Entre une tasse de thé la veille chez Lucette (ou Georgette, je ne sais plus) avec force caméras et un saut en Chine aujourd’hui
pour voir quelles miettes Merkel a pu lui laisser là-bas, le président François
II Pédalonaute était hier samedi au Mont Saint-Michel pour inaugurer les
nouveaux ouvrages d’art rénovant et sécurisant l’accès au Mont.
Accompagné par la tripoté habituelle de porte-serviettes et de
porte-flingues, il avait pris dans ses bagages : le Ministre de l’Intérieur
qui a l’avantage de ne pas le dépasser d’une tête sur les photos ; la
Ministre de la Culture et de la Communication qui a l’avantage de mettre une
petite touche exotique à défaut de culture et, ne l’oublions pas, la Secrétaire
d’Etat chargée de la réforme de l’État et de la simplification qu’il faut bien
sortit de temps en temps. (Celle-là, je vous donne son nom, des fois que vous l’auriez oublié :
c’est Madame Clotilde Valter, évidemment du Calvados)
Mais je m’égare.
François Hollande était donc au Mont Saint Michel, haut lieu de la France
éternelle, passage obligé de tous ses
prédécesseurs lors de leurs campagnes présidentielles, notamment Mitterrand,
voire même pour l’y démarrer comme une fois Chirac. Et toussa, bien sûr, avec
un discours à la clef…
Discours dont la vidéo est annoncée sans désemparer depuis hier soir sur le
site de l’Elysée et qui se résume toujours aujourd’hui),15h30’, à un écran noir
avec la mention : "publication en cours bientôt disponible…."
Rassurez-vous, vous ne perdez probablement rien.
Au demeurant, pour ne pas vous laisser sur votre faim, je vais m’efforcer
de vous en donner ci-après les "bonnes feuilles" ; je veux dire les moments
présumés les plus forts et les plus signifiants.
Enfin je suppose puisque ce sont les seules phrases retenues par la gente
journalistique ; cette dernière étant, sinon par profession du moins par
construction, la plus autorisée pour
discerner ce qui mérite d’être
rapporté :
"- L'homme a réparé ici ce qu'il a abîmé : la nature grâce à l'homme a
retrouvé ses droits".
"- Il faut s'ouvrir aux autres
parce que les touristes sont pour beaucoup des étrangers."
"- Si on n'aime pas les étrangers,
c'est difficile de vouloir développer le tourisme, c'est difficile d'être
attractif."
"- Je souhaite que la France puisse
atteindre, en 2020, l'objectif de 100 millions de touristes en France."
Et…
"- Si on veut protéger ses frontières,
ce sera le cas si nous sommes menacés, mais nous ne sommes pas menacés par les
touristes, par les visiteurs et s'ils ne voient pas dans notre pays une grande
nation ouverte ils se détourneront nécessairement."
Que c’est beau…
Et je ne pense pas qu'il soit à son maximum...
RépondreSupprimerC'est beau comme du Frantz Pedalönovsson, grand explorateur islandais :
RépondreSupprimer"La disparition du glacier, c'est aussi la disparition de l'Histoire",
Droopyx