"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

samedi 16 juillet 2011

Les gaîtés de l’ex-nation…

Pour marquer ce quatorze juillet, en mémorial de la prise de la Bastille et en prémisse de la prise de l’Opéra Bastille par les indignés fessesbouqués et les intermittents du spectacle de rue, j’ai tenu à honorer tout particulièrement trois personnalités appelées aux plus hautes fonctions car celles-ci ont su par leurs déclarations égayer ces festivités nationales que nos dirigeants avaient un peu trop souhaitées ‘’empreintes de gravité’’


- Tout d’abord, Dame Martine Delors, divorcée Aubry, épouse Brochen.


Apôtre irréfutable du changement et du ‘’Changer la Vie’’ mitterrandien, elle a su nous rassurer et satisfaire notre impatience en déclarant solennellement jeudi que ‘’le changement est proche’’… Grâce lui en soit rendu !

Elle aurait pu ajouter que ‘’l’avenir est pour demain’’. N’ayant pas été convié, je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de lui souffler pour étoffer le contenu de son propos : ‘’rêve métissé d’un éternel futur...’’ (*)


- Ensuite, Sieur François Hollande, ex-concubin Royal, concubin Trierweiler.


En présentant son staff de campagne primaire, c’est avec un bon sourire et un je-ne-sais-quoi en coin comme une pointe d’humour forcé qu’il nous a défini ses collaborateurs comme étant des ‘’agents d’ambiance’’… N’ayant pas lu Muray, ses auditeurs ont été enchantés de ce bon mot. La France est, là aussi, rassurée : lorsqu’il sera investi de la fonction suprême, nous saurons qu’il aura en permanence autour de lui tout ce qu’il faut comme agents d’animation, agents de médiation, coordinateurs petite-enfance et, surtout, toutes les compétences nécessaires pour réunir en urgence une cellule d’assistance psychologique


- Enfin, Dame Gro Eva Farseth, séparée (puis veuve par suicide) Joly.


Celle-là, j’ai hésité à lui accorder la faveur d’être cité ici, mais bon. Il est vrai qu’ayant beau s’afficher nouvelle Louise Michel ou Rosa Luxembourg des défenseurs de l’air pur et des petits oiseaux, elle a du mal à contenir sa vraie nature de Dolores Ibárruri vouée à la chasse aux nantis et au génocide des astucieux… Elle a toutefois fort joliment su animer le buzz en préconisant la suppression du défilé militaire du 14 juillet et son remplacement par un ‘’défilé citoyen avec les enfants des écoles, les étudiants et les seniors fêtant le bonheur d'être ensemble et les valeurs qui nous unissent.’’


J’ai hésité car sa louable initiative manquait pour le coup d’imagination et de nouveauté. Non seulement le Plouc-em’ himself en avait déjà eu l’intuition l’an dernier, mais nos compatriotes d’SOS Ouacisme s’y dévouent déjà en essais préliminaires au Champ de Mars avec quelques centaines de milliers d’euros de subventions.


J’ai néanmoins décidé de la hisser sur le podium (aï ! mes reins…) pour compenser quelque peu les nauséabondes critiques dont elle a été injustement l’objet. Qu’un député (de droite, of course…) l’invite à retourner en Norvège, que le Premier Ministre ose dire qu’elle ‘’n'a pas une culture très ancienne des valeurs françaises’’ est proprement scandaleux !

Voilà une fille au pair exotique qui a eu le courage de régénérer le sang de ses employeurs en épousant leur fils, acceptant du même coup d’en supporter la nationalité. Une femme qui a réussi son intégration et, en cumulant les morceaux, à afficher aujourd’hui 34 ans de vie en France contre seulement 33 en Norvège !

Et on se permet de l’insulter par des propos si inacceptables qu’on n’oserait en suggérer le centième devant un jeune issu de la diversité régularisé avant-hier soir…

N’oublions pas que des milliers de franchouillards bien de chez nous quoique verdâtres l’ont hissée sur le pavois des chefs de leur tribu et qualifiée ainsi pour postuler au poste prestigieux de Président de tous les Français. Ce qui fait d’elle un symbole irréfutable de l’universalisme de Marianne à la nuisette grande ouverte !

3 commentaires:

  1. Espèce de passéiste : on ne dit plus Rosa Luxembourg, mais Rosa Benelux.

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  2. Bon billet, et je suis forcé de reconnaître que Monsieur Goux a un certain sens de l'humour.

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  3. kobus van cleef16/07/2011 18:03

    à propos d'eva joly , vous soulignez qu'elle fut une sorte de jeune fille au pair
    on peut en inférer qu'elle n'a jamais été dans un certain foyer , foyer thénardier dont le mâle dominant colle les soubrettes aux murs
    sinon , vous pensez bien qu'on l'aurait su !
    connaissant le caractère teigneux de la dame , ça aurait fait des étincelles !
    y aurait eu procès ! ( ou comme on dit par ici " y a eu rouz!")

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