Puisque je parlais hier de plage, restons-y…
Me revient en mémoire le petit film d’Eric Rohmer Pauline à la plage. C’était en 1983…
Arielle Dombasle avait alors 25 ans (d’après son press-book, mais sans doute déjà 29 ou 30…) Elle n’avait pas à se forcer pour habiter son rôle de fofolle superficielle branchée-cul traînant avec elle sa jeune cousine Pauline. C’était cette dernière le sujet du film : thème de l’adolescente tiraillée entre l’ennui d’être seule de son âge à tenir la chandelle à tous ces vieux et les pulsions de sa nubilité bourgeonnante. En plus, le genre de nana qui, perso, me faisait fantasmer vingt ans plus tôt, ce qui explique sans doute que je me souvienne vaguement du film…
Tournant autour de la femme et de la fille, évidemment, deux mecs d’un modèle courant assez banal : celui du séducteur se la jouant Don Juan au petit pied (celui du prédateur se la jouant Déèska existait déjà mais c’était moins photogénique…)
Sur la photo ci-dessus, Pauline a la tête ailleurs ; cherchant du regard le troisième homme, celui que les trois (déjà) vieux cons tenaient à l’écart : le garçon de son âge, le seul apte à ne pas répondre seulement à ses émois épidermiques…
Pourquoi ai-je repensé à ce film ? Parce que maître derville (dont je découvre et apprécie le blog) m’a aimablement signalé ce matin une courte vidéo où Lucchini fait œuvre d’ethnologue sur la plage…
Je me suis surpris à imaginer Pauline et les trois guignols aujourd’hui, près de trente ans plus tard. Le dragueur n°1 ayant tombé la chemise qui n’est plus rouge…
Au-delà du fou rire, il y a là matière à méditation et je ne saurais vous priver de cette petite chose. C’est là.
A propos d'émois épidermiques modernistes,
RépondreSupprimerQuand Dino Risi avait 50 ans d'avances...
http://www.youtube.com/watch?v=fW2el_rAy_s
Excellent ! ça fait du bien de rire un peu, par les samedis matins gris…
RépondreSupprimerExcellent Lucchini
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