Ah ! Parvenir
à l'égalité femmes/hommes à l'université ! C'est à ça que travaillaient d’arrache-pied
Geneviève Fioraso, notre transparente ministre de l'Enseignement supérieur et
de la Recherche – faudrait pas l’oublier - et, bien sûr, notre vitrine de music-hall Najat
Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes comme de juste.
Hier
mardi, donc, la belle Najat flanquée de Geneviève sortie du néant pour l’occasion
ont annoncé la nouvelle : La "Charte
pour la parité au sein de l'enseignement supérieur" est enfin signée !
Entre le démarrage
du débat parlementaire sur le mariage-zinzin, l’annonce le même jour de la mise
en chantier du droit de vote des étrangers histoire de disperser et diluer l’action
des opposants, la (présumée) gaffe de Taubira sur la GPA et l’avancée triomphale de nos soldats
dans le désert vide sahélien, la chose a pu passer inaperçue. Au
demeurant elle est…
Et concrètement, ça veut dire quoi ?
Ça
veut dire qu’à chaque occasion (renouvellement des nominations et/ou élections,
démissions, retraites ou créations de postes…) il faudra désormais choisir impérativement
une femme jusqu’à l’obtention de cette stricte
parité. C’est important, vous savez.
Ce
qui veut dire qu’il faudra virer des hommes pour faire de la place aux femmes en
tant que femmes. C’est arithmétique.
Cela
dans les instances universitaires ; non seulement dans les Conseils
d’administration, mais aussi dans les "Conseils des études et de la vie
universitaire" ainsi que dans les "Conseils scientifiques" qui
proposent les orientations de recherches, les programmes de formation, etc.
Pour toussa, par tranche de 100
portes-couilles en fonction dans le job, il va falloir en virer fissa 32(*)…
Et pour ce qui est des postes de direction des universités, par tranche de
100 mâles aux manettes, il faudra en virer 46(*)… Enfin et surtout, dans
les pôles de recherche et d’enseignement supérieur, par tranche de 100
chercheurs et professeurs mâles, il faudra en virer 41(*) C’est
arithmétique… (**)
Cette
charte qui les engage a non seulement été signée par la Conférence des
présidents d’Universités, mais aussi par celles des grandes écoles et des
écoles d’ingénieurs. 300 établissements d’enseignement supérieur vont devoir se
dépêcher de mettre ça en œuvre…
Cette
charte prévoit en outre quarante mesures d’application immédiate comprenant,
entre autre évidemment, la promotion d'enseignements spécifiques sur l'égalité et le genre dans toutes les filières.
Au
regard des six principaux classements mondiaux, il n’y a aucune université ou
grande école française parmi les 20 premières. Soyons sûr que dans l’arsenal à
mettre en œuvre pour développer la recherche et l’innovation, renouer avec la croissance,
relancer la production industrielle, la compétitivité, les exportations et
l’emploi, Jean-Marc et François, si bien secondés par mesdames Fioraso et Vallaud-Belkacem,
ont trouvé là la martingale prioritaire et urgente qui nous faisait jusqu’alors
défaut !
(*)
Proportion
découlant arithmétiquement des pourcentages de femmes présentes dans chacune de
ces catégories d’emplois si on veut aboutir à une stricte parité.
Ces quotas et cette parité, ils n'arrivent même pas à les faire respecter dans leur mariage "pour tous"!
RépondreSupprimerTant qu'à partir en quenouille, autant que ce soit complètement. Ca sent bon la France, tout ça...
RépondreSupprimerAmitiés.
Remarquez, avec la théorie du genre, ils vont bien se trouver enmerder, quand le futur viré va se déclarer "se sentir femme intérieurement"...
RépondreSupprimerA.g.
Qu'est-ce qui il y en a marre de ces idiots! Je reste poli, c'est meilleur pour mon coeur. Vous savez que vous êtes en bonne santé mentale quand vous êtes réactionnaire au socialisme.
RépondreSupprimerD'où la parité des sexes amène nécessairement à l'intelligence? C'est vraiment une bande de couilles molles!
Ils veulent vraiment tout détruire ! D'un autre côté, vu que dans le primaire et le secondaire ça manque d'hommes, il serait peut-être temps aussi d'y instaurer la parité. Tout ça est ridicule !
RépondreSupprimerQuand je pense qu'il n'y a pas eu un seul de ces grands pontes universitaires pour dire poliment à ces pétasses d'aller se faire... et pour dénoncer ce répugnant népotisme...
RépondreSupprimerOn leur demande de se faire Sepuku et ils le font, et en disant "merci madame" encore.
Pas besoin d'instaurer la parité, il n'y a déjà plus que des eunuques à l'Université.