"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

vendredi 12 octobre 2012

Alter… ?



Bon. De quoi causer aujourd’hui pour "meubler" un peu ? Dépassé 1° prend de la hauteur (?) et veut écrire une nouvelle page de nos amours avec l’Afwique ? Peu me chault ! Alors de quoi ?

On nous saoule par ailleurs d’altermondialisation, d’alterculturel, d’altersexualité, que dis-je, d’alterparentalité, d’altersociéte et je peux vous en inventer d’autres… Bref, toutes sortes de choses au relent hautement positif qu’un même préfixe ramène normalement soit au mot alternatif, soit au concept d’altérité. "Alternatif", cébien : Rien de tel que le changement ; le changement-c’est-maintenant-on-sait-pas-comment-mais-c’est-permanent-et-toujours-mieux-qu’avant… "Altérité" ? Mouais… A voir… Rien ne vaut ce qui est autre, rien ne vaut la différence, OK. Mais dès que le concept préfixé alter concerne un tant soit peu le chacun pour soi, le préfixe n’est qu’une arnaque marketing pour donner bonne conscience à l’acuraba : maquillé sous couvert d’aller vers l’autre, il ne s’agit que de légitimer et d’élever à la gloire des autels ce que Fromage+ appelait un jour l’isolement dans le même.
Dans l’altersexualité, par exemple, où l’homosexualité sous la polysexualité n’est d’ailleurs pas anguille sous roche mais hippopotame sous gravillon, que trouve-t-on d’autre que l’autonomie de MA seule sensualité de moi et à moi ?

Pourquoi vous causer de ça aujourd’hui ? Juste l’envie, bien que vous l’ayez sans doute déjà lu, de copier-coller ici le billet pondu ce matin par A moy que chault! * :        

"Qu'une jeune fille d'à peine 20 ans profite de son séjour romain pour s'acheter un godemichet est une chose tout à fait normale, naturelle et bon enfant. S'en étonner ou s'en attrister ne peut être que la preuve d'une tartufferie crapuleuse, d'une hypocrisie de protestant mal converti, d'une posture morale feinte masquant maladroitement un obsession sexuelle latente.
Pourtant ce qu'il a de navrant dans un tel épisode, certes anecdotique mais néanmoins révélateur, ce n'est pas son aspect sexuel mais, tout au contraire, sa dimension fondamentalement asexuée et profondément anti-érotique.
Quel monde avons-nous construit pour qu'une jolie fille à l'âge de toutes les passions et de toutes les légèretés ait besoin d'un gadget manufacturé en plastique conforme aux normes européennes ISO 2563, acheté dans une boutique plus ou moins sordide, pour apaiser ses désirs charnels? Quel degré de nullité des relations humaines avons-nous atteint? Où est passé le joyeux et sain hédonisme des amourettes de vacances, des étreintes sans lendemain ni conséquences mais sans laideur ni calcul ? Remplacées par l'artificiel vrombissement de deux piles de 2,5 volts ? Est-ce là l'aboutissement de la « libération » et de « l'épanouissement » de la sexualité? La soumission des fièvres du corps à la solitude satisfaite d'un utilitarisme technicien ? 
 * (et à moi donc !)

2 commentaires:

  1. C'est vrai qu'avec des piles de 2,5 V au lieu des 1,5 habituels, ça doit déchirer grave...

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  2. kobus van cleef14/10/2012 13:50

    à mon avis c'est des LR6 qu'il faut mettre dedans
    enfin, j'en sais rien, j'ai jamais, ni acheté ni offert de gode
    j'ai mieux ( si j'ose dire) à proposer aux dames....
    et même à une dame, une seule...


    ho putain, mon cas est grave !

    en plus d'être antimoderne et antiédonique ( visiblement je croie pas aux vertus -sic- des gadgets en plastoc) je suis monogame !

    va falloir me rééduquer ...

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