Je ne peux m’empêcher
de reproduire ici le billet de François-Xavier
Ajavon publié mercredi dernier sur Causeur.fr :
"Les écolos sont
des anciens combattants mais l’ignorent souvent ! On les trouve à l’avant-garde
de l’arrière-garde. De l’humanisme pur jus et de l’agro-carburant coulent dans
leurs veines. Ils habitent souvent dans des maisons d’architecte à Montreuil, circulent
en vélo et – à l’image de Florence Lamblin –gagnent du blé en vendant des « sex
toys bio » (ne me demandez pas en quoi cela consiste…). Ils sont précieux car
leurs déclarations, allant du cocasse au bouffon, sur les sujets les plus
divers (Ah ouvrons des salles de shoot ! Ah fermons les centrales nucléaires
!), servent à garder souriants les journalistes. Demandons-nous un peu que
serait la politique française sans ces grands noms qui ont tant donné à notre
pays… Jean-Vincent Placé, Philippe Meirieu, Eva Joly et Dominique Voynet
rayonnent sans conteste au firmament immortel de la démocratie hexagonale !
Sans oublier Cécile Duflot, que même l’Amérique nous envie, ou encore Noël
Mamère dont on peut faire le pari qu’il laissera une empreinte forte dans l’histoire
du ridicule.
"Mais parfois les
écologistes cessent d’être drolatiques. Ce fut le cas il y a quelques semaines,
au Conseil municipal de la capitale… Le Conseil de Paris a rejeté une
proposition du groupe UMP visant à “dédier un espace public” aux soldats
français morts en Afghanistan. Le PS a écarté rapidement la proposition en
prétextant que la ville était déjà associée à un projet d’hommage avec le
Ministère de la Défense. Mais les Verts, eux, ont cru bon de justifier leur
avis négatif par cette explication de vote fastidieuse :
“Je rappelle qu’il y a effectivement eu 88 soldats français qui sont
morts en Afghanistan. C’est bien triste pour eux et leurs familles, mais qu’il
y a eu aussi 120.000 civils afghans morts depuis que nous avons déclenché une
guerre en Afghanistan. Je pense que si on devait construire des monuments, il
faudrait aussi penser à ces 120.000 personnes, qui pour la plupart n’avaient
rien demandé et qui ont été tuées à cause d’une guerre que nous avons déclarée
à leur pays”.
"L’auteur
immortel et Vert de ces lignes épaisses et brumeuses, qui ne voit de tristesse
(on
soulignera la trivialité de “c’est bien
triste”)
en ces morts français que pour leur famille, et qui s’imagine que la France a
“déclenché” une guerre en Afghanistan… s’appelle Sylvain Garel. Il faut retenir son nom, car un tel mélange de
sottise et d’ignorance nous fait toucher les cimes himalayennes du
tragi-comique. L’antimilitarisme primaire ne tue pas, certes… ça doit le
rapprocher un peu du ridicule.
Après ce genre
d’incartades regrettables et superflues, ce qu’il conviendrait d’édifier c’est
un monument aux morts de honte. Aux morts de hontes pour les déclarations de
certains hommes politiques de leur pays. J’aimerai que l’on y inscrive mon nom
en bonne place."
__
S’agissant de Sylvain
Garel, c’est à l’évidence un pur…
Auteur d’une biographie de Louis
Lecoin en 1982, on le trouve en 2002 Président
de la Commission des Verts contre l’extrême droite...
En 2003,
il s’est signalé en entraînant avec lui 200 sans-papiers pour aller occuper
l’église St Nicolas-du Chardonnet...
Président
du groupe Vert au Conseil de Paris depuis 2008 et gentil précurseur d’Eva Joly,
il s’est enfin distingué en 2010 en déclarant au Conseil que "le défilé du 14 juillet mobilise chaque
année sur les Champs-Élysées des milliers de militaires, des centaines de
véhicules, des dizaines d'aéronefs et des millions d'euros", précisant
que "la France gagnerait à quitter
le sinistre peloton des pays organisant des démonstrations guerrières le jour
de leur fête nationale, dont la plupart sont des dictatures"…
Ceci-dit,
je ne vois pas pourquoi Mr Ajavon s’arrête sur ce détail et montre du doigt ce Sylvain Garel, lequel n’est,
somme-toute, qu’un de ces nombreux résidus hystérico-maniaque qui
restent dans les fonds d’écuelle après distillation et élévation à la gloire ministérielle
des Taubira, Pau-Langevin, Lurel, Batho et de la divine Yamina Benguigui…
il est quand même gratiné ce Garel !
RépondreSupprimerBenguiquoi ?
RépondreSupprimerAh non, pas les noms, on a dit…