"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 17 octobre 2017

Cocher toutes les cases de… l’Art…



Piotr Pavlenski est un artiste. Woui Madame. Et même ce qu’on appelle, avec un petit tremblement de respect dans la voix, un artiste "performeur" que-ça-vous-pose-son-homme. C’est-à-dire un créateur qui ne s’embarrasse pas de bidouiller des œuvres pérennes (figuratives ou non) comme un vulgaire Delacroix, Debussy ou, allez, Murakami, ni même qui se bouge le fion pour imaginer des installations éphémères comme emballer des monuments ou planter un cône-y-faire place Vendôme, vu-que-c’est-quand-même-du-boulot. Non ! C’est un artiste qui crée des performances !  Comme, par exemple, clouer ses couilles sur le pavé… Perso, je n’ai plus l’âge mais j’ai le souvenir d’avoir toujours mis les miennes en scène dans des performances autrement enrichissantes et créatives ; mais bon.

Piotr Pavlenski s’est donc illustré dans la nuit de samedi à dimanche par une nouvelle performance qui ne lui a coûté que deux litres d’essence et deux allumettes avec un retour sur investissement en notoriété médiatique sûrement très supérieur aux quelques petites contrariétés pas forcément judiciaires à prévoir. Une performance qui marge grave, donc :
Fastoche : Se rendre nuitamment place de la Bastille et foutre le feu aux fenêtres de l’agence de la Banque de France, symbole du pouvoir de la Haute Finance, pour rejouer la prise de la Bastille, symbole du pouvoir monarchique… Performance à la portée du premier venu des tagueurs en savate dans une rue déserte, mais performance évidemment photographiée par une complice en charge de donner à ce haut fait d’arme le statut d’œuvre d’Art…

L’artiste tout d’abord : La notoriété de Piotr Pavlenski tient autant à son "engagement" contre Vladimir Poutine et les méthodes du Kremlin, qu’aux médias occidentaux qui ont toujours complaisamment enflé l’importance et l’originalité radicale de ses protestations élevées au rang d’œuvres d’art…
Notre guignol est donc désormais "réfugié" en France où il bénéficie bien évidemment de l’asile politique depuis janvier dernier. Tout aussi évidemment, il ne lui a pas fallu longtemps pour s’attaquer aux symboles des restes de la souveraineté monétaire du pays qui l’accueille et le protège. D’ailleurs, tout aussi évidemment, bénéficiant de l’asile politique, il n’est pas concerné par le propos martial du chef de l’Etat, pissant la veille dans un violon quant à sa volonté d’expulser les étrangers ayant commis des infractions…
La Banque de France a porté plainte mais je ne me fais pas de souci pour lui : c’est un artiste    

Je ne me fais pas non plus de souci pour sa complice avec préméditation qui n’était pas là par hasard. En effet, c’était une journaliste… Et même elle aussi une artiste dans son genre…
On nous dit benoîtement et sans s’étendre que les photos ont été prises et immédiatement diffusées sur les réseaux sociaux par la journaliste Sarah Constantin.

Parlons un peu de Sarah Constantin. Activiste âgée de 32 ans, elle est membre actif et porte-parole des Femen depuis le début de cette engeance. A ce titre, elle a été de toutes les actions médiatisées de ces pétasses ; à Notre-Dame contre le Pape où elle martelait les cloches, au Sénat, à Orly, place de l’Opéra contre le FN… En 2013, elle se produit elle-même dans des performances lors d’une exposition au musée de l’érotisme de Paris… L’année suivante, elle écrit le scénario d’une BD de Charlie Hebdo contre le fascisme.
Il va de soi que dès lors le statut de journaliste lui tend les bras : L’Autre JT sur France 4, l’Emission d’Antoine sur Canal +, le magazine Grazia, les Inrocks, Charlie Hebdo… L’an dernier, elle fonde le collectif C.L.I.T et se réconcilie avec le clitoris… (elle a bien raison et devrait s’en tenir là…)

Bref, le narcissisme des tartistes est justifié par l’Art, le journalisme grouille d’asticots et la Banque de France est fermée pour travaux…
Tout baigne…

1 commentaire:

  1. Virez-moi tout ça ; les Français avec un grand F en ont vraiment ras le bol
    de l'état de décomposition avancée où nous entrainent les politiques et tous ceux qui viennent chez nous alors qu'ils n'aiment pas la France et qu'il ne la respectent pas

    RépondreSupprimer