Je ne sais pas si cette news du Parisien dans son édition dominicale est vérifiée, ni si
elle sera officiellement
démentie*. En tout cas, elle est
farpaîtement à l’image de ces trois semestres écoulés et - souhaitons-le - de ce quinquennat (je
dis souhaitons-le car le cap maintenu présage du pire…) :
"Hollande
est peut-être passé à côté d'un drame... mais n'y a vu que du feu" écrit Le Parisien ci-devant libéré. Lors de sa visite éclair à Bangui mardi dernier, plusieurs
dizaines "d'ex-rebelles" de la Séléka ont fait irruption sur le tarmac de
l'aéroport alors que notre pédalonaute était en pleine discussion avec le "président"
centrafricain Michel Djotodia, dans
"le pavillon présidentiel" à quelques pas de là…
Sept véhicules de la
Séléka "armés jusqu'aux
dents" "
ont pris position devant le Falcon de
la République française. Au terme d’un face à face tendu, il a fallu une
négociation entre les militaires français et un "général" Soudanais (sic) de la Séléka pour
que ses hommes vident les lieux. Bien obligé de confirmer, l’envoyé spécial de
France 2 a "relativisé la portée de l’incident"…
Notre armée, son
professionnalisme et ses procédures de sécurité ne sont pas en cause dans cet "incident".
La seule question qui se pose en ce qui concerne nos hommes, c’est "- Que
foutent-ils là ?" Nos hommes dont deux avaient été tués la veille,
très probablement justement par la Séléka…
- Sachant que la mission assignée est de rester neutre entre les parties en présence. C’est-à-dire
entre, d’une part, la Séléka, des pillards et massacreurs en bonne partie
étrangers ayant placé une potiche à eux à la tête de ce non-Etat et, d’autre
part, 80% de la population, désemparée et abandonnée qui s’essaie à l’autodéfense
et profite de la présence française pour tenter de se venger des exactions et
atrocités subies…
- Sachant que le "président"
centrafricain a été placé sur son fauteuil par la Séléka à qui il doit tout et
connaissant les manières afwicaines, on a eu là un bel exemple de tentative d’intimidation.
Certes avortée grâce à nos cadres militaires sur le terrain, mais tentative
tout de même qui aurait pu dégénérer ; ces trucs-là, au moment où ça
commence on ne sait jamais comment ça finira… J’écrivais mardi dernier : "Sauf
incohérence diplomatique (une de plus) Hollande ne devrait donc pas rencontrer
son homologue local (…) il n’y va donc que pour s’incliner devant les photographes
deux premiers cercueils de nos soldats tombés là-bas sans qu’on ose nous dire
vraiment contre qui on se bat."
Ben non. Aller là-bas était une ardente obligation
un caprice de plan com’ émotionnel décidé au débotté pour rentabiliser deux cercueils sous drapeaux tricolores et/ou
récupérer 1’15’’ d’antenne sur Nelson au 20 heures. On verra bien…
Cet "incident" m’a fait penser à deux choses.
Tout d’abord à ce que j’écrivais dès le 26 mai 2012 après la pantomime du
voyage à Bruxelles en train : Incompétence, irresponsabilité et naïveté
patentes à peine revenu en troisième semaine de mandat (ici). Ensuite, aux mesures de
sécurité et d’éloignement du peuple lors des déplacements présidentiels et
ministériels en province. On se méfie plus des Français que des exotiques à
machettes…
Il
est passé à côté et n’y a vu que du feu…
Un exemple de plus à ajouter au bricolage et à l’amateurisme
pédalonautique. Le pire, c’est que le François Georges Nicolas Hollande (1.54.08.76.540.XXX -
XX) n’est sûrement pas le
pire de la bande quand on mesure l’incompétence, le cynisme et la vanité de son
entourage. "- Que foutent-ils là ?" Faut tous les euthanasier (paraît
qu’ils sont d’accord…)
*Ah oui ! "Le président français François Hollande n'a
"absolument pas" été en danger mardi soir, lors de sa rencontre à
l'aéroport de Bangui avec le président de transition centrafricain, qui était
normalement accompagné de sa garde présidentielle, composée de membres de
l'ex-Séléka, a affirmé dimanche le ministère de la Défense."
Amusant tout de même, le Parisien balance l info, aussitôt tout est démenti vigoureusement, mais.... mais, les images diffusées au JT de TF1 ce soir démentent formellement et de visu... le démenti .
RépondreSupprimerJe refuse de regarder la télé avant mon rituel zapping de lassitude à partir de 23h...
SupprimerHollande mourant en Ayrault, personne n' y aurait cru.
RépondreSupprimerIl ne voit déjà pas son avion avancé devant lui sur le tarmac ... alors des voitures ...
RépondreSupprimeret ils l'ont loupé alors qu'il pouvait obtenir sa statue à côté de Mandela ! pas de pot
RépondreSupprimerAu delà de l'émotion légitime causée par la perte d'un être cher, la disparition prématurée de notre Président, orchestrée par les amis porches de nos Chers Cousins de l'Empire Centrafricain, je ressens un vide: celui bizarrement créé par la présence de celui qui aurait dû se faire flinguer par ses potes.
RépondreSupprimerDrôle de drame.
(Hips! S'cusez...)
Après "il est où, l'avion ?" le pingouin est vraiment en forme.
RépondreSupprimerIl n' a vraisemblablement pas été en danger mais il bien failli rentrer à pied dommage et pas que pour lui car j'ai toujours une pensée fielleuse pour les cireurs de pompe qui l'entourent
RépondreSupprimer"Nicolas le quinio et Antoine volkaer,vous n'êtes pas morts en vain, vous êtes morts pour L'Afrance !"
RépondreSupprimerEt la cote du débile remonte.... 2 points....
Ce qui met le mort à un point de popularité....
Une bonne affaire, en somme....
Marrant qu'avec le nombre d'hommes perdus dans les Balkans (44 paras, marsouins et légionnaires) ou au Liban (55 paras dans les décombres du drakkar) ,nos gros pedzouilles de gouvernants n'aient pas été réélus....
Ça doit tenir d'un assaisonnement subtil ou d'autres facteurs, ou alors, c'est l'erreur statistique...
il pleure ce monsieur pour les mecs qui sont allés se faire tuer pour son prestige de parvenu au fauteuil suprême ?
RépondreSupprimerpas sur !
alors quand il aura donné son corps à la France ou a l'Afrique on verra a sortir son mouchoir,
hé il nous reste des oignons ?