Flemme, feuilles
mortes à ramasser à la pelle et pluie d’automne… Surtout, perspective de
rejoindre demain la ville pour éplucher quinze jours de courriers et factures
puis démarrer sans souffler les deux mois à venir qui s’annoncent très chargés
(perso chargés, pour la Fwance on
verra…) Au point que je ne pourrai même pas aller samedi prochain à la manif
contre le mariage pour tous**. Bref,
difficulté ces jours-ci à m’extraire de mes montagnes, à m’intéresser, à commenter mon ahurissement devant la motion de
synthèse solférinesque le pacte
de compétitivité et toutes ces sortes de choses… Pacte entre qui et qui, d’ailleurs ?
Mais c’est vrai que je suis plouc et donc encore naïf, forcément naïf…
Moment de transition,
donc, où je n’ai le goût à rien, sinon à entretenir mon humeur grincheuse en lisant
les blogs amis et, plus distraitement, en feuilletant les magazines qui
traînent. Au point de parcourir aussi
chez Ilys les illustrations des billets de JMM. C’est dire…
Alors que faire pour meubler ? Tiens, justement, en lisant JMM, je repensais hier à une
histoire de croupe, un de ces propos que le Plouc-em’ argumente parfois avec
véhémence, appuyé au comptoir d’un bistrot. Par bonté d’âme toujours, je
précise, uniquement pour permettre au dit comptoir de rester debout… Et puis
mon répertoire iconographique ne risque pas d’entamer les parts de marché de
JMM…
J'évoquais donc (à quoi penser d’autre,
vraiment ?) la magnifique
forme en violon de nos compagnes remarquée par Léonard de Vinci et fort
banalement illustrée taguée par Man Ray. L’évoquer accoudé au zinc ne
pouvait que ré
enchanter
l’ambiance nickel-chrome-verre fumé d’un bar où le fond sonore dispensé par je
ne sais quelle chanteuse du Top 5 de je ne sais quelle année (de naguère plutôt que
jadis) ne
couvrait qu’imparfaitement les rires gras d’un quatuor de jeunes mâles en goguette.
A l’évidence,
disais-je, c’était là le fruit de la sélection naturelle chez les sapiens restés
suffisamment longtemps sainement eux-mêmes. Devenus bipèdes (grâce en soit rendue à
Eve de s’être dressée sur ses talons pour attraper la pomme…), il fallait bien que
sa femelle soit assez svelte et déliée pour courir plus vite que les prédateurs
et, tout à la fois, assez baraquée de l’arrière-train pour nos faire des mômes costauds…
Mais, disais-je
encore, il fallait en profiter fissa vu que ça craint...
- D’une part, la
présumée sapiens, tout écolo qu’elle se prétende souvent, tend depuis une
dizaine de lustres à oublier les contraintes de la libre nature pour virer du
violon à la flûte. Flûtes aux trous parfois même trop onéreux d’usage au regard
des tarifs pratiqués par les bijoutiers, les fleuristes et les restaurateurs…
Jadis et avant-hier...
- D’autre part, ajoutais-je,
une autre tendance se développe grave. Celle de virer contrebasse maousse,
voire grosse caisse, retour au look callipyge des cavernes à finalité
exclusivement reproductive. Tendance manifestement favorisée chez certaines par
un retour, sinon à la vie dévote, en tout cas à la vie recluse sous bâche ou
sacs poubelles…
Hier soir...
Aujourd'hui...
Dès demain avec le Pacte de compétitivité en prime...
Ce sera tout pour aujourd’hui.
PS :
Pour le mariage, je plussoie à la revendication développée par la Crevette : "Après la séparation de
l’Église et de l’État, allons jusqu’au bout : Séparation du mariage et de l’État. Il en va de l’avenir de
la famille et de la liberté"
« Au point de parcourir aussi chez Ilys les illustrations des billets de JMM. »
RépondreSupprimerEn effet, vous m'inquiétez…
C'est terrible, n'est-ce pas ?
SupprimerMerci de vous en soucier !
Il est vrai que mon "pronostic vital" est désormais plus "engagé" sous Hollande que sous Vincent Auriol mais pourquoi s'en faire ? Nous sommes tous des "précaires"...