"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

jeudi 9 septembre 2010

C’est la rentrée !!

Lundi 6 septembre 2010 : nous sommes dans un paisible collège du Limousin. Le soleil éclaire encore les lieux d'une lumière radieuse. Mais dans la cour de récréation, les élèves sont attroupés autour d'une scène stupéfiante : un professeur de sport, spécialiste de boxe et de close-combat, est en train de se faire massacrer par quatre maigrichons de 15 ans. Les jeunes se déchaînent sur lui - mais le professeur se laisse faire, sans réagir
Tout a commencé quelques heures plus tôt...

À 60 ans, N*, professeur de sport en collège, commence à connaître le métier, c'est le moins qu'on puisse dire. Des élèves, il en a vu défiler des milliers. Il sait encourager ceux qui ont du mal, obtenir des bons qu'ils se surpassent, et remettre les perturbateurs à leur place - même les plus violents. La discipline n'a jamais été un problème pour lui. Il faut dire que N* pratique assidûment la boxe... et le full-contact.
Lundi dernier, le 6 septembre, N* vient de faire sa rentrée, au collège Firmin Roz de Baubreuil, près de Limoges. Il le sait, c'est peut-être une de ses dernières années de carrière. C'est donc avec émotion qu'il découvre la nouvelle classe de 4e. Les élèves sont heureux, eux aussi. Ils ont mis leur jogging et leurs baskets toutes neuves, pour beaucoup, qui sentent encore l'odeur des boîtes à chaussures.

Mais voilà, au milieu du cours, quatre garçons de 15 ans s'approchent, menaçants. Ils n'ont rien à faire là : ce sont des anciens élèves, et aucun d'entre eux n'a laissé de souvenir impérissable. Que viennent-ils faire ? Personne n'en sait rien, mais ils se mettent à invectiver brutalement une jeune élève de 13 ans.

En plein cours, une lapidation !
Rien qu'à leur voix, ils font peur : leurs injures sont immondes, dégradantes. Et ils ne s’en tiennent pas aux mots. Un des voyous se met à ramasser des pierres et les jette sur la jeune fille. Les autres l’imitent. La pauvre est violemment touchée au visage.
C’est bien à une véritable lapidation, en pleine cour de récréation, qu’assistent les témoins de la scène !

Heureusement que N* est là. Dès qu’il voit cela, le prof de sport se précipite vers la jeune fille pour la protéger, faisant fuir les agresseurs comme de vulgaires moineaux. Il réconforte la jeune fille et prend les mesures qui s'imposent dans ce type de situation : aller à l'infirmerie, avertir les autorités. Déjà sonne la fin du cours. Les élèves se dispersent, très secoués par ce qui vient de se passer. N*, resté seul, se dirige vers le portail du collège...

C'est alors que les quatre voyous surgissent derrière lui. À quatre contre un, ils n'ont aucun mal à le frapper de tous les côtés. Coups de pieds, coups de poings, ils déchaînent leur rage sur ce professeur qui a osé s'interposer, alors qu'ils venaient régler son compte à une petite fille...

C'est alors qu'intervient le plus incroyable de cette histoire. N* garde la tête parfaitement froide alors que pleuvent sur lui les coups. Il réfléchit posément à ce qu'il va faire : car il a l'habitude du combat au corps à corps. Il connaît tous les gestes de self-défense et les clés de bras qui lui permettraient de mettre immédiatement les délinquants hors de combat. MAIS N* DÉCIDE SCIEMMENT DE LES LAISSER FAIRE !!!
En effet, il sait quelles seraient les conséquences pour lui, s'il osait réagir : « Il valait mieux que je ne réplique pas. J'aurais été en tort », a-t-il expliqué ensuite à la presse.

Et il a eu raison.

Pour des jeunes comme ceux-là, agresser un professeur ne comporte aucun risque : ayant moins de seize ans, aucune mesure judiciaire sérieuse ne peut être prise à leur encontre. Ils le savent. Et ils en usent.

Le professeur, lui, n'aurait pas manqué d'être traîné en justice s'il avait égratigné un seul de ces quatre « bout d'choux » : visite de l'Inspecteur, convocation au rectorat, mises en cause dans les médias, sans parler bien sûr d'une garde-à-vue, voire d'une possible mise en détention provisoire.
Quoi qu'il arrive, sa réputation aurait été gravement entachée. Sa carrière aurait été brisée. Il aurait été muté, voire rétrogradé. Voilà pourquoi ce prof a choisi de se laisser démolir...

Source : e-mail d’alerte de SOS Education (http://www.soseducation.com/ ) Rien sur Reuters ou l’AFP…

Pendant ce temps, visite de la police au siège de l’UMP, les journalistes sont foule…

Questions subsidiaires (à tout hasard... ):
1° - Si N* avait mis les quatre "jeunes" au tapis, la presse en aurait-elle "autant" parlé ?
2° - Impact "éducatif" de la réaction du prof sur les élèves témoins de la scène ?

4 commentaires:

  1. j'ai signé! merci de faire tourner la pétition!

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  2. "Déjà 33 jour que notre compatriote René Galinier est retenu en otage par une des factions des "Gardiens de l’Impuissance Publique" quelque part au fin fond du Frankistan."
    Nous ne l'oublions pas!

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  3. Belle histoire. Si je puis dire...

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  4. Réponse 2 : impact très grave : mieux vaut ne pas réagir car la Justice a retourné sa veste ....

    Mur infranchissable ...

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