Non, ça ne
déchire rien du tout… Récurrence hebdomadaire, presque on s’habitue…
Communiqués,
chapelle ardente et marche blanche sont les deux mamelles qui fournissent le
pain dont s’abreuvent les politiques pour meubler le vide de leurs discours…
A peine deux ans et
pas deux mois après le scandale. C’était presque au même endroit que Sarko
avait eu l’impudence de lier insécurité et immigration et d’oser évoquer de déchoir de la
nationalité française les fwançais d'origine étrangère portant volontairement
atteinte à la vie d'un flic…
Le Dépassé de la
République a vite repris les réflexes hyperprésidentiels
de naguère (plus facile que pour
la dette ou le Mali)
: Après avoir téléphoné lui-même aux parents, il a fait dare-dare l’aller-retour
sur place avec son ministre de la tranquillité civile (et même des cultes) pour "exprimer, au nom de la France tout entière, leur
solidarité à l'égard des familles", "leur dire combien ils étaient fiers de leur dignité, de leur courage,
de leur volonté d'apaisement, que tout est fait pour retrouver les auteurs de
ces crimes", "promettre de
renforcer les effectifs", blabla, etc.
Faut dire que les deux
surinés étaient issus de la diversité !
Surprise ! Comme d’ailleurs tout
le quartier…
Il y a quand même
quelque chose qui déchire. C’est la
photo de Bisounours au pays des Richesses…
Regardez-là. Tous les
gardes du corps ont le nez en l’air, vers les fenêtres d’où pleuvent parfois
les parpaings. Le ministre aussi car il sait. Et le Réjoui de la Dette aussi…
Mais padamalgam…
Ca devient une habitude, depuis quelques années déjà, que le président se déplace à grands frais à l'occasion de "faits divers" dans les "banlieues sensibles"...Le problème, c'est que l'on exploite jusqu'à plus soif l'émotion légitime sans jamais tirer les conclusions qui devraient s'imposer...Aucune action véritable, à part peut-être le déversement de sous ( inefficace et ruineux), le président se limitera à l'émotion et à la compassion, laissant les problèmes s'aggraver en les niant ou en leur trouvant des explications dénuées de bon sens.
RépondreSupprimerA quel degrés de violence et de non-droit devra-t-on arriver pour lutter enfin contre cette insécurité ?
A quel degré ? Hélas ! Aucun, je le crains. Je veux dire qu'ils ne comprendront de toutes façons qu'après un degré de non-retour...
Supprimerune habitude... le thème de mon billet de ce matin.
RépondreSupprimerEt tu as raison, drôle de voir tous ces gardes du corps scrutant l ennemi potentiel alors que Mo-Je est là en mission de paix et de solidarité.
Mission de paix et de solidarité ??? Serions nous en guerre ds certains quartiers ? :)
Bien sûr que nous le sommes ! Mais nous ne sommes que quelques uns (avec tous ceux d'en face)à le savoir. J'en parle chaque fois que je peux sans illusion dans la confidentialité de ma petite boutique. Ici par exemple en en bien d'autres occasions :
Supprimerhttp://leplouc-emissaire.blogspot.fr/2011/10/etat-de-guerre-mon-cul-2.html
Il va falloir attendre que ça pète vraiment pour que nos gentils membres de la majorité se décident à faire quelque chose. Pas pour assurer la sécurité et -comme ils disent- la loi républicaine mais tout simplement s'ils veulent être réélus. Deux morts, c'est l'occasion de verser une larme, mais ce n'est pas assez pour eux.
RépondreSupprimerLa photo dit tout.
Même pas sûr ! Ils n'y croient plus (ils ne croient à rien d'ailleurs) Pourquoi croyez-vous qu'ils poussent les uns des Nora Berra et autres Rachida, les autres des Harlem Chose et autres Najat ? Ce sera à eux de gérer cette merde à leur façon, ils seront entre eux...
Supprimer"...ils seront entre eux..."
SupprimerEt moi je serai où? Exilé intérieur à la campagne? Terré chez moi? Comme maintenant, bouillant mais n'osant pas me résoudre à la violence?
"...ils seront chez eux..."
1 500 ans d'histoire effacée. Cauchemar, réalité de demain?
J'ai tout sauf une réponse
Popeye
Bonjour Popeye, j'ai ce même ressentiment, cette histoire des 1500 années d'histoire effacées. Je l'attribue à la gauche et son amour pour 1789; comme si il fallait finir d'achever cette révolution en éliminant toute personne qui arriverait à s'en sortir malgré le merdier.
