"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

samedi 13 octobre 2012

J’ai honte…



Les retraités ayant du temps à perdre (dit-on) je me suis livré hier soir à un petit exercice débile consistant à faire la chose suivante :
- Je suis allé chercher sur le net le texte intégral de deux discours que je n’avais pas encore lu, ni l’un ni l’autre. Et je les ai  scrupuleusement copié-collés sur deux colonnes en vis-à-vis sur un fichier word mis en page à l’italienne avec la même police. Ensuite, je les ai lus posément. A savoir :
- Le "discours de Dakar"  prononcé hier par François Hollande, président de la République française,
- Le "discours de Dakar"  prononcé le 26 juillet 2007 par Nicolas Sarkozy, président du même bidule.

Affligeant… Et vous savez quoi ? J’ai honte…   

- Appeler un chat un chat a pu choquer quelques bonnes âmes afwicaines et fwançaises immergées dans leurs mainstreams respectifs et susciter une vexation de posture chez certains dirigeants afwricains et leurs prébendiers pour qui le ressentiment postcolonial est le seul fonds de commerce justifiant leur maintien au pouvoir. Au demeurant, aujourd’hui encore avec cinq ans de recul et en dépit de sa densité, il n’y a rien à retrancher du discours de Sarko…
- Quant à l’enfilage convenu de généralités, de banalités, de truismes éculés ayant tenu lieu de discours inaugural pour "écrire une nouvelle page", qu’en dire, sinon penser au mince filet d’eau tiède et javellisée s’écoulant timidement d’un robinet incontinent pour disparaître illico dans la bonde du lavabo…
Ne soyons pas excessif. Un des buts majeurs de l’exercice est atteint : La françafrique est définitivement enterrée. Les dirigeants afwricains ont compris le message : "Pour étoffer vos comptes en Suisse, adressez-vous plutôt aux chinetoques, aux qataris, aux amerloques. Eux z’ont les moyens"…

Je m’étais déjà élevé (indigné est trop galvaudé…) contre l’amateurisme élyséen en diverses occasions comme lors de la conférence de presse à Kabul ou celle avec Poutine à Paris. Puis il y a eu le discours à l’ONU du même tonneau que le dernier. On n’en sort pas…     
A supposer qu’on ait pu encore en douter, que ce soit à Washington, à Moscou, à Pékin, à Berlin, Londres, Téhéran, Alger ou ailleurs, on sait désormais à quoi peut servir la France...

Petit-bras et cause toujours…


Répondant à un de ses commentateurs, Corto rappelait hier qu’avant son élection et évoquant le président sortant, Dépassé 1° soi-même avait dit un jour :

que "la Présidence de la République n'était pas un stage en entreprise


Les discours en question : ici et

1 commentaire:

  1. kobus van cleef14/10/2012 12:36

    vous l'avez intitulé "petit bras" ?
    on pourrait donc dire "micro cheïros" , en grec ancien

    moive je me plaît à le nommer "petit bâton" car , comme dit l'adage anglo saxon "mieux vaut parler doucement avec un gros bâton à la main que parler fort avec un petit bâton" , molleglande deviendra donc "micro bactérios"

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