Quatre
des quatorze lignes du métro parisien, n° 2, 6, 10 et 11, se sont brusquement arrêtées
hier à 12h20 pour ne redémarrer, semble-t-il qu’en fin d’après-midi à un rythme
ralenti. Une rame sur deux, au mieux deux sur trois et le trafic sera "à peu près identique ce week-end et la semaine
prochaine".
Bref, 30.000 guignols à
évacuer des rames lors du brusque arrêt du service en milieu de journée, toussa
un vendredi aprèm’ de pointe des départs dans les gares, de courses et de saturation
des magasins le dernier vendredi avant les vacances scolaires et Noël.
Ben oui, figurez-vous qu’un
contrôle de la qualité de l’air a été effectué hier dans le poste de commande automatisé
d’où se régule le trafic des quatre lignes en question. Il s’agit d’un local "confiné"
du côté de la place de la Bastille où officient donc quelques agents.
Or, ce matin-là, on y
mesura la présence de 18 fibres d’amiante par litre d’air. Bon.
Contrôlée
dans l'air inhalé par le travailleur,
la valeur limite d’exposition professionnelle à l’amiante est définie par l’article
R4412-100 du Code du Travail. Bien. Cette limite a été modifiée en dernier lieu
(en la divisant par dix !) par l’article 1 du décret n°2012-639
du 4 mai 2012. Celui-ci stipule qu’à compter du 1° juillet 2012, la concentration moyenne en fibres d'amiante, sur huit
heures de travail, ne doit
plus dépasser dix fibres par litre. Bien. Mais je lis aussi :
"Toutefois,
jusqu'au 1er juillet 2015, la valeur
limite d'exposition professionnelle prévue à l'article R. 4412-100 du code du
travail est fixée à une concentration en fibres d'amiante dans l'air inhalé de 100 fibres par litre évaluée sur une
moyenne de huit heures de travail." Cool !
On
comprend donc très bien que, pour des raisons de sécurité, en urgence absolue, le
personnel a été obligé de quitter précipitamment les postes de travail et d’évacuer
le bâtiment sans perspective d’y retourner de sitôt. Retour donc aux vieux
postes de commande manuel de chaque ligne avec sûrement pour ces pauvres gens primes
de travail en sous-sol, primes d’angoisse(*),
etc.
Pendant ce temps-là, on
ne chiffrera pas l’impact du boxon sur le PIB.
L’AFP a bien sûr fait un
micro-trottoir auprès des usagers perdus. Elle en a sélectionné trois pour sa dépêche.
A part Juliette, sans doute interviewée en raison du pittoresque de la
voir avec des béquilles, elle a retenu Ibrahim et Karim. Cébien.
Mais je ne sais pas
pourquoi je relève ça.
j'étais dans la 14 à la même heure ! parfois j'ai du pot
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=m3I2SrSvJzM
RépondreSupprimertheatre Aux Armées 1939
et ça finira aussi comme l'année suivante
moive non plus, je sais pas pourquoive vous relevez ce point là ....
RépondreSupprimerceci dit,je l'aurais relevé aussi, si j'avais écouté l'afp
heureusement , je préfère ignorer ce que ces gros gougnafiers disent de l'Afrance