-
Ça ne va pas du tout ! Mais alors pas du tout ! Où je vais, moi,
là ?
- Qu’est-ce qui ne va
pas ?
-
Quoi, tu vois pas ?
- Non.
-
Réfléchis !
- Bon, OK. Il est bientôt
dix plombes et c’est lundi, t’es en pyjama, ton café refroidit, t’as pas fait tes
tartines, t’as pas pris tes médocs, t’as pas fait ton lit, ta piaule est en
bordel, ton bureau j’te dis pas… Et t’es là comme un con à tourner en rond.
Mais si je peux me permettre, je ne vois là rien d’inhabituel…
-
Mais putain ! Regarde un peu sur la babasse* !
- Ben, tu l’as allumée
comme d’hab’ pendant que tu faisais chauffer ton café. Et comme d’hab’ ça
affiche directo les deux onglets de ta boît-mêl et de ton blog, cétotomatique…
-
Justement. Le blog ! tu ne vois rien ?
- Ben non, c’est
toujours un peu pareil…
-
Mais enfin ! C’est plus un blog, ça ! On dirait Gala ou l’Express avant
l’été…
- Ben dis donc, tu
vises haut dans l’audience et bien bas dans l’excellence…
-
Arrête tes remarques à la con, veux-tu ? Tu ne vois pas ce dont je n’ai
pris conscience que ce matin, oui ce matin seulement !
- Quoi ?
-
Est-ce que tu réalises que je viens de faire trois billets consécutifs
illustrés par la tronche d’Hollande !!
-oOo-
Pour
rompre avec cette enchaînement diabolique d’iconographies de Dépassé 1°, je
voulais illustrer ce billet idiot par une carte postale qui n’ait rien à voir, par
quelque chose de diamétralement inverse même…
J’ai
choisi cette représentation académique de la bataille de Bouvines par Horace
Vernet.
Le
27 juillet 1214, l’ost royal de
Philippe-Auguste et les milices communales (première apparition d’une ébauche d’armée nationale) avec l’appui de
Frédéric II Hohenstaufen (le
bien nommé La stupeur du monde) ont flanqué la pâtée
à Otton IV et sa coalition anglo-germano-flamande…
Cela
eut des effets considérables : L’anglois
enfin renvoyé dans son île, le féodalisme amorçant dès lors son irrésistible
déclin et le pouvoir central son irrésistible renforcement, notre pays,
stabilisé et consolidé, commençant alors à s’affirmer comme la grande nation au sein d’une Europe redistribuée
sur un schéma finalement pas si modifié que ça depuis…
Bref,
à chacun époque sa pointure…
(c’était mon quart d’heure "France,
pays des Arts, des Armes et des Lois"…)
*
[babasse :
terme familier désignant le billard électrique que nous secouions jadis pour en
obtenir des parties gratuites. Recyclé par Mme Plouc, le mot s’est sédimenté
dans le vocabulaire ploukémien pour désigner un personal computer…]
Mais comment osez-vous parler de milices et en bien en plus ?
RépondreSupprimer?? Scuses si je vous ai choqué. Je ne vous imaginais pas souris pavlovienne tétanisée par une décharge électrique et une vision cauchemardesque de Joseph Darnand revenant haranguer ses troupes au mot de milice !
Supprimerchez nous la babasse désigne soit le popotin féminin , soit , plus directement, le sexe féminin , un peu élargi et amorti
RépondreSupprimergageons que vous y repenserez en regardant votre ordi...
Kobus, je me souviens vous avoir déjà dit que vous n'étiez pas sortable...
Supprimersi seulement....
Supprimermais je suis pas rentrable non plus....