Ben
oui, je me suis laissé aller à regarder la conférence de presse de notre
Président. Il y a comme ça des moments où la naïveté se conjugue avec le désœuvrement
pour vous faire perdre votre temps. Que faire alors, sinon tenter de rentabiliser a posteriori ce temps perdu ?
Mon
oreille était trop distraite pour pouvoir vous en infliger un compte-rendu sérieux, surtout sur le fond. Sauf sur un point seulement, celui de l’organisation
du spectacle. Deux choses à ce propos :
-Tout
d’abord, des progrès ont été faits, en tirant sans doute quelques enseignements
du foutoir et du manque de professionnalisme observé lors de la première performance du genre le 13 novembre 2012 :
Plus de discipline, de maîtrise du timing dans la partie questions, etc. Mais,
en revanche, toujours cette dérive hollandesque avec non pas une entrée en
matière, mais un discours de justification quatre fois trop long ! Dix minutes devraient suffire pour cadrer le message en
renvoyant aux questions l’argumentation, l’explication et les éventuels scoops impatiemment attendus. Outre le
fait que la trop longue jactance liminaire endort et noie le message (si tant est qu’il y en ait un), ne pas cadrer l’intro en cinq minutes trahit que le
patron n’est pas claire sur l’ordre de ses priorités.
-
Ensuite, on a bien senti la manip’ concernant sa vie privée : Le porte-parole de l’association de la presse
présidentielle s’est évidemment dévoué pour poser la question, histoire de
torcher ça une bonne fois pour toute en levée de rideau et permettre au
pédalonaute de se montrer clair et ferme pour qu’on n’en parle plus ensuite. C’était
logique. Mais ça n’a pas empêché diverses relances où Pépère n’a pas forcément
réagi de la manière la plus intelligente pour montrer que le patron de la
Fwance maîtrisait la situation et son calendrier… Autant pour nous…
Bref,
pour le reste, c’est aujourd’hui pour moi un vrai plaisir de vous montrer en
avant-première la couverture d’un titre promis à un grand avenir qui sera dans
les kiosques demain matin :
J'ai jeté un coup d'oeil au début, histoire de savoir dans quel état sa première concubine (première depuis le renvoi de la précédente) l'avait mis. Mais la maquilleuse avait bien fait son travail. Heureusement que votre magazine avait LA photo. On comprend que l'hôpital garde Valérie jusqu'à ce qu'elle soit calmée.
RépondreSupprimerVous vous êtes infligé le truc ?
RépondreSupprimerPour pouvoir nous en faire un billet ?
Votre abnégation ne connait pas de bornes, ça force le respect