"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

dimanche 2 février 2014

Une journée particulière…



Oui, une journée particulière mais pas du tout celle du film d’Ettore Scola avec Sophie Loren et Marcello Mastroianni sorti en 1977. Encore que… Encore que si, peut-être, vu que l’intrigue du film voit s’affronter une ménagère lambda plus les pieds sur terre tu meurs et un homo plus intello tu meurs. Après tout, ça me dit quelque chose, pas à vous ? Si, aussi, parce que l’intrigue se déroule à Rome durant la visite du Führer au Duce en mai 1938 et que, après tout, ça ressemble paraît-il à ce qui s’est passé aujourd’hui à Paris et à Lyon si on en croit les journaux et notre gouvernement…

Non, pourtant, parce qu’après avoir rectifié la cravate de son fasciste de mari et le foulard de son balilla de môme allant défiler, Sophia reste faire ses lessives dans l’immeuble vide ou Marcello, ostracisé, se cache. Alors que moi, avec moi et rien que moi, je me suis arraché de mon douar d’élection et j’y suis allé, moi, à la manif’ fascistissime… Pas à Paris, cette fois, mais à Lyon.

Bon. Il ne me fallait que deux grosses heures de bagnoles pour rejoindre mon douar de cantonnement et la place Bellecour ; ce n’était pas ça le problème… Ce matin, donc je sors du paddock avec l’intention de partir à 10 heures mais pour découvrir qu’il était tombé 30 cm de neige dans la nuit et que le chasse-neige municipal m’avait fait comme d’hab’ un boudin de neige à la sortie de chez moi. Sachant que j‘ai cinquante mètres de chemin privé pour atteindre cette foutue route communale et la prendre en sortant en épingle à cheveux au milieu d’un virage sans visibilité, sachant que vu la couche les pneus neige n’y suffiraient pas et que j’ai horreur de devoir mettre les chaînes pour seulement soixante mètres, que mes coronaires n’aiment pas me voir pelleter et que, par expérience, sans les chaînes la probabilité de m’enquiller dans le talus avoisinait les 33% et, enfin, que le mercenaire qui me dégage mes terres ne passe jamais avant onze heures, je ne vous fais pas un dessin. Bref, j’ai failli renoncer…

Ben non. Mais du coup, focalisé sur le stress de faire les premiers mètres de mes 250 km de trajet,  j’ai oublié de prendre l’appareil photo et… les clefs de Lyon ! J’ai donc trimballé inutilement ma brosse à dent et mon linge sale, même pas pu vider la boîte aux lettres et au lieu de ne repartir que demain, je suis rentré direct dans la brume de mes montagnes après le doux soleil qui nous a accompagnés entre Saône et Rhône. Je ne vais pas m’étendre à vous raconter la manif’, vous pourrez lire ça ailleurs. De toute façon, on a l’habitude...

Evidemment, de retour ici, je me suis servi un whisky et j’ai rouvert l’ordi pour savoir ce qui s’était passé à Paris et ce que les merdias en disaient… Pour ce qui est des commentaires et les touïttes,  les larves gauchiasses censées nous gouverner ne se rendent pas compte des conneries qu’elles peuvent écrire. La Duflot en est même réduite à ressortir l’abbé Pierre du formol…
Et puis la notion de "rafle préventive" : Dès 14 h 30’ toutes les agences de presse faisaient savoir qu’une douzaine de guignols du GUD avaient été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à rejoindre le cortège. "Il y avait des craintes qu’ils…"  a gravement déclaré à la presse le porte-parole soi-même de la Préfecture de police. On a appris quand tout fut fini qu’aucun n’avait été mis en garde à vue ; mais ça faisait toujours quelques manifestants en moins dans les comptages…

Sinon, que vous dire ? Mon reportage-photo lyonnais étant tombé à l’eau vu l’oubli de l’appareil et la mauvaise qualité de mon téléphone, voilà quelques clichés qui n’ont rien à voir :

- D’abord la une d’un quotidien rital piqué ce matin avant de partir et mise sous le coude pour plus tard. J’ai trouvé en rentrant que Koltchack m’avait piqué l’idée mais tant pis :  
- Puisqu’on en est à la presse étrangère, la une de l’édition de week-end du Gardian :
 
 - Enfin, pour en revenir à la manif’, celle-ci reçue d’un de mes fils qui était à celle de Paris :
 
 Je vais aller me coucher.

2 commentaires:

  1. merci d'être allé pour ceux qui ne peuvent faire le déplacement ; je reste reservée après tant de défilés sur l'utilité d'aller donner un rendez vous a ceux qui ne rêvent que de nous casser la gueule mais cela les fait suer et c'est déjà ça !
    merci encore

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  2. Sur une vidéo, au hasard de mes visites, j'ai vu un mec qui raconte qu'en effet, il a été "empêché"de manifester.
    Mais il était comme toizémoi, rien du tout du cliché GUD !

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