Pschitt !
Le
ravi de la roue à aube ne sait plus quoi inventer pour ramener son pédalo à sa
ligne de flottaison. On a presque de la peine pour lui.
Voilà
le Concours Mondial de l’innovation.
Faut reconnaître que ça en jette. Ça vient de sortir comme par hasard quelques
heures avant le classement PISA mais rassurez-vous, ça n’a rien à voir.
-
Vu l’impact ? – Oui chef, un coup dans l’eau… Un de plus. Pas un mot en une des quotidiens du matin, de Libé au Figaro en passant par Aujourd’hui
en France. Ah si ! Dans un petit coin en une de La Croix pour
introduire un article sur… les entreprises qui embauchent. Et rien à l’intérieur
sur ce concours…
Et
puis, quand-même, France-Cul comme de
juste a cherché à y consacrer laborieusement un sujet. Sauf qu’ils ne savaient
pas trop quoi en dire malgré les efforts méritoires d’Anne Lauvergeon, invitée
du jour.
L’idée
n’est sans doute pas mauvaise en soi d’aller chercher jusqu’au fond du Botswana
les cerveaux qui nous manquent en matière d’innovation
de rupture. Passkeu chez
nous, hein ?, faudrait pas changer quoi que ce soit, des fois que ça
risque d’en faire émerger de ces foutus cerveaux super innovants.
D’ailleurs,
l’hystéro-halluciné Peillon l’a bien dit : Ce classement PISA est inacceptable et nous savons ce qu’il
faut faire pour inverser la courbe du
PISA. On est en train de le faire et on va accélérer la cadence :
"- Le moment
est venu de nous rassembler autour la refondation républicaine de l'école et... de nos enseignants"…
Quant aux têtes d’œuf en jean et basket qui ont les idées
qu’attend le monde de demain, ils trouvent tout ce qui leur faut en Chine, aux
USA, aux Indes, au Brésil et bientôt même chez Poutine et Erdogan. Ce serait
bien de les avoir chez nous, OK. Mais voilà : Ils n’y trouveraient pas le
tiers ou le quart des facilités offertes ailleurs et au prix d’une lourdeur et
lenteur administrative double ou décuple. Toussa
avec en retour une contrainte de "made in France", certes honnête et
légitime, mais dans un contexte de totale instabilité fiscale et règlementaire
sans aucune visibilité à terme… Vous iriez chez qui, vous ?
Bref, ce concours mondial qui va sûrement nous coûter un
paquet de thunes en commissions et rapports préliminaires finira aux
oubliettes. Peut-être même avant Noël. Peut-être même est-ce déjà fait…
Mais bon. Le Pwesident va incognito avec photos bercer des nourrissons. Cébien.
Etant donné que les comptes de l'Etat sont largement bénéficiaires, il est normal de lancer ce concours qui aura des retombées bénéfiques pour toute la planète. Il faut penser aux moins chanceux que nous qui se retrouvent avec un budget d'Etat déficitaire. C'est bien cela ?
RépondreSupprimerEuh... presque...
RépondreSupprimerVous écoutez vronze cul, vous ?
RépondreSupprimerMoive pareil !
C'est pas trop pour les infos, mais surtout pour la façon dont elles sont distordues, tronquées, rabotées
Pour le pisa en berne, j'ai eu le bonheur, ce soir dans un micro embouteillage, d'entendre, à la grande table ou au grain à moudre, le grand bonheur donc, d'entendre qu'on ne mesurait pas les bons indices/critères/points/trucs et machins
Il faut mesurer aut' chose que les maths, bon gu de bon gu !
Aut' chose que la compréhension de textes oraux et écrits, nom de dierche !
Et là, là.......
J'ai entendu qu'on avait tenté de mesurer un indice de"bonheur et de socialisation des enfants"
Un peu comme si, lors d'un match de foutebaule, on décrétait vainqueur l'équipe aux maillots les plus chattoyants,ou aux baskets les mieux cirées
OK
Vue comme ça, l'educ naze reste dans la course
Et encore une taxe ! Cette fois pour ceux dont la propriété est traversée par un cours d'eau. Et tout cela afin qu'une bande de nullards puisse continuer à jeter l'agent par les fenêtres. C'est proprement insupportable.
RépondreSupprimerPour la partie de balle au pied, allons-y avec votre méthode Kobus : ça relancera peut-être la filière textile française et la fabrication de baskets en cuir, parce que cirer celles en plastique ne donne pas un résultat très probant.