"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

vendredi 23 janvier 2015

Il vend toujours des cartes postales… et aussi des crayons.



7-9 janvier ou pas, notre Pédalonaute énarchogénète est manifestement entré en campagne depuis le 1° janvier. En campagne pour on ne sait trop quoi mais si quand même me direz-vous. La tragédie que nous savons aurait aussi bien pu finir de le liquéfier. Ce fut l’inverse et c’est momentanément tant mieux. Grâce aux effets d’une vaporisation à saturation de Padamalgamite (spécialité pour sédation profonde et continue sur directive anticipée dans la dignité), il en est ressorti grandi, ou du moins en ayant retrouvé sa taille normale habituelle. Bon. Les effets de la Padamalgamite risquant de se dissiper assez vite, il a donc repris son bâton de pèlerin pour porter la bonne parole tous azimuts.

- Perso, j’attendais avec anxiété son discours d’hier au Forum économique de Davos. Non pas tant en raison de son probable contenu mais plutôt pour l’image donnée aux 2.500 guignols présents de ce truc qu’on appelle la France et dont la réputation importe encore à mes yeux. Finalement je n’en saurai rien.
Bien sûr, j’ai pu survoler les 40 minutes de son discours et les 6 minutes que lui ont accordés les journalistes avant. Au-delà des thèmes du forum (terrorisme, monnaie et nouveaux freins aux échanges) pour lesquels il a appelé à des réponses globales qui enfoncent assez de portes ouvertes pour ne pas manger de pain, j’ai surtout senti que le souci principal qui occupe son esprit, c’est de tirer bénéfice de la Conférence sur le climat de décembre prochain. C’est sa ligne bleue des Vosges. Il venait certes là pour confirmer la ligne Macron et tenter d’occuper l’espace médiatique franco-fwançais, mais surtout pour tenter de convaincre grands patrons de multinationales et dirigeants d’Etats de raquer au bassinet pour alimenter le fond vert de l’ONU ; fond toujours désespérément vide et que la Conf’ de décembre doit enfin trouver concrètement comment le remplir pour ne pas être un fiasco. Et ce n’est pas gagné…
A part ça, pas une seule photo de la salle pendant son discours…

- Tous azimuts disais-je. Avant-hier, c’était plus cool : Entre un entretien dès potron-minet avec la mère Hidalgo et un autre en fin d’après-midi avec la mère Taubira, il a consacré deux bonnes heures de sa journée à la presse pour ados pré-nubiles, voire pré-pubères.
Organe édité à l’intention des 10-14 ans et essentiellement commercialisé via des mailings aux prescripteurs que sont les écoles, "Mon Quotidien" est exclusivement diffusé par abonnement. Eh bien figurez-vous que le président de la République, François soi-même, a été le "rédacteur en chef d’un jour" de cette importante publication. Il a donc managé jeudi l’élaboration du numéro d’aujourd’hui.
La chose était décidée et programmée pour se faire le… 8 janvier. Evidemment, les circonstances l’on faite reporter à jeudi dernier…
On retiendra (enfin, les médias ont retenu) par ordre d’importance que :  
1° Il prenait la suite comme le "rédacteur en chef d’un jour" de… Omar Sy et du judoka Teddy Riner. Du coup, il a dû paraître encore plus pâlichon que d’habitude…
2° Que Quotillon, le personnage mascotte du journal, a été dessiné par Charb qui a fourni pendant cinq ans une dizaine de dessins par jour…
3° Qu’à la question d’un enfançon sur l’origine de son éveil à la politique, il a répondu : "- Quand j’avais 11 ans [c’était sous De Gaulle] j'avais du mal à m'identifier spontanément au président car il arrivait en tenue de général."… On comprend un peu mieux l’évolution du budget des armées…

Aucun des mômes ne lui a demandé s’il comptait assurer lui-même à la prochaine rentrée dans une classe de CM1 la leçon inaugurale d’instruction-civique-fait-religieux-et-vivre-ensemble à la place de Najat. Et les suivantes dans l’attente de la formation des maîtres…

En tout cas, durant ces heures de "rédacteur en chef", il a pu être encore un peu Charlie, un peu plus qu’à Davos où il est retombé dans sa normalitude


2 commentaires:

  1. Non mais quel clown ! c'est de pis en pis et ce coup de boost dans les sondages semble lui avoir fait le même effet qu une petite pillule bleue: effet immédiat... concrétisation aléatoire !

    RépondreSupprimer
  2. kobus van cleef24/01/2015 14:08

    effroyable
    allez lire chez corto le pourquoi du comment de l'embélie ( l'embolie? si seulement....)dans les sondages
    édifiant

    RépondreSupprimer