Ah !
Marseille ! Carbone et Spirito, Mémé et Antoine Guérini, Gaëtan Zampa,
Francis le Belge… Nostalgie, nostalgie… Après avoir longtemps cherché à éviter
cette bonne ville, j’ai dû me résoudre à y passer presque toute ma décennie de quadra et ce
furent sans doute les plus belles années de ma vie… Las ! Marseille n’est
plus dans Marseille. Maintenant, on se nettoie à la kalasch’ entre marchands de
shit à la sauvette pour un bail précaire de trois m² de trottoir... Et Sylvie
Andrieux en est réduite à financer des petites frappes d’importation avec les
sous du contribuable pour remplir les urnes… On est tombé bien bas !
Aujourd’hui,
dans les premières escarmouches pour la prise de la mairie du Vieux-Port, on s’envoie
du papier bleu pour grivèlerie alimentaire. Où la décadence s’arrêtera ?
De quoi je
cause ? De Marie-Arlette
Carlotti, accessoirement sinistre chargée de la Lutte contre l'exclusion (et des handicapés**), qui est la candidate adoubée par l'Élysée pour récupérer la mairie l’an
prochain.
Comme tout politicien qui se
respecte et se souvient périodiquement de l’existence des électeurs, notre
Marie-Arlette a pondu (avec ou sans
nègre, on s’en fout) un
magistral succès de librairie intitulé : " Marseille ma capitale
" et s’emploie naturellement à en faire la promo.
C’est forcément dans ce cadre qu’un
dîner-débat de 32 couverts avait été organisé le 4 mai dernier dans un restau
de la rue Sainte ; et pas n’importe lequel puisque l’établissement est tenu
par un sicilien à l’enseigne "Don Corleone".
Ça ne s’invente pas… C’est donc dans cette taule que l'ancienne proche collaboratrice
et porte-parole de Jean-Noël Guérini le bien nommé et le bien en cours d’examens
(ne pas
oublier le pluriel),
Maire-Arlette donc, est venue présenter son livre…
Ouais… Accueillie par des
manifestants LMPT, la sinistre a bien dû faire une digression à table pour expliquer
sa position sur la loi Taubira. A la suite de quoi, deux convives, militants
socialistes connus mais aux conceptions opposées, ont fini par en venir aux mains
et à se traiter… de réacs et de fachos... L’affaire a vraiment tourné au
vinaigre juste avant le dessert : l'un des deux socialos dégainant une
bombe lacrymogène et en aspergeant le visage de son contradicteur à bout
portant… Au cours de la bousculade qui suivit, notre Marie-Arlette fut
exfiltrée vite-fait par les policiers du Service de protection des hautes
personnalités (sic). Tous les clients sont alors partis sans payer et Alfredo
(le taulier
de chez Don Vito) s'est
retrouvé avec une ardoise de 1.120€ sur les bras… La vie interne du PS est
vraiment toujours aussi cool…
Notre Alfredo
chercha à joindre Nathalie (la porte-parole de campagne de Marie-Arlette pour la
primaire socialo) qui le
rassura par un texto : "malgré les incidents, la ministre réglerait la note"… Un mois plus tard :
Rien…
Après plusieurs relances, il s’est
entendu dire par le staff de campagne de la sinistre que "faute de dessert,
pas question de régler la totalité de l'addition" En désespoir de cause, Alfredo a donc déposé plainte pour "grivèlerie
alimentaire" et l’a fait savoir…
- Selon ses dires, "Quatre minutes plus tard, je recevais un
coup de fil du ministère me pressant de démentir, sinon je ne serai jamais payé
et la justice laissera traîner les choses."
Depuis, tout
s’enchaîne et se mélange dans un beau foutoir :
- La sinistre
se victimise à outrance, disant être tombée dans un piège (ce qui n’est pas
impossible…) et le
ministère porte plainte contre Alfredo pour
tentative d'escroquerie.
- Alors que, du côté feutré des
suites judiciaires, elle discuterait le prix et serait prête à payer 15€ au
lieu des 35 réclamés par tête, Marie-Arlette clame partout "qu’il n'a jamais été question que mon équipe
règle ces repas. J'étais l'invitée du restaurateur, et je ne connaissais pas la
plupart des convives "…
Je ferais juste trois observations :
- Maikidonk à réservé la salle ?? Maikidonk Alfredo a tout naturellement appelé après les faits,
sinon Nathalie ?
- La candidate adoubée par Solferino
pour mener les socialos à la bataille ne
connaissait pas la plupart des convives…
- Enfin, les municipales étant en
principe en mars, je me demande si derrière cette volonté de ne pas payer une
note du 4 mai il n’y a pas un petit souci du côté des dépenses de campagne, ce qui
n’aurait pas été le cas si toussa s’était déroulé normalement dans la discrétion.
Je dis ça, je dis rien…
Mais ce n’est pas tout. Comme par hasard, interviewée par un
journaliste, la Nathalie déjà évoquée signale qu’Alfredo a fait partie du
comité de soutien de Marine Le Pen et, pour faire bon poids, qu’il avait eu
Franz-Olivier Giesbert comme témoin de mariage… Elle dit ça, elle dit rien…
Bon. Ce qui
est rassurant, c’est que Marseille est quand-même toujours Marseille… Enfin, si
on veut…
**NB :
On notera que la presse locale la présente comme "ministre chargé de la
lutte contre l’exclusion", ce qui est sans doute plus porteur que son titre complet de "Ministre délégué aux
Personnes handicapés et à la Lutte contre l’exclusion". Il est vrai que, pour
un gouvernement PS, les gay, les nègres, les gouines, les bougnoules,
les trans, les bâchées, les défavorisés
et autres stigmatisés soient fourgués
dans le même sac que les trisomiques,
les malvoyants, les nains, les sourds-muets, les culs-de-jatte
et les schizophrènes est une idée qui
me met en joie…
Excellent billet, monsieur le Plouc-émissaire !
RépondreSupprimerCes gens sont vraiment " imbuvables " et représentent bien les imbéciles qui ont voté pour eux.
L’avenir n’est pas serein…
m'enfin! depuis quand une ministre paierait ses repas dans un resto ? vous avez vu ça où cher ami ? c'est comme si un écolo avait un chauffeur avec un grosse bagnole diesel à l'oeil au lieu de venir en vélo au ministère
RépondreSupprimerElle a très bien pu se faire piéger. Imaginez:
RépondreSupprimerSuggéré par le comité local de la candidate, le taulier organise un dîner-débat autour du bouquin de la ministre marseillaise et lance une centaine d'invitations sur sa liste de clients habituels, entendu que chacun paiera son couvert, et aura sa dédicace s'il achète le livre. C'est pratique courante.
La rixe intra-socialiste met le bins et chacun décampe. Question :
Y avait-il une pile de livres à vendre dans la salle ?
Je dis ça, je dis rien.