Pendant
longtemps, les divorces bien-de-chez-nous ont été pour les avocats besogneux ce
que le lait était pour les agriculteurs, ce que la pension d’invalidité est pour
d’autres et l’arrêt-maladie pour le généraliste
de base : le socle assurant un minimum de revenu les mois maigres…
Désormais,
pour faire prospérer les baveux il y a un gisement de chiffre d’affaires à ne
pas négliger ; pas besoin de chercher du gaz de schiste. C’est le gisement
que représente l’innombrable cohorte des étwangers enrichissant la France
République Française, nouvel Eldorado que le monde entier nous envie.
Ne
sachant plus où donner de la tête entre la rue-du-Cirque-que-c’est-privé, la
quenelle-que-c’est-pas-bien et les Observatoires-du-suivi-des-dépenses-et-des-contreparties-du-pacte-de-responsabilité-de-Bruxelles-et-de-Mali-Centrafrique-réunis,
la presse ne s’est guère faite l’écho d’un rapport
remis par l’Inspection Générale de l’Administration aux ministres des Finances,
du Budget et, évidemment, à celui de l’Intérieur dont dépend l'IGA. Faut dire que
Valls, contrairement à ses habitudes, n’avait pas saisi cette occasion-là de convoquer
la télé pour dire entre ses mâchoires serrées qu’on allait voir ce qu’on allait
voir… Il a fallu que quelques baveux "spécialistes du dwoit des étwangers"
glapissent mollement pour que ça suinte un peu de ci de là…
De
quoi s’agit-il ? Portant sur l’évolution
et la maîtrise des dépenses de contentieux, ce rapport dénonce la hausse
des dépenses liées au contentieux des
étrangers. Le coût de ces litiges pour les préfectures a doublé en quatre
ans et continue de progresser avec une facture de 16,6 millions d’euros en 2012.
La complexité du Droit et les failles juridiques au ras de la virgule offrent un
boulevard aux avocats en appels systématiques et invalidations des jurisprudences
de première instance. Surtout, les rapporteurs déplorent qu’il n’existe pas de
limitation à l’aide juridictionnelle.
Ils osent même regretter qu’ils n’y ait pour le justiciable étranger en
bénéficiant aucun coût d’entrée pour
attaquer la décision d’un préfet, ce qui serait dissuasif pour les premiers
dossiers…
Je
résume : Tout sans papier entré illégalement sur le territoire et sans
ressources avouées est un justiciable ayant dwoit
à les mêmes droits que les citoyens et résidents réguliers et bénéficie
donc de l’aide juridictionnelle comme de l’AME et tout le reste du fourbi. C’est
acté. Point.
Donc,
tous les arrêtés de reconduite à la
frontière, arrêtés d’expulsion de logement et autres trucs du même genre sont attaqués pour pas un rond aux frais du contribuable, avec appel à suivre,
etc.
Qui
peut s’en étonner ? Le cas de notre chère Leonarda évoqué ici le 6 janvier n’est que la tête d’épingle
émergée par accident d’un vaste continent de moins en moins sous-marin. Si on
en est pour sa famille à la 21° procédure qu’elle nous impose avec des sommes
phénoménales déjà dépensées, il faut savoir qu’en prime, du fait de l’incroyable
médiatisation de son cas, le Défenseur
des droits (j’adore) a délégué à nos frais trois
enquêteurs au Kosovo pour s’assurer que ses droits avaient bien été préservés !
j'ai l'impression que mon commentaire s'est évaporé chez Blogger
RépondreSupprimerJe disais donc qu'il existe un délit(?) de procédure abusive
Bizarre qu'on ne l’applique pas à la déesse albano-rom-kossovar
Ou -comme le dit le titre du blog de Nouratin- "ONEFOUTUS"
RépondreSupprimerCela fait moins de bruit que les frais de l'AME mais tous s'additionnent
RépondreSupprimeret personne n' est capable dans cette époublique de calculer les frais indus dilapidés dans le système dit "éducatif ?????