Moi qui suis beaucoup plus un visuel qu’un auditif, je
sais qu’une image vaut toujours souvent mieux qu’un long discours. Je le
sais d’expérience. Oui, avec 70 ans d’expérience perso… La preuve ? Quand je commence à parler d’un sujet qui
me tient à cœur dans un dîner (méfiez-vous),
entre les exemples-à-l’appui et les incidentes au second ou énième degré
enrichis de digressions en digressions, plus personne ne m’écoute. Et comme mon
auditoire est généralement composé de gens à mes yeux fréquentables, je ne peux même pas espérer les réveiller en
ajoutant un dérapage…
Donc je m’efforce autant que faire se peut de remplacer
un discours par un résumé visuel. C’est
pas gagné. Une succession de photos, comme une BD, peut peut-être faire l’affaire ;
je l’ai parfois tenté ici. Ouais, le problème c’est la succession d’images. Je
m’y égare tout autant dans les digressions et le second degré. Du coup, je mets
le visionneur dans le même état que l’auditeur ; comme d’hab’, on ne se
refait pas…
Bref, pour traduire visuellement une idée, un concept,
une situation, au-delà de leur complexité, je suis souvent à la recherche d’une
image unique suffisante pour exprimer la chose… C’est une forme d’art. Oui, d’art.
Certes une seule image, aussi riche soit-elle, est forcément réductrice. Mais n’est-ce
pas le cas de toutes les œuvres des arts plastiques ? Que vous regardiez la
Joconde à Léonard ou le Jeune homme à la fenêtre de Caillebotte,
ce qui en fait l’intérêt esthétique, ce n’est pas la perfection de l’arrondi de
la joue de la dame ou du rendu de la posture du type, non. Ce qui vous retient
devant la bête, c’est l’histoire que vous vous racontez en contemplant le
mystère ; à quoi pensent-ils ?
Une photo lambda peut pour moi résumer une idée, un concept, une situation. Résumer, c’est forcément réduire
à. Réduire à quoi ? A ce qu’elle me raconte à moi. Pour celui à qui je la montre, elle racontera autre chose ;
ou rien…
Bref, ma marotte de ces jours-ci (de ces jours-ci seulement,
faut pas déconner) m’a
été imposée par l’actualité : De fait, les drames que nous connaissons et leurs
suites quasi carnavalesques marquent comme une rupture : Il
y aurait eu un avant et il y a
maintenant un après (ouf !) Médias et communicants d’en haut, encore tout transpirants, sortent des
vestiaires et nous saoulent avec cette rupture
venue opportunément relancer le septennat
à la mi-temps.
Il est donc temps pour moi de tenter de résumer la
première moitié du quinquennat en une seule image. C’est indispensable pour
pouvoir ensuite comparer le jeu en
première mi-temps et le beau jeu
annoncé pour la seconde. C’est difficile. Comment trouver une simple photo où il y a tout dedans ? Du mariage
pousse-tout à l’assommoir fiscal ? Du mépris condescendant pour les
bouseux à l’obséquiosité pétocharde devant les faces de craie de [ ] ?
Devant l’urgence et la nécessité de faire avec ce qui me
tombe sous la main, le choix est forcément subjectif. Voici donc une photo qui sera à mes yeux LA
photo représentative de toute la
densité et l’importance pour l’Histoire de la première moitié du septennat :
Remise de la cravate de commandeur des
Arts et Lettres à Jean-Michel Ribes par Aurélie Filippetti. (2013)
Là, je dois dire ( et pas "avouer") que tu as fait très fort.
RépondreSupprimerDommage qu'il n'y avait pas Mc Carthy dans les parages, cela eût encore mieux parlé à la postérité. A condition de leur dire qui c'est. Mais l'autre aussi...
Ce genre de breloque se trouvera dans les vide-greniers dans peu de temps, dans le tas du "tout à 2 balles!" (On sera revenus au Franc...).
Rv pour la photo de la seconde moitié.
En espérant qu'il n'y en aura plus d'autres (des moitiés. ..)
C'est qui ici Mc Carthy ? (j'aggrave mon cas...^^)
SupprimerC'est le génial créateur du très bel arbre de Noël de la place Vendôme !
SupprimerTu sais, la superbe sculpture que des vandales se sont autorisés à dégonfler ?
Je trouve qu'il manque à la légion d'horreur.
"septennat"
RépondreSupprimerDe grâce, 5 ans suffiront !
Ce "Ribes" est nettement moins sympa que Ribouldingue et on ne ribouldingue pas beaucoup avec la bande de celui qui nous sert de président.
André
oups ! Encore un symptôme d'Alzheimer, un de +... J'en corrige un et pas l'autre pour que ça passe pour une coquille. Ne le dites à personne...
SupprimerUn vrai Ribouledogue, ce mec !
SupprimerFandenoeudpapillon
Décidément, les cravates jouent un grand rôle en Hollandie
RépondreSupprimerhttp://www.francois-tacravate.fr/infos-cravates-francois-hollande-de-travers.html
Cela étant, je préfère celle d'Aurélie à celle de Jean-Mimi. Autrement dit, "Je suis Aurélie"
Mc Eudress
La France ressemble de plus en plus à l'URSS,Ribes a tout d'un apparatchik
RépondreSupprimerIrrattrapable laideur du fils caché du Pr Tournesol !
RépondreSupprimerSans doute trop d'exposition des génitoires du savant aux ondes maléfiques du laboratoire jadis !
Ce connard ne PEUT PAS être le fils de Tournesol ! Malgré les propos tenus par celui-ci en descendant de l'avion dans les "Picaros" ! Ce serait ruiner ma prime jeunesse !
SupprimerEt puis, vous voyez, vous, Triphon copuler avec une génitrice potentielle !??
Bin écoute...
SupprimerQuand tu sais que groslard trouve des nanas pour copuler, tu te dis que tout le monde peut le faire.
Le type dont tu parles avait du "potentiel énarchique" pour lever la 1), un "statut" pour les suivantes. Triphon, lui, tout juste un cornet acoustique tardif... pour lever la Castafiore, c'est léger. Peut-être Nestor a-t-il sauté Irma ?
SupprimerExcellent article !
RépondreSupprimerMon titre pour cette photo métaphorique :
Le fée Carabosse décore Gargamel
Excellent article !
RépondreSupprimerMon commentaire pour cette photo métaphorique :
Le fée Carabosse décore Gargamel, le vilain sorcier !