"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

samedi 25 janvier 2014

Le souci de l’espèce et le ravi de la crèche.



Hier 24 janvier, comme par hasard en la fête de saint François de Sales. Un docteur de l'Eglise, saint patron des diplomates et, en même temps, comme son contemporain et collègue Saint Charles Borromée, chacun de son côté des Alpes, un féroce combattant de terrain faisant reculer pied à pied les affidés de la Réforme qui ont alors fait chouffa sur mes terres et mon diocèse d’élection… En ce 24 janvier, donc, Son inversante et quinquennale fugacité François II Pédalonaute a rempli l’obligation protocolaire surannée voulant que chaque guignol élevé sur le pavois de la Gueuse présumée une et indivisible aille une fois serrer la louche de Sa Sainteté le souverain Pontife. Lequel, quoiqu’aujourd’hui sans numéro, est tout de même le 266° successeur de Pierre sur deux millénaires, ce qui en jette quand même plus que la succession apostasique de Mac Mahon à l’actuel normal accouchée par nos propres Curies et Conclaves en moins d’un siècle et demi…

Mais je m’égare.

Regardez-les. L’un porte sur ses épaules tout le poids des emmerdes et de la souffrance du monde en se demandant pourquoi il perd son temps à devoir faire risette à ce guignol bouffi de suffisance.
L’autre n’en pense pas moins à ce temps perdu. Lui aussi attend que ça se passe mais il a l’esprit ailleurs : Il est content parce que c’est bon pour la com’ et que c’est toujours 24 heures de gagnées avant qu’on revienne le bassiner avec la réduction des dépenses publiques. Content aussi car il s’est enfin décidé à trancher,  ça lui arrive : C’est demain [aujourd’hui] qu’il va officialiser la rupture d’avec Valérie. Bien sûr, on ne saura pas que c’est le chef du protocole d’Obama qui lui a posé un ultimatum sous la menace de missiles sur la rue du Cirque (pour régler son problème de plan de table…) Bien sûr aussi, ses conseillers le pressaient d’en finir. Mais lui espère bien que les suites de cette rupture vont meubler la presse pendant au moins quinze jours. Ce sera encore ça de gagné. Il ne pourra quand même pas répondre "- Ça relève de ma vie privée" quand on l’emmerdera avec la fusion des collectivités territoriales…

Mais je m’égare encore.

Après l’entretien en tête à tête (35’ pour 30’ prévues. Le truc paarfaîtement calibré par les communicants des deux parties), le must est quand même la mise en parallèle du communiqué du Vatican et du compte-rendu du Pédalonaute à la presse. Les deux évoquent bien sûr divers échanges sur des thèmes internationaux comme la paix, l’environnement et la faim dans le monde, gnagna, etc.  
En revanche, seul le communiqué pontifical dit que "la contribution de la religion au bien commun a été évoquée" et que "quelques arguments d’actualité ont été examinés, comme la famille, la bioéthique, le respect des communautés religieuses et la protection des lieux de culte"…

De deux choses l’une : Soit le Pape ment, soit…

Encore de deux choses l’une :
- Soit notre pwésident s’assoupit et dort pendant les entretiens diplomatiques en tête à tête entre chefs d’Etat et au secours ! Il risque de faire de même demain avec Merkel ou Erdogan et il faut le virer vite fait…
- Soit il ment… Ou, plus banalement, plus bestialement, plus normalement, il fait systématiquement l’impasse sur ce qui le dérange. On en a l’habitude. Et devant la tournure catastrophique de l’état du pays dans tous les domaines il faudrait qu’il fasse un autre job.
Mais quoi ? Louis XVI au moins savait réparer les serrures… 

2 commentaires:

  1. J'ai souri en lisant votre billet, oui, cela m'arrive encore lorsqu'on évoque ce petit homme, mon Dieu qu'il est petit, qui nous sert de président. Hélas le ridicule ne tue pas, ni la lâcheté, je ne suis guère, enfin plus guerre. J'en ai assez de voir mon pays démoli, ses chances anéanties par les entreprises minables de cet homme qui nous sert de président, mon Dieu qu'il est petit.

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    1. bonjour, j'aime bien votre discret rappel a la chanson mon Dieu quel homme quel petit homme que j'ai chantée quand j'étais enfant , il y a très très longtemps .
      bizarrement ce petit homme au deuxième couplet s'est perdu dans le grand lit ...
      quelle coïncidence !
      josette mamedjo

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