Voilà
un pays qui est en guerre. Bien sûr, il reste accro à l’idée bisounoursienne
selon laquelle, "Je ne veux de mal à personne, j’aime tout le monde,
bisous, bisous ; je ne suis l’ennemi de personne, donc je n’ai pas d’ennemi… " Mais si l’autre a décidé
d’être ton ennemi, il le sera. Et tu auras un ennemi, mon con ! Tu l’as… Et,
que tu le veuilles ou non, il te fait la guerre. C’est la guerre. La vraie ; celle où il n’y a ni arbitre
ni règle du jeu chère à Béachelle, ni
Convention de Genève et autres
conneries ; celle où on fait feu de tout bois car l’autre est ma propre question du fait, ic et nunc, que son être exige par construction la disparition de mon être, de ce que je suis, sans discussion ni dialogue possible…
Alors,
bien sûr, je suis malgré moi d’accord pour faire la guerre. Mais ce n’est pas de ma faute. Et à
condition de seulement faire la guerre aux barbares,
rien qu’aux barbares (que la décence ne
saurait décrire, donc définir).
Seulement une guerre proportionnée et…
loin.
Mais
chez moi ? Vous n’y pensez pas ! Sous l’édredon du vivrensemble™, du Pacte républicain (génuflexion SVP)
et de Léta(l)dedroit™, il est
inutile, que dis-je, incorrect de rechercher les causes dont nous déplorons les
conséquences. Nul n’est donc en droit de faire lamalgam™ entre les barbares d’ici et les barbares d’ailleurs. Ici,
face à nos barbares, il n’y a rien d’autre
que l’on puisse imaginer faire que des opérations
de police sur mandat judiciaire
dans le respect des lois de la République, des jurisprudences, des arrêtés
municipaux et de la présomption d’innocence…
C’est
ainsi que, pendant que l’on rapatrie de temps en temps en loucedé du Mali ou de
Centrafrique après l’Afghanistan, voire de Montrouge, les sacs mortuaires de nos
gars sans en faire une pendule normande, la presse est sur les dents :
Oui,
où va-t-on enterrer les tueurs ? Grave question. Là où ils avaient leur
résidence principale ? Ailleurs où ils auraient un caveau de famille ?
Dans la commune où on les a "décédés" ? Dans tous ces cas de
figures, c’est au choix de leurs familles et le maire qui s’y opposerait y
serait contraint par la loi. C’est déjà le cas à Reims pour l’un d’eux.
Pendant
ce temps-là, nos pertes civiles vont
se faire enterrer… en Israël, symbole s’il en est de sens d’appartenance à la communauté nationale. Ou peut-être, plus
prosaïquement, sentiment réaliste que dans nos cimetières, les sépultures
françaises auront très bientôt le même sort qu’en Algérie…
Pendant
ce temps, donc, la grande question qui se pose est de savoir quoi faire des
dépouilles de trois combattants de l’ennemi ! Et je m’étonne de n’avoir
pas lu à cette occasion de questionnements sur l’extension nécessaire des "carrés
musulmans" dans nos cimetières, parcelles consenties au dar el islam dont les créations et
extensions, comme celles des mosquées, vont devenir une ardente obligation pour
les communes, contrôlée plus encore que le respect du pourcentage de logements
sociaux ou l’existence de terrains dédiés aux "gens du voyage"…
Félicitations pour vos commentaires, cher Monsieur; vous avez une fière assurance, mais par les temps qui courent, vous risquez gros...
RépondreSupprimerVos lecteurs aussi, d'ailleurs, mais dans la moindre mesure de votre interdiction par la Police de la Pensée, du Vice et de la Promotion de laVertu.
Je ne crois pas exagérer.
en vertu de la chère liberté d'expression...
SupprimerAu bagne faussement appelé "de Cayenne", c'était les requins.
RépondreSupprimerJe dis ça...