Les tribunaux sont encombrés, les magistrats sont débordés. On comprend donc, et c’est bien normal, que les délinquants présumés récidivistes soient contraints de prendre un ticket dans la file pour une convocation dans six mois où ils morfleront un an ferme sans mandat de dépôt…
Mais c’est sans importance. L’essentiel est préservé. Avec un souci humanitaire qui l’honore, la Justice consacre prioritairement ses faibles moyens à garantir aux bipèdes humains en particuliers (et à tout être vivant en général) les conditions légalement présumées de leur confort physique et de leur équilibre psychologique.
C’est ainsi, comme nous l’avons vu, qu’un tribunal italien a définitivement exclu du droit d’adopter un couple ayant osé exprimer le souhait d’adopter exclusivement un blanc. Et qu’un tribunal britannique a refusé de confier un enfant abandonné à un couple ayant osé laisser paraître sa réticence face à l’homosexualité. Tout cela, évidemment, dans l’intérêt supérieur de l’enfant qui ne saurait pouvoir s’épanouir dans un milieu familial aussi marqué par le manque d’ouverture aux autres…
Mais tout ceci n’est que routine. Au Canada, l’appareil judiciaire dispose très certainement de moyens qui lui permettent d’aller beaucoup plus loin dans l’utilisation du pognon du contribuable pour garantir le confort de tous les êtres égaux en dignité…
Shao Lee (au vu du patronyme, sûrement un autochtone) a porté plainte en 2009 contre la SPA locale de Vancouver pour discrimination sur la base de ses "convictions spirituelles" au motif qu’elle a rejeté sa demande d’adoption d’un chien spécifique. Etant précisé que Lee est persuadé que l’animal en question est la réincarnation de son chien décédé… Il affirme qu'on l'a avisé que sa demande était refusée en raison des vues inappropriées exprimées dans sa demande d’adoption, notamment sur la réincarnation…
La défenderesse a dit au tribunal que l'inspection de la maison de Lee a révélé qu'il est "nocturne et solitaire" et qu'il ne serait pas en mesure d’offrir au chien l'exercice dont il a besoin. Dans sa demande d’adoption, Lee a indiqué qu'il quitte rarement son appartement et ne peut pas marcher ou courir pendant de longues périodes. La SPA lui a offert la possibilité d'adopter un chien moins actif, mais il a refusé.
Dans la décision rejetant sa plainte (elle vient de sortir en 2011), le président himself du Tribunal des droits de la personne a expressément précisé : "La demande de M. Lee n'a pas été rejetée. Elle a été examinée avec intérêt. On a jugé que son foyer convenait à un chien différent, dont le tempérament et l'énergie étaient considérés, à tort ou à raison, comme mieux adaptés au mode de vie et au niveau d’activités décrits par M. Lee lui-même."
Les chiens de Colombie Britannique ont bien de la chance. Evidemment, n’ayant pas accès à la comptabilité analytique du Tribunal (si elle existe) je ne peux malheureusement rien vous dire sur la pagination du dossier scrupuleusement archivé, ni sur le temps passé dessus par magistrats, greffiers et petites mains, ni sur leurs coûts horaires respectifs en masse salariale. Mais bon…
On en viendrait presque à dire : Vivement la charia pour nettoyer tout ça…
"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"
"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.
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Dans un ordre d'idée assez similaire, j'ai eu connaissance de cas où des travailleurs sociaux demandaient à la justice de retirer un enfant à ses parents sous prétexte que le père l'obligeait à dire sa prière le soir. Ils n'ont pas été suivis par la juge...pour le moment.
RépondreSupprimervous allez voir qu 'on va bientôt faire signer des déclarations sur l 'honneur aux futurs adoptants comme quoi ils ne voteront jamais pour le FN.... ensuite on passera aux choses sérieuses.
RépondreSupprimerEt maintenant, on commence à parler du drame abominable des enfants apatrides !
RépondreSupprimerAprès en avoir favorisé la venue massive, on se penche sur leur statut de déracinés (Aujourd'hui en France de samedi).
Ca concerne le problème des mères porteuses, mais quid des enfants boat-people dont les "parents" ont bouffé leurs papiers pour ne pas être renvoyés chez eux? Et quid des petits Haïtiens "adoptés" en masse alors que leurs parents sont toujours vivants et connus ? Si ça, ça n'est pas du trafic d'enfants, moi je suis archevêque de Canterbury.