Je
ne sais plus où donner de la tête ! Vous allez me dire que moins j’en
fais, moins j’ai envie d’en faire. C’est le lot du retraité, qui plus est de
nature flemmarde, qui plus est… en vacance(s). Fort bien entouré, je n’ai même
plus la contrainte quotidienne de me poser la question lancinante :
"- Bon, qu’est-ce que je vais me faire à bouffer aujourd’hui ?",
angoisse récurrente du poor lonesome widower. Bref, je suis débordé à force de
ne rien faire…
D’un
côté, aussi plouc soit-il, le réac conscient de ses responsabilités (ou non),
enfin le réac tout court, c’est-à-dire vivant, voit s’accumuler les raisons de s’étouffer
de rire, de tristesse, d’écœurement ou
de lassitude à défaut de grimper aux rideaux (il n’a plus l’âge) :
-
La Bérézina hollandesque maquillée en victoire à Reims, le garçon normal (et
nous avec) faisant dorénavant tapisserie et applaudissant la cuisine du nouvel
axe Berlin-Rome-Madrid ;
-
Le théâtre rituel chinois de la conférence sociale où les subventionnaires
syndicaux, salariaux comme patronaux, tous attentifs à se partager la manne (de la formation
professionnelle, par exemple) sont les seuls admis au dialogue social ;
-
Le maître d’école-ministre Montebourg, inverse absolu sans la moindre vergogne
du maître d’école-candidat Montebourg ;
-
La leçon de chose de la belle Najat qui explique aux grands enfants débiles que
nous sommes " - Ce qui sauvera la
filière automobile, ce n'est pas de produire des voitures toujours moins
chères, au détriment des salaires. C'est de produire des voitures de toujours
meilleure qualité qui puissent se vendre mieux. C'est vers cela que nous
voulons aller…" T’as trouvé ça toute seule, connasse ?
-
Le gouvernement qui réfléchit à une
hausse de la CSG…
-
La dernière en date : "- La
contraception permet de sauver 250 000 vies dans le monde, c’est pas assez…"
(j’y
reviendrai)
-
9 morts, 4 disparus et 8 blessés sous le Mont-Maudit. Le parquet enquête vu que
ça vaut bien Le Titanic (j’y
reviendrai aussi…)
-
etc.
Ouais,
mais d’un autre côté – oh combien important - il y a aussi les pique-niques
avec les mouflets, les apéros sur la terrasse, les brocantes et les
vide-greniers avec les filles devenues femmes, les potes sur le parvis de l’Eglise
à la sortie de la messe, et les longues tables à banqueter ferme, le vin, le
soleil et la pluie…
Donc,
même si j’ai coupé le sifflet à France-Cul’ le matin et suspendu le canard
quotidien, je ne sais plus où donner de la tête… Si ! Je ne suis pas l’âne
de Buridan ! Et si certains, du haut de leurs collines, s’inquiètent et s’excusent
de ne pas toujours pondre un billet par jour, le Plouc-em’ sait bien que vous
aussi vous profitez ou espérez des vacances…
Pourquoi
je vous écris ça, moi ? - Ben, pour maintenir un peu le rythme. Ça fait
toujours un billet…^^
« Ça fait toujours un billet »
RépondreSupprimerEt c'est même pas le plus mauvais !
(Dites, vous ne pourriez pas virer l'insupportable vérificateur de mots ?)
Que ne ferais-je pas pour vous, chez Maître...
SupprimerSans vous demander d'entrer dans le cirque infernal de mes marottes, des bons billets comme ça je ne me plaindrai pas d'en lire plus souvent...
RépondreSupprimerCe que vous écrivez est frappé au coin du bon sens,
RépondreSupprimercomme toujours. C'est pour cette raison, sans doute,
qu'on a toujours plaisir à vous lire, même quand
c'est écrit juste pour faire un billet.
Amitiés.
"Je ne sais plus où donner de la tête !"
RépondreSupprimerSi ce balcon est celui de votre chalet-douar de repli, vous devez bien savoir où donner de la tête !
Regardez juste devant vous, vous avez le plus beau paysage du monde !
Et j'en profite sans aucun scrupule !
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