"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 23 avril 2013

Le réel au saut du lit… Joie !



Un de ces réveils mortifères des petits matins de guerre lasse…

Ce matin, donc. Resté jusqu’à deux plombes devant un télé-polar au message trop bisounours pour être crédible, la bête tarde à s’ébrouer, faute de planning précis… "Il faut prendre le temps de se déplisser" me disait un jour un pote de longue marche, pèlerin au sens propre… Méditation, donc sous la couette. A quoi penser ce-matin-là précisément ? Penser à téléphoner à la benjamine de ma brochette de belles-filles pour son anniversaire ? Certes. Mais à quoi d’autre ? Ah oui ! Aujourd’hui, a lieu le vote solennel de la loi Taubira. Et alors ? Trois questions pour meubler :
La première qui me vient à l’esprit (on s’occupe comme on peut quand on est définitivement seul sous la couette) est de me demander quelles conneries les élus du peuple résiduel de gauche, le président Bartolone et les sinistres de service vont trouver comme élément de langage encore inédit pour marquer ce passage de l’ombre à la lumière… Mais on s’en fout.
La deuxième, c’est de chercher à faire un pari sur l’horaire du rituel. Faudra qu’ils aient bouclé ça vite-fait à une heure où les forces sombres qui bossent pour payer les impôts ne sont pas encore sorties des bureaux, des facs et des usines pour recommencer leur cirque… Mais on s’en fout.
La troisième, c’est de compter - et identifier – les guignols UMP-UDI-etc. qui auront trouvé autre chose d’important à faire pour ne pas se mouiller. Ça, on s’en fout un peu moins car il va falloir le mémoriser
  
Bref, pas de quoi se lever d’un bon pied et aucune raison de sortir précipitamment du paddock. C’est donc toujours le réel qui garde la main et la vessie qui finit par sonner la levée des couleurs et le décrassage matinal…
Après avoir satisfait au rite funéraire urinaire, Le Plouc traîne donc la savate d’un pas mal assuré jusqu’au temple du premier office du matin avec sa succession mécanique des gestes du rituel : appuyer sur le bouton de la bouilloire, sur la clenche du toaster et… sur le bouton "on" de l’espèce de briquet qui "allume" le poste…  

8 heures 40 minutes quelque chose. Fwance-Cul’ comme de juste…

Le connard de service vient juste de commencer sa phrase. Son ton est pénétré de toute l’importance de ce qu’il a à nous dire en ce petit matin printanier où l’on va consacrer solennellement un changement de civilisation aux dires mêmes de la sinistre. Je reste le couteau du beurrier en l’air :

- Aujourd’hui, "rue d’Ulm" [NDLR- Tout le monde sait ce que c’est], colloque sur

"- Sartre, permanence de la pensée sartrienne au Brésil dans le mouvement tropicaliste"

P’tain ! Ce sera une belle journée…

5 commentaires:

  1. arghhhhhhh! dès le matin, ça tue ça !!!!

    heureusement que j'ai quitté ma couette plus tard que toi, j'ai pas entendu...
    .

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  2. Ah, excellent, quelle chute!
    Merci France-cul.

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  3. Ca y est : ils l'ont votée, leur putain de loi (et inversement). Mais, sur un plan purement constitutionnel, il va falloir revoir la parité : c'était un homme + une femme. Dorénavant ce sera un hétéro + une hétérote + un homo ° une homote. Quand il n'y aura qu'un poste à fournir, ça va résorber le chomage grave !

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  4. Puréeeeee, il est toujours vivant le jean-sol partre ?

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