Remontant de la mine, descendant des
collines, elle sort du RER…
Sortant de son sac son portable, elle
nous fait un selfie de sa bière…
« Le peuple de Paris n'a pas failli à sa tradition révolutionnaire.
Fier et digne, il a entendu le vol noir des corbeaux sur nos plaines. Mais au lieu de sortir des grenades - c'est démodé
- il est allé boire une bière ! Les radios et les télévisions se sont
ruées rue Oberkampf, rue de Charonne, rue de la Roquette, pour informer la
France et le monde de ce défi prométhéen.
Sur les badges des buveurs de bière, on peut lire "même pas peur". Les journalistes
s'extasient : "oh, vous n'avez pas peur ?". "Non",
répondent unanimes les interviewés, "c'est notre façon à nous de
résister". Et ils retournent à leur bière, satisfaits qu'on les
ait adoubés comme héros. Quelques-uns cependant s'interrogent :
"n'avons-nous pas été trop téméraires?" Et quand ils rentrent chez
eux, ces résistants racontent à leurs amies, amis et parents ces
moments historiques qui rivalisent avec la victoire d'Austerlitz.
Dans la foule on aperçoit Jack Lang.
Comment aurait-il pu rater une journée qui conjugue les mots fête et musique ?
On s'approche de lui, on lui parle, on le touche. L'homme qui a inventé la Fête
de la Musique est une icône, un saint, un prince. Et Lang tout émoustillé par ces
hommages, s'en retourne chez lui Place des Vosges étonné d'avoir pu être aussi
courageux.
Entendons-nous bien. Il n'est pas scandaleux de boire une bière. Il n'est
honteux d'aller au concert, d'aller au restaurant, au cinéma. Et ce n'est pas
blasphémer que de faire l'amour en ces jours de deuil. Mais ce qui est scandaleux,
honteux, blasphématoire c'est de faire croire que cela s'appelle la résistance.
Ce qui est proprement mensonger, c'est de répéter que les hommes de Daesh
voulaient tuer la musique, l'ambiance festive et conviviale de nos cafés, les
joints que nous aimons tant. Curieusement les grands prêtres de cette
religion dont le dieu s'appelle Bobo ne mentionnent jamais le Stade de France
car des amateurs de foot c'est pas très glamour... La vérité est
toute simple : les assassins islamistes voulaient tuer des hommes et des femmes
au seul prétexte qu'ils étaient français.
Mais ça ma chère, c'est d'un commun. Fi donc ! Libération qui jouit de
l'inestimable avantage de faire corps avec le peuple parisien n'a pas versé
dans cette médiocre facilité. On peut y lire que les assassins voulaient
frapper un "quartier merveilleux"
(toujours pas
question du Stade de France), "origines et sexes mêlés, convictions et
religions confrontées et acceptées".
Et toujours selon le même journal, la riposte sera foudroyante. La
citation est longue mais chaque mot est un poème : Nous
verrons des "hommes et femmes, fiers
de cette mixité dragueuse, de ces corps séducteurs et décontractés, de ces
peaux multicolores à frotter fort les unes contre les autres, comme les font
les chamois quand ils ont du chagrin. On s'embrassera, heureux et fiers de ces
désirs qui jettent le voile, qui se décagoulent, on s'embrassera en abominables
pervertis."
Jamais tarte à la crème ne fut plus dégoulinante de mièvrerie. De là à
envisager qu'on change le "aux armes
citoyens" de la Marseillaise pour un "à vos verres citoyens"... Et comme bras d'honneur adressé à Daesh, cette phrase dont la noblesse
n'échappera à personne et qui revient partout :
"Paris sera toujours Paris".
C'est aussi le titre d'une célèbre chanson de Maurice Chevalier. Il la
chanta pour la première fois en septembre 1939, exaltant la douceur de la vie
parisienne, opposée comme une arme aux Allemands entrés en guerre contre nous.
Quelques mois plus tard, la France connut la plus honteuse déculottée de son
histoire. Maurice Chevalier continua à chanter "Paris sera toujours Paris" sous l'Occupation. Les djihadistes allemands étaient très
tolérants… »
Noël Noël dans le bière tranquille
RépondreSupprimerPar contre il y en a 130 que l'on a mis en bière et là ce n'est pas pour rire ,faire la fête où "résister".
RépondreSupprimerC'est un peu provocateur d'associer Bière avec Massacres, les journalistes ça osent tout !
RépondreSupprimerHomo-Orcus
Enfin, Bobo sera toujours bobo !
RépondreSupprimerun gaucho sera toujours un gaucho quel que soit son sexe son orientation sexuelle sa couleur de peau sa religion ou son laicisme sa nationalité
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