet de loi de finances 2013 se glisse subrepticement en une phrase avant la page des sports…

1 commentaire:

  1. Le cirque Copé * Fillon est du pain bénit pour Hollande et Ayrault , non seulement , comme vous le dites , le rejet du budget par le Sénat passe inapperçu mais la guéguerre de notre Dame des Landes aussi.

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