SupprimerFinalement, celui qui s'en sort est un ennemi de la révolution; tout cela avec une sauce lutte des classes dont la gauche, encore elle, a tant besoin pour être suivie, et ainsi fédérer tous ces nouveaux arrivants autour de notre révolution.
"La France aime tout le monde depuis 1789, venez nous piller, nous vous en prions. Venez nous laver de nos salauds de privilégiés qui travaillent et ne bronchent pas, en nous imposant vos caprices culturels. Car oui, vous m'entendez, celui qui n'a rien à dire est forcément coupable. Citoyens, soyez en colère et suivez nous dans nos idéologies si justes. Aidez-nous à faire en sorte que de pauvres parents sans défense à qui la France ne donne pas assez, puisse se soulager de leur devoir d'éducation; qu'enfin ces gens qui souffrent tant dans notre pays si cruel (alors qu'on est les plus humanistes du monde, foi de Pierre), puissent avoir enfin la justice de leur côté.
`Je vous le dis, amis de tous horizons, c'est vous la France, et pas ces gens qui sont là depuis des générations et qui ont transformé notre pays en fossé social.
Pauvres, rejoignez-nous pour niquer les riches!"
Je n'ai pas un langage trop élaboré, mais plutôt pas mal d'images qui me traversent la tête. Je dirais que j'aurai toujours un majeur levé à offrir à la gauche, comme un cadeau, comme un dessin que ferait un enfant à son père qui le battrait tous les jours. Pendant 5 ans, je n'arriverai pas à me sentir un enfant de la France. Impossible! L'absurdité et le non-sens ne seront jamais mes amis.
Houlà je me suis enflammé. Désolé Plouc, je pars hiberner et ne repasserai pas tout de suite.
Amitiés à vous et à vos lecteurs.
La gauche, ce n'est pas 1789, c'est 1793.
SupprimerAh, merci pour la rectification. J'ai l'art de vulgariser les choses, désolé. En fait, le principe même de la révolution me fait peur maintenant, car le message, très clair, est: on peut tuer pour rendre justice, et je ne suis pas sur qu'à l'époque, les meurtres de la République étaient plus légitimes que ceux du Roi.
SupprimerCette photo est saisissante. Les têtes se tournent dans deux directions. D'où va tomber le parpaing?
RépondreSupprimerNotre président sort à peine son cou du col de sa chemise trop serré, Manuel Valls a le regard perçant du garde du corps.
Ils savent que ça va tomber: cette photo est historique.
Exact. Ca me rappelle ce déplacement que Sarkozy avait effectué dans je ne sais plus quel quartier sensible - quasiment de nuit, sans prévenir, avec déploiement de centaines de policier, puis repli immédiat aussitôt les photos prises. A peu près comme une visite du président américain en Afghanistan.
RépondreSupprimerNous en sommes là.
ce matin sur vronze cul, j'ai entendu une causerie de, avec, par et pour boris cyrulnik ( qui en polonais signifie "coiffeur")dans laquelle il faisait des parallèles hasardeux sur la perception vraie ou supposée de la vérité
Supprimersur molleglande et son voyage appaisant à grenoble puis sur sarko et son voyage stressant à grenoble
j'avoue que j'ai pas tout pigé
rien du tout , en fait
ce qui peut se comprendre , car je suis pas un psychanaliste médiatique
Mais il est vrai qu'on pourrait situer la vraie révolution en 622 (selon notre calendrier Grégorien provisoire).
RépondreSupprimer622 ? Vous pensez, je suppose, au 16 juillet 622, 1° mouharram de l'an 1 du prochain calendrier du "Vivrensemble". Pas à la tentative avortée d'assassinat de Mahomet à la Mecque les jours précédents. Il est d'ailleurs remarquable que ce soit ça qui a provoqué "l'hégire": L'Islam institutionnel et calendaire s'est donné pour point d'origine la fuite, la pétoche du Prophète craignant pour sa vie...^^
SupprimerVous ne pensiez sûrement pas, en revanche, à la pâtée mise au Perses toute cette année-là par Héraclius en galvanisant ses troupes avec une image miraculeuse de Jésus-Christ (qui lui ne craignait pas pour sa vie...)
on pourrait intituler la photo
RépondreSupprimer"looking for ze storm shit"
et la signer d'un nom obscur quoique , en partie angloaméricain , genre william ofzestreet ou jonny fromzefuck