Sur tous les dossiers brûlants, urgents, et/ou de
nature à créer des situations de non-retour pour l’avenir, tels que ceux de la consistance de l’Europe, de l’immigration
sauvage, de la gouvernance du machin de l’U.E., de l’Euro, du relationnel avec la Turquie, des objectifs de l’OTAN, du Traité
Transatlantique, de…, de… etc., la France (enfin ce qu’on appelle
encore comme ça) est totalement à
la remorque, complètement marginalisée à force de n’avoir rien à dire et, de toutes façons, de ne plus s’adosser à
une puissance économique et une clarté politique lui permettant d’être
écoutée autour de la table…
Selon Europe
1, lors du sommet U.E.-Turquie, le Président français et son équipe n’auraient
découvert qu’en entrant dans la salle le contenu du projet d’accord concocté
entre Merkel et Erdogan…
Pas de croissance, pas d'emplois, presque plus d’industries, un Himalaya de
dettes dont une bonne part est naïvement dispersée et cachée dans des placards sans
tromper personne d’autre que nos propres acurabas
que les médias emmènent gentiment promener en leur tenant la main pour aller voir les fleurs au fond du jardin…
Nos "partenaires", qu’il s’agisse des Etats ou des milieux d’affaires
européens, ont tous baissé les bras : Il n’y a plus rien à attendre de la France.
Même la Commission de Bruxelles, si on y regarde bien, ne prend plus la peine
de faire des remontrances au malade en lui réclamant de faire des réformes de structure (on laisse tranquille le grabataire
en phase terminale…) Bien sûr,
on prévoit toujours pour lui une chaise autour de la table ; question de
savoir-vivre… On en est arrivé au stade
où, qu’il s’agisse de l’Allemagne et de ceux qui sont à sa remorque comme des
Européens qui ne le sont pas, nos "partenaires" savent qu’il n’y a
plus de plan B pour leur relation
avec nous : Il ne leur reste qu’à attendre que notre système s’effondre
sous son propre poids. La nature ayant horreur du vide, nul ne sait ce qui en
sortira (comme violence,
notamment) Bien sûr, tous doivent redouter
cette inconnue de l’équation, mais il n’y a plus rien d’autre à faire…
Culbuto animé seulement par les pichenettes que lui infligent les évènements, comme une poupée qui dit Maman quand on lui appuie sur le ventre,
François II Pédalonaute n’est capable d’émettre que toujours le même discours
affligeant de banalités récurrentes de son disque rayé, qu’il s’adresse à ses
acurabas pour leur assurer que toute la
lumière sera faite ou pour négocier
meubler son temps de parole devant Merkel,
Renzi ou Junker…
Faut dire qu’il n’est pas aidé ; mais il l’a
bien cherché. Il s’est même encombré durant près de trois ans du pire ministre
des affaires étrangères que la France n’ait jamais eue (pourtant,
on s’était déjà farci Kouchner…) et n’a fini par le remettre sur l’étagère que pour le remplacer par une
sorte de majordome aussi timide que transparent…
Et puis, de toutes façons, que voulez-vous faire
d’un pays où, quand il y a le feu à la maison, les législateurs élus du peuple
portant couilles ne trouvent rien d’autre à faire que de se faire tirer le
portrait avec du rouge à lèvres ?
Découragement…
Vous êtes indulgent envers le photographe qui ne fait que son métier...
RépondreSupprimerplié de rire ! (jaune , naturlich)
RépondreSupprimermais tellement vrai
quand au paragraphe "nul ne sait ce qui va en sortir ( comme violence)" , c'est à dessein que vous évitez de développer .....suspense.....