Encore
Libé me direz-vous. Ben oui et je m’en
excuse…
En
cette fin de semaine, comme souvent la veille des dimanches, les Unes de la presse quotidienne évitent
les sujets qui fâchent – ou qui lassent… Cette fois-ci, la dominante est à la
météo avec quelques retours sur le "crash" du Sinaï et le lot de
faits divers d’intérêt régional…
Toujours
hors sol et hors du coup, Libé, lui,
ne trouve rien d’autre à nous dire que de revenir sur la COP21 qui nous a saoulés
toute la semaine ouvrée et nous saoulera plus encore tout au long des semaines
qui viennent. Pas de trêve dominicale pour le climat !
Et
sous quel angle il traite ça, je vous le demande ?
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"Comment expliquer le climat aux enfants"…
C’est
vrai qu’il y a urgence. On retrouve instinctivement les vieux réflexes
totalitaires mussoliniens, hitlériens, léninistes et maoïstes pour éduquer les Balillas et graines de Gardes Rouges. L’éducation
civique ne doit pas se limiter au Gender et à la lutte contre les gngn-phobies.
Elle doit être climatique.
Dont
acte. Mais devant l’image retenue pour retenir l’œil du lecteur potentiel, je
me perds en conjectures…
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D’abord, le môme est d’un leucoderme si absolu que c’en est une offense au
métissage et à la diversité. Notez toutefois que sa pâleur presque verdâtre peut
laisser supposer qu’il a attrapé une saleté quelconque du fait, n’en doutons
pas, des particules fines ou autres miasmes de la pollution d’origine
anthropique. Quel rapport avec le réchauffement climatique ?
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Ensuite, par sa pose volontaire, il s’affirme comme un digne et sain descendant
de cette longue lignée d’homo sapiens qui, consciemment ou non, s’applique depuis
des temps immémoriaux à suivre le précepte biblique : "Croissez et
prospérez, la Terre est faite pour l’Homme et pas l’Homme pour la Terre"… Et
ça c’est en totale contradiction avec le message du saint Giec ! Ce môme,
donc, que fait-il encore là ? Si
Libé l’a retenu pour illustrer le
thème, c’est sans doute parce qu’il incarne le modèle de spécimen à rééduquer…
Mais
le plus éclairant réside peut-être dans le décor, dans la manière dont il
est affublé et accessoirisé.
On
ne sait pas si c’est Halloween revisité par Peter-Pan ou le spectacle en papier
crépon de la fête de l’école :
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D’abord, il porte une cape de panoplie de chez Joué-Club assortie à son teint,
ce qui lui donne un petit côté fée Clochette qui exclut toute dimension
Superman et irait plutôt dans le sens du message…
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Ensuite il est à poil mais pas vraiment vu qu’il faut non seulement rester
décent à la fête de l’école mais aussi par principe de précaution, le respect des
lois Pleven, Gayssot, Taubira, etc. ne suffisant pas pour prévenir le risque d’une
éventuelle plainte par une assoc’ pour recel de suspicion de complicité d’intention
pédophile… D’ailleurs, l’agencement des espèces de débris de morceaux de
feuilles de palétuvier qui ornent son slip - allez savoir pourquoi, en étant plus
artistiquement agencées, auraient pu suffire pour garantir son a-sexualité
faute d’avoir introduit la parité sur
l’image…
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Enfin et surtout, qu’est-ce que c’est que cette espèce de fleur à deux bouts qu’il
brandit comme des haltères ? Des hortensias aux tiges déplumées ? Des
écouvillons pour récurer quelque canalisation d’eaux usées ? Quel est le
sens du geste ?
Bref,
quand Van Gogh jaunissait ses toiles dans ses derniers temps de folie, ça avait
du sens. Quand Libé fait œuvre de création dans la névrose de sa fin de règne, ce
n’est même pas du grand n’importe quoi créatif, c’est tout simplement,
bébêtement, une banale ébauche de gribouillage de crayons de couleur où seul l’enfant
qui l’a fait sait ce que ça veut dire et peut être content de lui…
Votre couverture est meilleure que celle de Libé.
RépondreSupprimerDroopyx
tiens je l'ai lu ce libé là ( libellule) dans l'avion
RépondreSupprimerla jubilation du doctorant en psychologie expliquant que c'est du pur sucre de s'adresser aux enfants car ces derniers sont plus conscients des dangers...
ce qui revient à lire entre les lignes "ils sont plus fastoches à embrigader"
bonne nouvelle, ça signifie en creux que les vieux gousbires comme vouzémoi sont trop coriaces et rétifs à tout lavage de cerveau