"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

jeudi 21 octobre 2010

Peut-on dire que le roi est nu ?

Vous pouvez exhiber un homard en plastique, un ado éjaculant ou un étron sur coussin de soie dans la Galerie des Glaces à Versailles. Vous bénéficiez pour cela de grassouillettes subventions et, en prime, de l’extase enthousiaste ou de la dévotion obséquieuse du pays légal pour cette courageuse avancée… Vous pouvez librement insulter et traîner dans la boue des catégories amalgamées d’Européens de souche. Ou encore proférer des mensonges historiques avérés. Vous bénéficiez pour cela d’un droit imprescriptible d’exprimer votre légitime révolte de représentant autoproclamé de la diversité, ainsi que du soutien assuré et explicite du pays légal. Vous pouvez insulter le Roi de la façon la plus excessive et ordurière qu’il soit si vous êtes jeune ou divers. Personne n’y trouvera à redire. Etc. Etc.
En revanche, dans ce beau pays de la démocratie et de la liberté d’expression (gnagna, etc.), un quidam du pays réel peut-il se permettre de soupçonner en des termes choisis et de façon argumentée que le roi est nu ?

Certains qui passent par ici ne connaissent peut-être pas encore Christophe Borhen. Sur la toile, il se définit lui-même ainsi : "Auteur (presque) anonyme, libertin postlibidineux, amoureux des arts et des lettres, fantassin en guerre contre les aberrations et les manipulations du Système..." C’est tout à fait ça.
Il m’arrive assez souvent de le lire et je me demande pourquoi je ne l’avais toujours pas ajouté aux liens dans ma petite boutique. On ne joue pas vraiment dans la même cour (centres d'intérêt, bagage arts et lettres, aisance de plume, …) et il m’intimide un peu (^^) Je m’en veux d’autant plus qu’il a parfois la gentillesse de me lire puisqu’il lui arrive de poster ici un commentaire, toujours encourageant, et même d’avoir la délicatesse d’attirer discrètement mon attention par e-mail séparé sur telle petite erreur dans ma prose…

Bon. Mais pourquoi parler de lui ici aujourd’hui ?

Figurez-vous que vendredi dernier, sans aucun préavis (ou même post-avis) adressé à son propriétaire et maître, le blog Lettres Libres de C.B a disparu corps et biens du paysage. Que c’est-il passé ?

Figurez-vous que ce charmant garçon avait commis le 17 septembre un papier assez vigoureux sur Sarkozy (j’invite les chochottes qui le trouvent trop violent à regarder un peu autour d’eux…) La chose à déplu à un élu du peuple (sans doute d’une certaine pointure) et ce dernier a réagi auprès de la plateforme hébergeant le dit blog. Lequel prestataire s’est aplati derechef comme figue trop mûre et a supprimé le blog sans autre forme de procès.

On est vraiment à la merci de n’importe quoi.

Heureusement, C.Borhen est très rapidement remonté en selle et nous propose un nouveau blog (où il explique sa mésaventure) C’est ICI

Pour vous faire une idée, vous pourrez aller lire le billet incriminé chez Suzanne qui a fait une très bonne lecture du niveau du prestataire défaillant…
Et aussi retrouver les anciens papiers de C.Borhen cher paperblog.

2 commentaires:

  1. Que tout cela est fort bien dit !
    Confiance absolument aveugle en votre excellent gout...je cours m'instruire ...

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  2. Encore un censuré ! Il y avait déjà eu le bal des dégueulasses et police du monde parodique.
    Barbara.

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