"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

vendredi 17 février 2017

Faire les cartons à bas bruits…



Parce que, hein, ça va déménager. Même si, ce qu’à Dieu ne plaise, la baudruche publicitaire Macron tient la distance et n’éclate à nos frais qu’après avoir été élue en mai, il va falloir laisser la place. Arrive donc cette période assez fébrile où il faut vider les fonds de tiroirs. Et notamment faire passer vite-fait au Parlement tout ce qui peut encore l’être en matière de textes de loi pouvant plomber l’avenir des suivants. Et aussi, se lancer dans une valse inhabituelle de nominations pouvant leur pourrir la vie. Comme par exemple, en ce moment, en contradiction flagrante avec tous les usages, changer nos ambassadeurs auprès de la plupart des grands pays qui comptent. D’autant que ça ne coûte pas cher : Il ne s’agit que de décisions administratives de gestion des ressources humaines qui n’intéressent pas les médias…    

Et puis il ne faut pas oublier les copains ni les engagements précédemment pris auprès de certains.

C’est le cas d’un arrangement convenu avec la CGT mais qui tardait à se concrétiser. Il est vrai que la chose avait en son temps suscité l’émotion et les sarcasmes... Le projet avait donc été laissé en suspens et, ayant disparu des médias depuis longtemps, tout acuraba lambda interrogé aurait été persuadé que c’était abandonné… Ben non !
Les médias ayant suffisamment à faire avec Trump et les ennuis de Fillon, le moment était opportun pour torcher discrètement ce vieux dossier au conseil des ministres de mercredi dernier :

Comme il était initialement prévu, ex-"Moulinex" et fugace patron de la CGT poussé à la démission en janvier 2015 suite à un scandale sur son train de vie aux frais du syndicat, Thierry Lepaon a donc finalement bien été nommé avant-hier. A quoi ? – Je cite (défense de rire) :
"Délégué interministériel à la langue française pour la cohésion sociale"
Et, pour faire bon poids :
"Président de l’Agence nationale contre l’illettrisme"…

Ce sera tout pour aujourd’hui.

3 commentaires:

  1. Comment "C'est tout pour aujourd'hui' ? Mais c'est déjà énorme de savoir qu'on a (enfin !) un "Délégué interministériel à la langue française pour la cohésion sociale" et un "Président de l’Agence nationale contre l’illettrisme" pour le prix d'un seul (enfin, peut-être, mais plus sûrement pour le prix de deux) !

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  2. Ne nous moquons pas, il n'est pas à la portée du premier venu de déclamer "camarades" avec le ton de cir"con"stance...

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  3. Il a les qualifications pour ça ? ou est-ce un emploi fictif ? Pfff...

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