"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 6 juillet 2011

Ben voyons ! Vous avez dit crédible ?

Ah ! Tristane Banon… Si vous saviez !


J’écrivais hier que le torchon Slate.fr avait jugé indispensable pour une saine compréhension de l’affaire de relever que cette gamine était "contributrice chez Atlantico.fr orienté à droite"… On n’allait pas rater ça !


Et bien figurez-vous qu’au "20 heures" du soir même, I.Télé et BFM TV (TF1 et France Truc je sais pas…) en ont rajouté une bonne couche : "éditorialiste sur Atlantico, site proche de l’UMP…" (vous m’avez donc compris…)

Précisons en passant qu’Atlantico met en ligne, en toute transparence, le répertoire alphabétique de ses contributeurs. Il à en a bien quatre ou cinq cents, du noyau journalistique permanent aux pigistes et bénévoles en passant par toute la gamme de toutes les pointures et compétences de la société civile qui ont quelque chose d’intéressant à dire… En fouinant dans le lot, on repère effectivement cette chère Tristane qui a produit ces six derniers mois quatre ou cinq articles non rémunérés pour Atlantico sous une rubrique consacrée aux modes de vie de la jeunesse…


Assertions mensongères, diffusion de fausses nouvelles, allez-y, il en restera toujours quelque chose ; beauté de l’éthique journalistique… Dans un communiqué, Atlantico a d’ailleurs exprimé son intention de porter plainte…


Ce n’est pas tout. J’ai lu hier soir je ne sais plus où une notice sur l’œuvre de cet(te) écrivain(e) : Pas un mot sur son bouquin journalistique pour la rédaction duquel elle s’était trouvée confrontée au Poireau ; bouquin de journaliste recueillant les faux pas assumés d'une dizaine de personnalités masculines. En revanche, analyse un chouia freudienne de deux de ses trois romans, notamment de J’ai oublié de la tuer, en insistant sur les troubles et déprimes de l’héroïne (forcement une autobiographie…) dont le père est parti le jour de sa naissance et dont la mère était un monstre d’indifférence…


Bref, vous m’avez compris, le rouleau compresseur s'est mis en marche sans retard à l'allumage : Sa Présumée Innocence est honteusement harcelée par une manipulatrice déséquilibrée… (et probablement téléguidée...)

Mais c’est sans importance car ainsi va le vaste monde vers son avenir radieux….

4 commentaires:

  1. j avais relevé aussi ces references sournoises au tandem Banon / Atlantico, merci d en avoir fait un billet.
    Ceci dit, j ai lu quelques unes de ses contributions: ça ne vaut pas tripette, tout de même

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  2. oh la : les attaques dégueulasses commencent...elle va finir par m 'être sympathique la pauvrette.
    Mais quel plaisir on va avoir à les regarder s 'étriper, déraper, se ridiculiser....

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  3. Corto - d'accord avec vous ; sa prose est tout à fait dans la ligne qui se la joue "je suis la (fausse) rebelle lucide et un chouia sociétalement incorrecte qui déroule la critique des travers boboïdes du milieu dont je suis et dont je vis..."
    Déroulé évidemment mainstream avec un style plus laborieux que là où nous avons déjà pu le lire cent fois (je dis "nous", pas les rolleraddicts Passy-La Muette friqué du vendredi soir, pour lesquels ça a peut-être un petit parfum de frisson de transgression ; comme un plan fessbouc boerderline, tu vois...)

    Bon, on s'en fout. L'intéressant dans la chose, c'est tout ce qu'on voit venir : le "plan media" des défenseurs du Poireau, donc du système...

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  4. On lui avait bien dit à la petite, à commencer par sa chère Maman, qu'il ne fallait pas s'en prendre à l'Hercule Poirot de la gauche sacro-sainte. Maintenant elle va se faire accuser de tous les péché d'Israël (peut être mal choisi
    comme formule, ça) à commencer par le pire, le plus impardonnable, le plus mortel : être de droite!
    Avec ça, s'ils n'arrivent pas à avoir sa peau, à
    Tristane, c'est à désespérer de la République.
    Amitiés.

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