Les
retraités ayant du temps à perdre (dit-on) je me suis livré hier soir à un
petit exercice débile consistant à faire la chose suivante :
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Je suis allé chercher sur le net le texte intégral de deux discours que je n’avais
pas encore lu, ni l’un ni l’autre. Et je les ai scrupuleusement copié-collés sur deux colonnes
en vis-à-vis sur un fichier word mis en page à l’italienne avec la même police.
Ensuite, je les ai lus posément. A savoir :
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Le "discours de Dakar" prononcé hier par François Hollande, président
de la République française,
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Le "discours de Dakar" prononcé
le 26 juillet 2007 par Nicolas Sarkozy, président du même bidule.
Affligeant…
Et vous savez quoi ? J’ai honte…
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Appeler un chat un chat a pu choquer quelques bonnes âmes afwicaines et fwançaises
immergées dans leurs mainstreams respectifs et susciter une vexation de posture
chez certains dirigeants afwricains et leurs prébendiers pour qui le
ressentiment postcolonial est le seul fonds de commerce justifiant leur
maintien au pouvoir. Au demeurant, aujourd’hui encore avec cinq ans de recul et
en dépit de sa densité, il n’y a rien
à retrancher du discours de Sarko…
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Quant à l’enfilage convenu de généralités, de banalités, de truismes éculés ayant
tenu lieu de discours inaugural pour "écrire une nouvelle page", qu’en
dire, sinon penser au mince filet d’eau tiède et javellisée s’écoulant
timidement d’un robinet incontinent pour disparaître illico dans la bonde du lavabo…
Ne
soyons pas excessif. Un des buts majeurs
de l’exercice est atteint : La françafrique
est définitivement enterrée. Les dirigeants afwricains ont compris le message :
"Pour étoffer vos comptes en Suisse, adressez-vous plutôt aux chinetoques,
aux qataris, aux amerloques. Eux z’ont les moyens"…
Je
m’étais déjà élevé (indigné
est trop galvaudé…)
contre l’amateurisme élyséen en diverses occasions comme lors de la conférence de
presse à Kabul ou celle avec Poutine à Paris. Puis il y a eu le discours à l’ONU
du même tonneau que le dernier. On n’en sort pas…
A
supposer qu’on ait pu encore en douter, que ce soit à Washington, à Moscou, à Pékin,
à Berlin, Londres, Téhéran, Alger ou ailleurs, on sait désormais à quoi peut
servir la France...
Petit-bras et cause
toujours…
Répondant
à un de ses commentateurs, Corto
rappelait hier qu’avant son élection et évoquant le président sortant, Dépassé
1° soi-même avait dit un jour :
que "la Présidence de la République n'était
pas un stage en entreprise "
vous l'avez intitulé "petit bras" ?
RépondreSupprimeron pourrait donc dire "micro cheïros" , en grec ancien
moive je me plaît à le nommer "petit bâton" car , comme dit l'adage anglo saxon "mieux vaut parler doucement avec un gros bâton à la main que parler fort avec un petit bâton" , molleglande deviendra donc "micro bactérios"