Bon. De quoi causer
aujourd’hui pour "meubler" un peu ? Dépassé 1° prend de la hauteur (?) et veut écrire une nouvelle page de nos amours
avec l’Afwique ? Peu me chault ! Alors de quoi ?
On nous saoule par
ailleurs d’altermondialisation, d’alterculturel, d’altersexualité, que dis-je, d’alterparentalité,
d’altersociéte et je peux vous en
inventer d’autres… Bref, toutes sortes de choses au relent hautement positif qu’un même préfixe ramène normalement soit au mot alternatif, soit au concept d’altérité. "Alternatif", cébien : Rien de tel que le
changement ; le changement-c’est-maintenant-on-sait-pas-comment-mais-c’est-permanent-et-toujours-mieux-qu’avant…
"Altérité" ? Mouais… A voir… Rien ne vaut ce qui est autre, rien ne vaut la différence, OK. Mais dès que le concept préfixé alter concerne un tant soit peu le chacun pour soi, le préfixe n’est qu’une
arnaque marketing pour donner bonne conscience à l’acuraba : maquillé sous
couvert d’aller vers l’autre, il ne s’agit
que de légitimer et d’élever à la gloire des autels ce que Fromage+ appelait un jour l’isolement
dans le même.
Dans l’altersexualité,
par exemple, où l’homosexualité sous la polysexualité n’est d’ailleurs pas
anguille sous roche mais hippopotame sous gravillon, que trouve-t-on d’autre
que l’autonomie de MA seule sensualité de moi et à moi ?
Pourquoi vous causer
de ça aujourd’hui ? Juste l’envie, bien que vous l’ayez sans doute déjà
lu, de copier-coller ici le billet pondu ce matin par A moy que chault! * :
"Qu'une jeune fille d'à peine 20 ans profite de son
séjour romain pour s'acheter un godemichet est une chose tout à fait normale,
naturelle et bon enfant. S'en étonner ou s'en attrister ne peut être que la
preuve d'une tartufferie crapuleuse, d'une hypocrisie de protestant mal
converti, d'une posture morale feinte masquant maladroitement un obsession
sexuelle latente.
Pourtant ce qu'il a de navrant dans un tel épisode,
certes anecdotique mais néanmoins révélateur, ce n'est pas son aspect sexuel
mais, tout au contraire, sa dimension fondamentalement asexuée et profondément
anti-érotique.
Quel monde avons-nous construit pour qu'une jolie fille à
l'âge de toutes les passions et de toutes les légèretés ait besoin d'un gadget
manufacturé en plastique conforme aux normes européennes ISO 2563, acheté dans
une boutique plus ou moins sordide, pour apaiser ses désirs charnels? Quel
degré de nullité des relations humaines avons-nous atteint? Où est passé le
joyeux et sain hédonisme des amourettes de vacances, des étreintes sans
lendemain ni conséquences mais sans laideur ni calcul ? Remplacées par
l'artificiel vrombissement de deux piles de 2,5 volts ? Est-ce là
l'aboutissement de la « libération » et de
« l'épanouissement » de la sexualité? La soumission des fièvres du
corps à la solitude satisfaite d'un utilitarisme technicien ?
* (et à moi donc !)
C'est vrai qu'avec des piles de 2,5 V au lieu des 1,5 habituels, ça doit déchirer grave...
RépondreSupprimerà mon avis c'est des LR6 qu'il faut mettre dedans
RépondreSupprimerenfin, j'en sais rien, j'ai jamais, ni acheté ni offert de gode
j'ai mieux ( si j'ose dire) à proposer aux dames....
et même à une dame, une seule...
ho putain, mon cas est grave !
en plus d'être antimoderne et antiédonique ( visiblement je croie pas aux vertus -sic- des gadgets en plastoc) je suis monogame !
va falloir me rééduquer ...