Si l’oncle Sam admet
que sur un plan strictement économique,
le dragon chinois est son concurrent le plus inquiétant, il considère que sur
un plan global c’est l’ours russe qui représente le plus grand danger
pour lui. Pour lui, c’est-à-dire pour la planète, n’est-ce pas ? La Chine
ne vient qu’en second, suivie par la Corée du Nord, l’Iran et, loin derrière,
citons-le quand-même, le terrorisme islamique… C’est le classement officiel ;
c’est même le grand patron du Pentagone qui l’écrit…
Faut dire qu’après la
déglingue de l’URSS, la bête n’était plus que l’ombre d’elle-même, s’enfonçant doucement
pour rejoindre dans les profondeurs du classement les républiques bananières
sous-développées d’Afrique noire et autres Haïti… Tout bénef’ !
Et voilà que l’ours
se réveille ! Du coup ça craint… Faudrait pas que l’Europe n’en ait plus
peur !
C’était juste pour
introduire ce court passage piqué sur le blog de Slobodan Despot qu’il me plaît
de reproduire ci-dessous :
« Cette nation
qui a donné Pouchkine et Guerre
et Paix, Nijinsky et le Lac
des Cygnes, qui a l’une des plus riches traditions picturales au
monde, qui a classé les éléments de la nature, qui fut la première à envoyer un
homme dans l’espace (et la dernière à ce jour), qui a produit des pelletées de
génies du cinéma, de la poésie, de l’architecture, de la théologie, des
sciences, qui a vaincu Napoléon et Hitler, qui édite les meilleurs manuels — et
de loin — de physique, de mathématiques et de chimie, qui a su trouver un modus vivendi séculaire et
pacifique, sur fond de respect et de compréhension mutuelle, avec ses Tatars et
ses indénombrables musulmans, khazars, bouddhistes, Tchouktches, Bouriates et
Toungouzes, qui a bâti la plus longue voie de chemin de fer au monde et
l’utilise encore (à
la différence des USA où les rails légendaires finissent en rouille), qui a
minutieusement exploré et cartographié les terres, usages, ethnies et langues
de l’espace eurasien, qui construit des avions de combat redoutables et des
sous-marins géants, qui a reconstitué une classe moyenne en moins de quinze ans
après la tiers-mondisation gorbatcho-eltsinienne, cette immense nation, donc,
qui gouverne le sixième des terres émergées, est soudain traitée, du jour au
lendemain, comme un ramassis
de brutes qu’il s’agit de débarrasser de leur dictateur caricatural et sanglant
avant de les éduquer à servir la « vraie » civilisation !
Des nations serviles
qui accordent aux Américains un crédit illimité de forfaiture et de brigandage "parce-qu’ils-nous-ont-libérés-en-45"
n’ont pas un mot, pas une pensée de gratitude pour la nation qui a le plus
contribué à vaincre l’hydre national-socialiste… et qui en a payé le prix le
plus lourd. Ses élus sont traités en importuns, son président caricaturé avec
une haine obsessionnelle, la liberté de mouvement et de commerce de ses citoyens,
savants, universitaires et hommes d’affaires est suspendue au bon vouloir
d’obscures commissions européennes dont les peuples qu’elles prétendent
représenter ne connaissent pas le nom d’un seul membre, ni pourquoi il y siège
plutôt qu’un autre larbin des multinationales. »
(restent à lire 9.900 signes)
Assez d'accord avec vous, quoiqu'il y aurait à redire sur le "respect et la compréhension mutuelle" avec les tchétchènes...
RépondreSupprimerC'est le texte de Slobodan. Je le prend comme il est... forcément^^
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