7-9 janvier ou pas,
notre Pédalonaute énarchogénète est manifestement entré en campagne depuis le
1° janvier. En campagne pour on ne sait trop quoi mais si quand même me
direz-vous. La tragédie que nous savons aurait aussi bien pu finir de le liquéfier.
Ce fut l’inverse et c’est momentanément tant mieux. Grâce aux effets d’une vaporisation
à saturation de Padamalgamite (spécialité pour sédation profonde et
continue sur directive anticipée dans la dignité),
il en est ressorti grandi, ou du moins en ayant retrouvé sa taille normale habituelle. Bon. Les
effets de la Padamalgamite risquant de se dissiper assez vite, il a donc repris
son bâton de pèlerin pour porter la bonne parole tous azimuts.
- Perso, j’attendais avec anxiété son
discours d’hier au Forum économique de Davos. Non pas tant en raison de son
probable contenu mais plutôt pour l’image donnée aux 2.500 guignols présents de
ce truc qu’on appelle la France et dont la réputation importe encore à mes
yeux. Finalement je n’en saurai rien.
Bien sûr, j’ai pu survoler
les 40 minutes de son discours et les 6 minutes que lui ont accordés les
journalistes avant. Au-delà des thèmes du forum (terrorisme,
monnaie et nouveaux freins aux échanges) pour lesquels il a appelé à des réponses globales qui enfoncent assez de
portes ouvertes pour ne pas manger de pain, j’ai surtout senti que le souci principal qui occupe son esprit, c’est
de tirer bénéfice de la Conférence sur le
climat de décembre prochain. C’est sa ligne bleue des Vosges. Il venait
certes là pour confirmer la ligne Macron
et tenter d’occuper l’espace médiatique franco-fwançais, mais surtout pour
tenter de convaincre grands patrons de multinationales et dirigeants d’Etats de
raquer au bassinet pour alimenter le fond vert de l’ONU ; fond toujours désespérément
vide et que la Conf’ de décembre doit enfin trouver concrètement comment le remplir
pour ne pas être un fiasco. Et ce n’est pas gagné…
A part ça, pas une
seule photo de la salle pendant son discours…
- Tous azimuts
disais-je. Avant-hier, c’était plus cool : Entre un entretien dès
potron-minet avec la mère Hidalgo et un autre en fin d’après-midi avec la mère
Taubira, il a consacré deux bonnes heures de sa journée à la presse pour ados pré-nubiles,
voire pré-pubères.
Organe édité à l’intention
des 10-14 ans et essentiellement commercialisé via des mailings aux
prescripteurs que sont les écoles, "Mon
Quotidien" est exclusivement diffusé par abonnement. Eh bien
figurez-vous que le président de la République, François soi-même, a été le "rédacteur
en chef d’un jour" de cette importante publication. Il a donc managé jeudi l’élaboration du numéro d’aujourd’hui.
La chose était décidée
et programmée pour se faire le… 8 janvier. Evidemment, les circonstances l’on
faite reporter à jeudi dernier…
On retiendra (enfin, les médias ont retenu) par ordre d’importance que :
1° Il prenait la
suite comme le "rédacteur en chef d’un jour" de… Omar Sy et du judoka
Teddy Riner. Du coup, il a dû paraître encore plus pâlichon que d’habitude…
2° Que Quotillon, le personnage mascotte du
journal, a été dessiné par Charb qui a fourni pendant cinq ans une dizaine de
dessins par jour…
3° Qu’à la question d’un
enfançon sur l’origine de son éveil à la politique, il a répondu : "-
Quand j’avais 11 ans [c’était sous De Gaulle] j'avais du mal à m'identifier spontanément au
président car
il arrivait en tenue de général."… On comprend un peu mieux l’évolution du
budget des armées…
Aucun des mômes ne
lui a demandé s’il comptait assurer lui-même à la prochaine rentrée dans une
classe de CM1 la leçon inaugurale d’instruction-civique-fait-religieux-et-vivre-ensemble
à la place de Najat. Et les suivantes dans l’attente de la formation des
maîtres…
En tout cas, durant ces
heures de "rédacteur en chef", il a pu être encore un peu Charlie, un
peu plus qu’à Davos où il est retombé dans sa normalitude…
Non mais quel clown ! c'est de pis en pis et ce coup de boost dans les sondages semble lui avoir fait le même effet qu une petite pillule bleue: effet immédiat... concrétisation aléatoire !
RépondreSupprimereffroyable
RépondreSupprimerallez lire chez corto le pourquoi du comment de l'embélie ( l'embolie? si seulement....)dans les sondages
édifiant